J-50 : le Jumping international de Saint-Lô revient du 24 au 27 octobre 2024

 J-50 : le Jumping international de Saint-Lô revient du 24 au 27 octobre 2024

J-50

Le Jumping international de Saint-Lô revient du 24 au 27 octobre 2024

Le jumping international de Saint-Lô, qui se tiendra du jeudi 24 au dimanche 27 octobre au Pôle Hippique, revient cette année pour sa 26ème édition. Au fil des ans, ce jumping est devenu un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’équitation en Normandie. Cet événement, organisé par Saint-Lô Cheval Organisation, rassemble chaque année des cavaliers et chevaux de renommée mondiale promettant des moments d’excellence, de compétition et de spectacle inoubliable.

« Sportivement parlant, c’est le plus gros concours de Normandie. Les plus grands viennent se préparer avant le CSI 5* d’Équita Lyon » Jean-Claude HEURTAUX , président de Saint-Lô Cheval Organisation

Les plus grands noms

Les années précédentes, certains des meilleurs cavaliers internationaux ont participé au jumping : le n°1 mondial Henrick Von Eckermann, les champions olympiques Steve Guerdat et Scott Brash, Marlon Modolo Zanotelli, Bertram et Harry Allen, Philipp Weishaupt, Pieter Devos, Denis Lynch, Wilm Vermeir…    
Mais aussi les français Julien Epaillard, Kevin Staut, Pénélope Leprevost, Jeanne Sadran, Gregory Cottard, Olivier Perreau, Edward Levy, Julien Anquetin, Roger-Yves Bost, Simon Delestre…

Qui succédera à Julien Anquetin et Blood Diamond du Pont, sacrés vainqueurs du CSI**** en 2023 ?

« Au lendemain des Jeux Olympiques et avec une médaille de bronze pour notre équipe française en saut d’obstacles, l’équitation a fait partie des sports qui ont brillé cet été. Le public pourra revoir de nombreux cavaliers au Pôle Hippique cet automne » poursuit Jean-Claude Heurtaux.

Saint-Lô après Versailles

Le Jumping International de Saint-Lô collectionne les interactions avec les Jeux Olympiques de Paris en dehors des cavaliers présents. L’entretien de la piste du Pôle Hippique est réalisé par Normandie drainage, société normande, qui a aménagé le site de Versailles dont la création des carrières pour le saut d’obstacles lors des Jeux Olympiques.

Le chef de piste Grégory Bodo a également conçu les parcours des épreuves de saut d’obstacles des Jeux olympiques de Paris vu par des milliers de téléspectateurs cet été.

Julien Epaillard, parrain du Jumping International de Saint-Lô

Il est manchois, 5ème  au classement mondial et médaille de bronze en équipe lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. « C’est un fidèle du Jumping International de Saint-Lô, il a remporté trois éditions d’affilée (2020- 2021-2022 ) depuis la création du CSI**** en 2020. Il est resté très attaché à ses racines, ce titre lui revient naturellement », précise Jean-Claude Heurtaux.

Le cavalier, médaillé olympique, a également confirmé sa participation cette année au saut d’obstacles.

Quatre jours de compétitions et trois soirées de ventes NASH

Le jumping international de Saint-Lô attire chaque année un public de passionnés, de familles et d’amateurs d’équitation, offrant une opportunité unique d’assister aux épreuves de saut d’obstacles de haut niveau.    
Au programme, quatre jours de compétitions avec 16 épreuves sur trois niveaux, CSI 4*, CSI 2* et CSI 1*, dont les « Ranking » qui comptent pour le classement mondial des cavaliers.      

Le programme complet des épreuves sera disponible en octobre.

L’agence NASH organise trois soirées de ventes aux enchères Élite de chevaux de sport le vendredi, le samedi et le dimanche et la foire aux foals d’automne de Cheval Normandie se déroulera le samedi matin en extérieur (carrière Normandie 2014). Ces temps de commercialisation seront l’occasion pour les intéressés d’acquérir leur perle rare de demain.

