Equita Lyon 2024, la billetterie du Lyon Western Horse Show est ouverte !

Equita Lyon 2024, la billetterie du Lyon Western Horse Show est ouverte !

SAMEDI 2 NOVEMBRE 2024,
L’EQUITA LYON WESTERN HORSE SHOW, ÉPICENTRE DU REINING INTERNATIONAL

Du beau sport et du spectacle. Voilà ce à quoi auront droit les spectateurs rassemblés dans le Pôle Western d’Equita Lyon autour de la carrière Oklahoma le 2 novembre prochain. Année après année, l’Equita Lyon Western Horse Show s’est imposé comme l’un des plus beaux événements européens de reining. Et l’édition 2024 ne fera pas exception, loin de là !

Déjà fier d’accueillir depuis 2017 le Derby Européen NRHA, le salon lyonnais continue de s’ouvrir encore davantage au reining mondial. Pour la deuxième année consécutive l’Equita Lyon Western Horse Show se fait hôte de l’unique épreuve qualificative hors USA pour la compétition la mieux dotée de l’histoire pour cette discipline : le mythique The Run For A Million 2025* !

À n’en pas douter, les meilleurs cavaliers de reining présents comme chaque année à Lyon pour le Derby Européen NRHA auront à cœur de tenter d’arracher une qualification pour la finale de The Run For A Million qui aura lieu à Las Vegas en août 2025.

Prenez part à ce rendez-vous historique du reining européen qui associe deux des épreuves parmi les plus prestigieuses. Un grand moment de sport en perspective qui fera vibrer tous les passionnés et amateurs de la discipline, mais pas seulement… Car c’est à un véritable show à l’américaine ponctué d’animations dans une ambiance made in USA que tout le Pôle Western d’Equita Lyon vous convie ! Soyez des nôtres ! La billetterie pour assister à la finale du Derby Européen NRHA Open et à la qualification The Run For A Million est désormais ouverte !

*Qualification The Run For A Million, Section 2 et 3. Certains cavaliers TRFAM sont susceptibles de concourir lors de la Section 1.

THE RUN FOR A MILLION : LE DÉFI DE TOUS LES POSSIBLES

1 million de dollars ! C’est la somme invraisemblable que remportera le grand vainqueur de la finale de The Run For A Million en août 2025 à Las Vegas. La plus grosse dotation de l’histoire du reining ! Et le rêve peut faire briller les yeux de tous les cavaliers, puisqu’il n’est pas besoin d’être professionnel pour se qualifier : la compétition est ouverte aux amateurs ! Mais avant d’arriver à Las Vegas, il faudra néanmoins tout donner, car seuls les seize meilleurs cavaliers sont retenus à l’issue des épreuves qualificatives qui se disputent aux États-Unis… et à Lyon.

EQUITA LYON WESTERN HORSE SHOW ET LA NRHA : UNE CONFIANCE RENOUVELÉE

Depuis qu’il a accueilli sa première finale du Derby Européen NRHA en 2017, l’Equita Lyon Western Horse Show ne cesse de s’affirmer comme un rendez-vous incontournable de l’équitation western en Europe, prisé par les plus talentueux cavaliers du continent qui présentent à Lyon leurs meilleurs chevaux de cinq, six, sept et huit ans. Portés par ces belles années de collaboration réussie et d’entente parfaite, un partenariat fort s’est noué entre les équipes lyonnaises et la NRHA qui régit le reining au niveau mondial. En 2024, cette instance a ainsi renouvelé sa confiance dans les équipes de l’Equita Western Horse Show en installant l’Euro Derby à Lyon pour les cinq prochaines années. Une occasion pour le public toujours plus nombreux de continuer de s’ébahir devant les incroyables performances de l’élite de la discipline sur la carrière lyonnaise.

LE REINING : QU’EST CE QUE C’EST ?

Elle est probablement la plus connue des disciplines de l’équitation western. Pas de veaux à trier, pas de tonneaux autour desquels tourner… Le reining met en avant le niveau de dressage du cheval, son calme et sa réactivité. Tourner court, accélérer, ralentir, repartir… Le couple cavalier-cheval doit effectuer une série de figures imposées parmi lesquelles des demi-tours au galop appelés « roll-back », d’impressionnants arrêts glissés ou « slidding stop » et de spectaculaires pirouettes à 360° dites « spin ». Le but du jeu réside dans la parfaite exécution de ces mouvements, les deux rênes quasiment détendues dans une main et avec la plus grande discrétion des aides possible. Autant d’éléments qui font que le reining apparaît comme la version western du dressage. A cela près que pendant une compétition de reining, si le cheval est calme sur la carrière, dans les tribunes, l’ambiance est bouillonnante et les « yeeaaah » des spectateurs participent à la musique de l’épreuve.