Ouverture de la billetterie en ligne le 16 septembre

Le Jumping International de Saint-Lô est accessible sur billets et le nombre de places est limité dans le Pôle Hippique. Pour faciliter la venue des visiteurs, une billetterie en ligne ouvrira dès le 16 septembre prochain sur www.csi-saintlo.com et permettra à chacun de réserver ses places pour pouvoir assister au jumping en toute tranquillité.

« Le dimanche est une journée très prise car il se termine sur le grand prix du CSI**** mais les autres jours sont tout aussi intéressants. Nous aurons des épreuves Longines Ranking qui permettent aux cavaliers de remporter des points pour le classement mondial tous les jours » conclut Jean-Claude Heurtaux.

Comme chaque année, le jeudi 24 octobre sera gratuit pour les cavaliers licenciés dans un club de la Manche (sur présentation d’un justificatif).

Informations pratiques

– Dates : du 24 au 27 octobre 2024  
– Lieu : au Pôle Hippique de Saint-Lô  
– Billetterie : ouverture de la billetterie en ligne lundi 16 septembre / www.csi-saintlo.com

Pour plus d’informations, veuillez visiter notre site web :www.csi-saintlo.com 

Interview – Nathan Budd

Interview – Nathan Budd

Quelques jours après le CSI4* de Deauville où il prenait la 8ème place du Grand Prix avec Touardo Blue Z, le cavalier Belge Nathan Budd a répondu à nos questions. 

Mi-août, tu as participé au CSI4* de Deauville avec deux étalons dont on parle de plus en plus : Coldplay des Rosiers et Touardo Blue Z. Peux-tu nous parler d’eux ?  

Coldplay, c’est un étalon de 8 ans qui est né chez nous (au Haras des Rosiers). Je monte quasi depuis le début. Mon cavalier, Paul-Emile Blaton, l’a un petit peu monté à cinq et au début des six ans, puis je l’ai récupéré. C’est un excellent cheval. Je pense qu’il a toutes les qualités dont un cheval de sport a besoin aujourd’hui. Il y a plus ou moins deux ans, on a décidé de mettre un peu plus en avant la partie étalon. Ça fait deux ans d’affilés qu’il est disponible en frais en Belgique, ce qui explique qu’il a été un peu absent des terrains de concours. Il a sauté les 8 ans pendant le 5* de Fontainebleau, puis on l’a arrêté pour qu’il se consacre à la saillie.Il a fait 2 tours à Valkenswaard puis il a sauté au 4* de Deauville. Maintenant, on va essayer de se concentrer un peu plus sur le sport.

À ce niveau-là, ça devient difficile de faire les deux en même temps.

Exactement. C’est un cheval qui a énormément de qualités, énormément de respect, et qui dit ça, dit aussi un peu sensible. Il faut faire les choses correctement. Jje pense que c’est le moment où il faut recommencer à mettre le sport un peu plus en avant. 

C’est un cheval qui a tendance à en faire un peu, voire même beaucoup “trop” parfois. Non ? 

Oui, un peu, c’est ça. Il est un peu excessif dans tout ce qu’il fait. J’ai toujours fait un programme par rapport à mes chevaux, en faisant attention à ce que ce ne soit pas eux qui soient obligés de matcher avec le programme. Maintenant qu’il a fini la saison de monte, on va regarder un petit peu comment il évolue et à quelle vitesse il revient à son niveau avant de pouvoir ressauter de plus grosses épreuves.. 

Il restera disponible en congelé ?

Tout à fait. Le congelé sera toujours disponible. Pour ce qui est frais, je vais devoir regarder un peu avec mon propriétaire ce qu’il veut, mais je pense que, gentiment, ça va être le moment de pouvoir se concentrer un peu plus sur le sport que sur le reste.

Coldplay des Rosiers

Pour l’instant, ton cheval de tête, c’est Touardo. 

Exactement. Il est arrivé chez moi il y a un peu plus de deux ans. Il a fallu le temps que je me mette avec, que je comprenne son fonctionnement. Beaucoup de personnes ont eu tendance à le comparer avec Cashpaid, parce qu’il est aussi étalon, grand, bai… Mais ce sont deux chevaux différents. Il a fallu le temps qu’on se mette ensemble, qu’on se fasse confiance et qu’il rattrape un tout petit peu le retard qu’il avait, parce qu’il avait été un petit peu arrêté avant de venir chez moi. Maintenant, il est en train de revenir vraiment en pleine forme. Déjà l’année passée, il avait fait une bonne saison par rapport à ce qu’on attendait de lui. Mais cette année, je sens qu’il est en train de passer un cap et il nous l’a montré encore dans le Grand Prix de Deauville. C’était un bon grand prix et il est sorti sans faute, assez facile. Il y a encore pas mal de choses à faire évoluer pour le futur, mais c’est un cheval qui va sauter des gros grands prix.

Il a l’air très régulier.

Oui, de plus en plus. Il fait énormément de sans-faute. Quand je ne suis pas sans-faute, c’est parce qu’on manque un peu d’expérience par rapport à ce qu’on lui demande. Il rattrape assez vite ce petit manque d’expérience, et quand c’est acquis, c’est acquis. Sa régularité sur 1,50m / 1,55m est assez impressionnante. C’est un cheval sur qui on va pouvoir compter dans le futur.

Touardo Blue Z

Tu as beaucoup d’étalons dans ton piquet. Ce ne sont pas toujours les plus faciles à gérer au quotidien comme en concours. Tu as une affinité particulière pour le tempérament des étalons ? 

Je ne sais pas. Je ne vais ni dire oui ni dire non. Je travaille avec le Haras des Rosiers depuis plus de 13 ans. On avait toujours dit qu’on allait garder les juments et les étalons. De fil en aiguille, on a eu de plus en plus de très bons étalons. C’est Bernard Demets qui nous a suggéré de mettre un peu plus en avant ces étalons. Chose qu’on a fait, mais on n’a pas décidé qu’on ne faisait que des étalons. C’est juste qu’on a en ce moment plusieurs étalons qui commencent à prendre un peu plus d’âge et qui arrivent au plus haut niveau. 

Ces étalons ont l’air d’avoir plutôt tous un bon caractère.

Oui. On a essayé de bien gérer les choses. J’ai une équipe qui travaille très bien à la maison. La plupart sont nés chez nous, donc on arrive à savoir dès le début lesquels vont pouvoir être gérables et pas gérables. Un cheval qui est trop compliqué au niveau caractère, on ne va pas le garder étalon. Je pense que le travail en amont est bien fait. Comme ils sont au Haras, ils ont l’habitude de voir des juments, des poulains, etc… Ça bouge tout le temps et ils sont habitués à ça. 

Tu es cavalier de concours, mais avec le Haras des Rosiers, tu es aussi plongé dans l’élevage. C’est quelque chose que tu aimes ?

Oui. Le Haras des Rosiers, c’est un élevage qui me tient à cœur. Et de plus en plus, parce que maintenant, j’ai des poulains qui naissent de juments que j’ai montées, où je connais le père, je connais la mère, je connais la famille. C’est assez agréable. C’est des chevaux qu’on voit naître et qu’on fait évoluer jusqu’au niveau. L’atout de ça, c’est qu’une fois qu’on arrive au niveau, on connaît vraiment les chevaux. Ils sont formés à ma façon de faire, donc c’est plus facile par la suite.

H’Aubigny de Talma

Aujourd’hui, tu as un fonctionnement et des chevaux pour aller faire du très haut niveau. C’était un objectif dès le début ?

Je mentirais si je disais que ça n’a pas été mon objectif. J’ai toujours rêvé ça depuis que je suis gamin. Après, est-ce que c’était un rêve ou un objectif ? Je ne sais pas. Mais les choses ont fait que j’ai rencontré mon propriétaire, puis de très bons chevaux qui ont fait que, petit à petit, ça devenait envisageable et possible. Je pense que mon propriétaire m’a suivi dans ce rêve, qui était de pouvoir arriver vers le plus haut niveau. Aujourd’hui, c’est sûr que c’est devenu mon objectif. Après, on n’a jamais “brûlé” un cheval pour le sport. Ça a toujours été et ça restera toujours les chevaux avant le sport. 