Au Pôle Western d’Equita, il y a du reining, certes, mais il n’y a pas que cela ! La compétition bat son plein pendant les cinq jours du salon sur les trois carrières de l’Equita Lyon Western Horse Show avec des épreuves de niveau international, national mais également le circuit régional d’équitation western. Petit glossaire non exhaustif pour vous y retrouver parmi ces disciplines venues d’outre-Atlantique…

COUPE D’EUROPE DE BARREL RACING ET DE POLE BENDING

Souvent associées, le Pole Bending et le Barrel racing sont deux épreuves de vitesse. Dans la première il faut effectuer une sorte de slalom aller-retour autour de 6 piquets tandis que dans la seconde, il s’agit de contourner trois tonneaux disposés en triangle. Deux épreuves où les chevaux filent à des vitesses impressionnantes.

EQUITA LYON RANCH SORTING

Directement inspiré du travail des cowboys, le ranch sorting est une épreuve au cours de laquelle deux cavaliers et leurs montures doivent faire passer jusqu’à 10 veaux d’un cercle à un autre, le tout dans un ordre bien précis. Une impressionnante démonstration d’habileté et de connexion cavalier-cheval

MOUNTAIN TRAIL

Cette discipline se rapproche le plus de l’équitation d’extérieur. Il s’agit pour le cavalier et sa monture d’effectuer un parcours composé d’obstacles naturels qui pourraient être rencontrés en extérieur, le tout dans le calme. Cette discipline vise à mettre en avant la relation de confiance établie entre le cheval et son cavalier. De nombreuses autres disciplines sont à découvrir en compétition ou en démonstration sur les 3 carrières du Pôle Western d’Equita Lyon dans le hall 6.

Billetterie

 J-50 : le Jumping international de Saint-Lô revient du 24 au 27 octobre 2024

 J-50 : le Jumping international de Saint-Lô revient du 24 au 27 octobre 2024

J-50

Le Jumping international de Saint-Lô revient du 24 au 27 octobre 2024

Le jumping international de Saint-Lô, qui se tiendra du jeudi 24 au dimanche 27 octobre au Pôle Hippique, revient cette année pour sa 26ème édition. Au fil des ans, ce jumping est devenu un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’équitation en Normandie. Cet événement, organisé par Saint-Lô Cheval Organisation, rassemble chaque année des cavaliers et chevaux de renommée mondiale promettant des moments d’excellence, de compétition et de spectacle inoubliable.

“Sportivement parlant, c’est le plus gros concours de Normandie. Les plus grands viennent se préparer avant le CSI 5* d’Équita Lyon” Jean-Claude HEURTAUX , président de Saint-Lô Cheval Organisation

Les plus grands noms

Les années précédentes, certains des meilleurs cavaliers internationaux ont participé au jumping : le n°1 mondial Henrick Von Eckermann, les champions olympiques Steve Guerdat et Scott Brash, Marlon Modolo Zanotelli, Bertram et Harry Allen, Philipp Weishaupt, Pieter Devos, Denis Lynch, Wilm Vermeir…    
Mais aussi les français Julien Epaillard, Kevin Staut, Pénélope Leprevost, Jeanne Sadran, Gregory Cottard, Olivier Perreau, Edward Levy, Julien Anquetin, Roger-Yves Bost, Simon Delestre…

Qui succédera à Julien Anquetin et Blood Diamond du Pont, sacrés vainqueurs du CSI**** en 2023 ?

« Au lendemain des Jeux Olympiques et avec une médaille de bronze pour notre équipe française en saut d’obstacles, l’équitation a fait partie des sports qui ont brillé cet été. Le public pourra revoir de nombreux cavaliers au Pôle Hippique cet automne » poursuit Jean-Claude Heurtaux.

Saint-Lô après Versailles

Le Jumping International de Saint-Lô collectionne les interactions avec les Jeux Olympiques de Paris en dehors des cavaliers présents. L’entretien de la piste du Pôle Hippique est réalisé par Normandie drainage, société normande, qui a aménagé le site de Versailles dont la création des carrières pour le saut d’obstacles lors des Jeux Olympiques.

Le chef de piste Grégory Bodo a également conçu les parcours des épreuves de saut d’obstacles des Jeux olympiques de Paris vu par des milliers de téléspectateurs cet été.

Julien Epaillard, parrain du Jumping International de Saint-Lô

Il est manchois, 5ème  au classement mondial et médaille de bronze en équipe lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. « C’est un fidèle du Jumping International de Saint-Lô, il a remporté trois éditions d’affilée (2020- 2021-2022 ) depuis la création du CSI**** en 2020. Il est resté très attaché à ses racines, ce titre lui revient naturellement », précise Jean-Claude Heurtaux.

Le cavalier, médaillé olympique, a également confirmé sa participation cette année au saut d’obstacles.

Quatre jours de compétitions et trois soirées de ventes NASH

Le jumping international de Saint-Lô attire chaque année un public de passionnés, de familles et d’amateurs d’équitation, offrant une opportunité unique d’assister aux épreuves de saut d’obstacles de haut niveau.    
Au programme, quatre jours de compétitions avec 16 épreuves sur trois niveaux, CSI 4*, CSI 2* et CSI 1*, dont les « Ranking » qui comptent pour le classement mondial des cavaliers.      

Le programme complet des épreuves sera disponible en octobre.