Les Jeux Olympiques de Paris viennent de se terminer. Participer aux JO, c’est un rêve ?

Bien sûr ! C’est un rêve. On a vu cette année à Paris un événement qui était plus que réussi, avec une organisation incroyable. Je pense que ça a fait rêver tout le monde. En équitation, mais aussi dans tous les autres sports. Je pense que c’est une mise en avant du sport en règle générale qui est magique. C’est sûr que les jeux restent quelque chose qui fait rêver. Après, c’est beaucoup d’appelés pour peu d’élus. Est-ce que c’est possible d’y arriver ? Je ne sais pas. Mais c’est ce serait mentir de dire qu’on ne rêve pas un jour d’avoir la chance de  pouvoir participer aux JO pour son pays. 

On voit que tu as des chevaux prometteurs dans les jeunes générations aussi. Tu devrais donc pouvoir construire un bon piquet de chevaux pour l’avenir.

J’ai la chance d’avoir mon propriétaire qui élève très, très bien, et donc d’avoir un “stock” de chevaux à ma disposition, avec une qualité de chevaux qui est assez impressionnante.  Il y a beaucoup de travail derrière tout ça. Mais aujourd’hui, on a vraiment une super qualité de chevaux. Après, de bons cavaliers, il y en a beaucoup. Il va falloir essayer d’être encore meilleur et de travailler pour. Mais c’est vrai que j’ai la chance d’avoir un piquet de chevaux qui est encourageant pour la suite. Encore aujourd’hui, j’ai fait sauter des 4 ans ici, à l’entraînement et je vois que j’ai un paquet de bons 4 ans. J’ai quelques bons 5 ans, quelques bons 6 ans. Chaque année, j’ai quelques bons chevaux et c’est encourageant de se dire qu’on travaille tous les jours pour avoir un piquet de chevaux suffisant pour pouvoir essayer de rivaliser au plus au niveau.

Tes chevaux actuels vont pouvoir te servir de locomotive, pour former les autres chevaux pour la suite en allant déjà sur de beaux concours.

Bien sûr, c’est certain. Il y a dans une écurie une ou deux locomotives qui tirent un peu tous les autres. C’est certain que dans notre manière de voir les choses, la formation des jeunes chevaux est importante. Je continue à monter des 4 ans et j’ai un œil sur tous les jeunes chevaux qu’on a, même avec nos autres cavaliers, pour essayer de construire au fur et à mesure et de faire les bons choix. C’est un travail de tous les jours, avec toute une équipe. C’est très important.

Coldplay des Rosiers

D’ici les prochains JO, il y a d’autres beaux événements de prévus. Il y en a déjà que tu as dans un coin de la tête ?

Bien sûr. Les championnats d’Europe c’est un championnat qui est un petit peu plus accessible pour faire ses débuts. Après, on est dans un pays où il y a énormément de bons cavaliers et de bons chevaux. De toute manière, comme j’ai dit, ce sont mes chevaux qui vont me dire ce qu’on est apte à faire ou pas. Je ne vais pas forcer les choses pour une échéance en particulier. C’est sûr que tous les championnats, les coupes des nations et les 5* en général font rêver, mais ce n’est pas si facile de pouvoir y avoir accès. Mais quand on y est, on voit ce que c’est et ça donne envie d’y rester. Avec les chevaux que j’ai, je pense que dans un an ou un an et demi, on devrait pouvoir prétendre à ces concours en y étant plus régulier au niveau de la présence et des performances. Il faut avoir plusieurs chevaux pour pouvoir faire un roulement et donc plus de concours. Qui dit plus de concours, dit plus d’entraînement. Quand on est en 5* tous les week-ends, ça devient un peu plus banal de sauter un GP 5*. Quand on a la chance de la faire une fois de temps en temps, c’est déjà génial, mais on a plus de pression et c’est plus dur pour nous que pour les cavaliers qui le font tout le temps. J’ai déjà eu la chance de rencontrer Sylvie Robert qui m’a donné accès à pas mal de beaux concours. Et ça a à chaque fois été plutôt bien. On continue à faire, pour pouvoir en faire plus et avoir les chevaux qui sont prêts. Je pense qu’on est dans le bon chemin.

Pour terminer, un petit mot sur l’encadrement de l’équipe belge et la possibilité d’accéder à des places sur les beaux concours ?

On est un pays avec énormément de bons cavaliers et de bons chevaux. Maintenant, de ce que je vois, ce n’est pas impossible. Il faut être bon, avoir les bons chevaux au bon moment et essayer de prendre sa place. Aux jeux, quelqu’un comme Gilles Thomas a eu sa chance. C’est un excellent cavalier, avec un excellent cheval, mais mine de rien, c’est un jeune qui a pris la place de certains autres. Il y a des choses qui sont possibles, Ça reste ouvert. Je pense qu’on a de la chance d’avoir deux très bons sélectionneurs, avec qui l’on peut discuter et qui osent donner leur chance à de plus jeunes cavaliers. C’est un atout pour nous. Après, il n’y a pas de miracle. On a sa chance quand on est bon. Donc, avant de demander quoi que ce soit, il faut que les résultats soient là. Quand on fait quelques résultats en 3 et 4*, on peut essayer de les toquer à la porte pour avoir de temps en temps un 5*. 

La 1,50m de Deauville pour Victor Bettendorf et Foxy de la Roque

La 1,50m de Deauville pour Victor Bettendorf et Foxy de la Roque

Hier, la météo menaçante du milieu de journée n’a pas arrêté le public (venu déjà nombreux pour un vendredi) du CSI4* Longines Deauville Classic. Pour cette édition 2024, on peut souligner la présence d’un très beau plateau de cavaliers. 

82 couples ont pris le départ de la 1,50m au chronomètre. Alexandra Francart et Betty du Prieuré (la fille de Doremi) ont longtemps tenu la tête, mais la victoire revient finalement à Victor Bettendorf et Foxy de la Roque (9 ans par Armitages Boy) qui ont survolé cette épreuve. Marc Dilasser prend une belle 2ème place avec un Arioto du Gevres qui semble en pleine forme. La troisième place revient à la Canadienne Kara Chad avec Igor GPH (Harley).

Mariano Martinez Bastida et Belano vd Wijnhoeve Z, les vainqueurs du Grand Prix du CSI4* 2023 sont là et prennent la 4ème place devant 2 couples français, Alexandra Francart avec Betty du Prieuré et Titouan Schumacher avec Illusion. À la 7ème place, on trouve la Belge Céline Schoonbroodt – De Azevedo avec Deesse des Embruns, puis à la 8ème place l’Irlandais Darragh Kenny avec Chaccoletto. Le Belge Nathan Budd est 9ème avec son étalon Touardo Blue Z, devant Robin Lesqueren avec Eden de Brutz.

Plusieurs chevaux de 9 ans sont sortis de ce parcours avec une petite faute, mais en montrant beaucoup de qualités. En premier, je vais souligner le parcours de CBS Khantastic (Elvis Ter Putte) qui, même si cela manque encore de précisions, a signé un bon parcours sous la selle du mexicain Alberto Sanchez – Cozar avec un filet sans mors. Monté par l’espagnol Ismael Garcia Roque, Brazilia DK Z (By Cera d’Ick) a montré beaucoup de moyens et un gros passage de dos. Koningin (Carrera), monté par Sergio Alvarez Moya, ne fait pas d’esbroufe, mais est très appliqué et très concours. Un autre cheval m’a particulièrement impressionné, Easy Boy d’Aubey Z (Emerald). Passé sous la selle de la cavalière suisse Léa de Coulon depuis le mois de février, il s’est baladé avec la manière jusqu’à l’avant-dernier obstacle. Le parcours était tellement beau qu’on oublie l’incident sur le dernier, qui leur coûte 7 points de pénalités.

Les résultats complets :
https://www.longinestiming.com/equestrian/2024/longines-deauville-classic-deauville/resultlist_07.html

Rendez-vous dimanche après-midi, pour le Grand Prix 1,55m !

L’équipe néo-zélandaise de concours complet au Pin

L’équipe néo-zélandaise de concours complet au Pin

Du 15 au 24 juillet, le Pôle International de Sports Equestres du Haras national du Pin (Orne, Normandie) accueille l’équipe néo-zélandaise de concours complet dans le cadre de sa préparation en vue des Jeux Olympiques de Paris. Une délégation composée d’une vingtaine de personnes, dont les quatre cavaliers sélectionnés, bénéficie ainsi des infrastructures exceptionnelles, un atout dans sa quête d’une médaille. 

Sur la route vers Paris, la Nouvelle-Zélande a choisi le Pôle International de Sports Equestres. L’Orne et la Normandie, terres d’excellence sportive ? Le choix de l’une des meilleures nations équestres au monde le confirme : l’équipe néo-zélandaise de concours complet d’équitation a posé ses bagages au Pôle International de Sports Equestres pour une semaine. Objectif : peaufiner les ultimes réglages sur les trois tests que comporte la discipline et ainsi, optimiser les chances de médailles lors de l’échéance majeure de l’année. En effet, l’un des atouts majeurs du site est de disposer d’infrastructures permettant aux athlètes, chevaux comme cavaliers, de s’entraîner aussi bien en dressage, cross-country et saut d’obstacles dans un confort optimal. Pour la première et la dernière disciplines, les pistes subirriguées du PISE apportent entière satisfaction aux compétiteurs, tandis que le parc du Hautbois offre un terrain idéal pour le travail sur les obstacles de cross. Une toute nouvelle piste de galop en ligne droite a même été construite dans cette zone afin de permettre aux cavaliers de travailler la condition de leurs montures. Une équipe solide Les cavaliers de concours complet intégreront une délégation olympique néo-zélandaise de près de 200 athlètes répartis dans 22 sports distincts. L’une des particularités de ce groupe est de respecter une parfaite parité, comme d’ailleurs au sein de cette équipe accueillie au Haras national du Pin. L’équipe retenue par la Fédération Equestre Néo-zélandaise (Equestrian Sports New Zealand) se compose donc de : > Clarke Johnstone & Menlo Park > Jonelle Price & Hiarado > Tim Price & Falco > Réserviste (présente au PISE) : Caroline Powell & Greenacres Special Cavaliers

Trois d’entre eux ont déjà foulé le sol ornais à l’occasion de compétitions internationales. Ils sont placés sous la direction de Jonathan Paget, Directeur Général du Haut Niveau et ancien cavalier international (il participa aux JEM 2014), et de Sam Griffiths, entraîneur principal et lui-même cavalier. Des entraîneurs spécifiques pour le dressage et le saut d’obstacles sont également sollicités durant ce stage de préparation. L’épreuve olympique débutera samedi 27 juillet par le dressage, se poursuivra par le cross dimanche 28 juillet avant de se terminer lundi 29 juillet par le saut d’obstacles. L’enjeu est énorme pour les « Kiwis » tels qu’on les surnomme : monter de nouveau sur le podium olympique après douze ans de disette (bronze par équipe à Londres en 2012). Hébergés dans la Cité Pontavice L’équipe néo-zélandaise est la première à profiter des logements flambant neufs créés à la Cité Pontavice. Ces anciens logements de gardes des Haras nationaux, situés à quelques centaines de mètres du PISE sur la route d’Argentan, ont été entièrement réhabilités et aménagés afin d’offrir là aussi tout le confort nécessaire. Cavaliers, grooms, encadrement vivrons ainsi en communauté tout au long de leur séjour, un paramètre important dans l’établissement d’un bon esprit d’équipe. A partir du 25 juillet, la Cité Pontavice sera ensuite ouverte à la réservation pour les vacanciers de passage, puis à la rentrée, accueillera également les étudiants de l’Ecole du Pin et du nouveau campus de Goustranville.

L’ANTISÈCHE

Pour être incollable sur le concours complet néo-zélandais !

Médailles néo-zélandaises aux JO

> Individuelles • Or individuel : Los Angeles 1984 et Seoul 1988 (Mark Todd avec Charisma), Atlanta 1996 (Blyth Tait sur Ready Teddy) • Argent individuel : Atlanta 1996 (Sally Clark sur Squirrel Hill) • Bronze individuel : Barcelone 1992 (Blyth Tait sur Messiah), Sydney 2000 (Mark Todd sur Eyespy II)

> Equipe • Argent par équipe : Barcelone 1992 • Bronze par équipe : Atlanta 1996, Londres 2012 (équipe où figurait Jonelle Price – dans la longue liste 2024 – et Jonathan Paget, désormais directeur du haut niveau)

> Mark Todd (aujourd’hui retraité du sport) 7ème cavalier le plus médaillé de l’histoire des JO, toutes disciplines confondues (6 médailles, dont 2 d’or, 1 d’argent et 3 de bronze).

Palmarès des sélectionnés

Clarke JOHNSTONE – 37 ans – 30ème mondial
> 6ème indiv. et 4ème par équipe JO Rio 2016
> Médaillé de bronze par équipe aux Championnats du Monde de Pratoni Del Vivaro (ITA) 2022 et de Lexington (USA) 2010
> Son cheval MENLO PARK : hongre de 14 ans né en Grande-Bretagne chez Mme Serena Vitalini, inscrit au stud-book du SHBGB, par Berlin et Faerie Queen par Rock King. Propriété de Jean, Rob et Clarke Johnstone.

Jonelle PRICE – 43 ans – 8ème mondiale
> A participé aux JO de Londres 2012, Rio 2016 et Tokyo 2021
> Médaillé de bronze par équipe JO Londres 2012
> 11ème individuelle JO Tokyo 2021
> A participé 3 fois aux Championnats du Monde : Caen 2014 (4ème indiv.), Tryon 2018 et Pratoni Del Vivaro 2022 (bronze par équipe, 10ème indiv.)
> Son cheval HIARADO : jument bai de 12 ans née aux Pays-Bas, inscrite au stud-book néerlandais KWPN, par Diarado et Ubiloa par Ekstein. Propriété de David et Karie Thomson.

Tim PRICE – 45 ans – 9ème mondial
> A participé aux JO de Rio 2016 et Tokyo 2021
> A participé 3 fois aux Championnats du Monde : Caen 2014, Tryon 2018 (8ème indiv.) et Pratoni Del Vivaro 2022 (bronze par équipe et indiv. avec FALCO)
> Son cheval FALCO : hongre bai de 15 ans, inscrit au stud-book Hanovrien, né chez Norbert Nowak, par Cardenio 2 et Witta par Weinberg. Propriété de Sue Benson et Tim Price.

Réserviste : Caroline Powell – 51 ans – 23ème mondiale
> A participé aux JO de Pékin 2008 et Londres 2012
> Médaillée de bronze par équipe JO Londres 2012
> A participé 2 fois aux Championnats du Monde : Aix-la-Chapelle 2006 et Lexington 2010
> Vainqueur du mythique CCI5*- L de Badminton (GBR) 2024 !
> Son cheval GREENACRES SPECIAL CAVALIER : jument bai de 11 ans, inscrite au stud-book ISH (Irish Sport Horse), née chez Michael Callery, par Cavalier Royale et Greenacress Touch par Touchdown. Propriété de Chris et Michelle Mann, et de sa cavalière.

La flamme olympique au pas Espagnol

La flamme olympique au pas Espagnol

Communiqué R&B Presse

À 88 ans, Yves Bienaimé, l’écuyer fondateur du musée vivant du Cheval et ancien cavalier de concours complet, a été le premier relayeur de la flamme olympique à Chantilly ce matin. Un relais d’environ 200 m. Court ? Pas vraiment quand on sait que ce cavalier, qui chaque jour, monte toujours à cheval, a fait tenir le pas espagnol à son Lusitanien Lotus sur toute la distance. Un beau moment d’émotion olympique.