L’agence NASH organise trois soirées de ventes aux enchères Élite de chevaux de sport le vendredi, le samedi et le dimanche et la foire aux foals d’automne de Cheval Normandie se déroulera le samedi matin en extérieur (carrière Normandie 2014). Ces temps de commercialisation seront l’occasion pour les intéressés d’acquérir leur perle rare de demain.

Ouverture de la billetterie en ligne le 16 septembre

Le Jumping International de Saint-Lô est accessible sur billets et le nombre de places est limité dans le Pôle Hippique. Pour faciliter la venue des visiteurs, une billetterie en ligne ouvrira dès le 16 septembre prochain sur www.csi-saintlo.com et permettra à chacun de réserver ses places pour pouvoir assister au jumping en toute tranquillité.

« Le dimanche est une journée très prise car il se termine sur le grand prix du CSI**** mais les autres jours sont tout aussi intéressants. Nous aurons des épreuves Longines Ranking qui permettent aux cavaliers de remporter des points pour le classement mondial tous les jours » conclut Jean-Claude Heurtaux.

Comme chaque année, le jeudi 24 octobre sera gratuit pour les cavaliers licenciés dans un club de la Manche (sur présentation d’un justificatif).

Informations pratiques

– Dates : du 24 au 27 octobre 2024  
– Lieu : au Pôle Hippique de Saint-Lô  
– Billetterie : ouverture de la billetterie en ligne lundi 16 septembre / www.csi-saintlo.com

Pour plus d’informations, veuillez visiter notre site web :www.csi-saintlo.com 

L’équipe néo-zélandaise de concours complet au Pin

L’équipe néo-zélandaise de concours complet au Pin

Du 15 au 24 juillet, le Pôle International de Sports Equestres du Haras national du Pin (Orne, Normandie) accueille l’équipe néo-zélandaise de concours complet dans le cadre de sa préparation en vue des Jeux Olympiques de Paris. Une délégation composée d’une vingtaine de personnes, dont les quatre cavaliers sélectionnés, bénéficie ainsi des infrastructures exceptionnelles, un atout dans sa quête d’une médaille. 

Sur la route vers Paris, la Nouvelle-Zélande a choisi le Pôle International de Sports Equestres. L’Orne et la Normandie, terres d’excellence sportive ? Le choix de l’une des meilleures nations équestres au monde le confirme : l’équipe néo-zélandaise de concours complet d’équitation a posé ses bagages au Pôle International de Sports Equestres pour une semaine. Objectif : peaufiner les ultimes réglages sur les trois tests que comporte la discipline et ainsi, optimiser les chances de médailles lors de l’échéance majeure de l’année. En effet, l’un des atouts majeurs du site est de disposer d’infrastructures permettant aux athlètes, chevaux comme cavaliers, de s’entraîner aussi bien en dressage, cross-country et saut d’obstacles dans un confort optimal. Pour la première et la dernière disciplines, les pistes subirriguées du PISE apportent entière satisfaction aux compétiteurs, tandis que le parc du Hautbois offre un terrain idéal pour le travail sur les obstacles de cross. Une toute nouvelle piste de galop en ligne droite a même été construite dans cette zone afin de permettre aux cavaliers de travailler la condition de leurs montures. Une équipe solide Les cavaliers de concours complet intégreront une délégation olympique néo-zélandaise de près de 200 athlètes répartis dans 22 sports distincts. L’une des particularités de ce groupe est de respecter une parfaite parité, comme d’ailleurs au sein de cette équipe accueillie au Haras national du Pin. L’équipe retenue par la Fédération Equestre Néo-zélandaise (Equestrian Sports New Zealand) se compose donc de : > Clarke Johnstone & Menlo Park > Jonelle Price & Hiarado > Tim Price & Falco > Réserviste (présente au PISE) : Caroline Powell & Greenacres Special Cavaliers

Trois d’entre eux ont déjà foulé le sol ornais à l’occasion de compétitions internationales. Ils sont placés sous la direction de Jonathan Paget, Directeur Général du Haut Niveau et ancien cavalier international (il participa aux JEM 2014), et de Sam Griffiths, entraîneur principal et lui-même cavalier. Des entraîneurs spécifiques pour le dressage et le saut d’obstacles sont également sollicités durant ce stage de préparation. L’épreuve olympique débutera samedi 27 juillet par le dressage, se poursuivra par le cross dimanche 28 juillet avant de se terminer lundi 29 juillet par le saut d’obstacles. L’enjeu est énorme pour les « Kiwis » tels qu’on les surnomme : monter de nouveau sur le podium olympique après douze ans de disette (bronze par équipe à Londres en 2012). Hébergés dans la Cité Pontavice L’équipe néo-zélandaise est la première à profiter des logements flambant neufs créés à la Cité Pontavice. Ces anciens logements de gardes des Haras nationaux, situés à quelques centaines de mètres du PISE sur la route d’Argentan, ont été entièrement réhabilités et aménagés afin d’offrir là aussi tout le confort nécessaire. Cavaliers, grooms, encadrement vivrons ainsi en communauté tout au long de leur séjour, un paramètre important dans l’établissement d’un bon esprit d’équipe. A partir du 25 juillet, la Cité Pontavice sera ensuite ouverte à la réservation pour les vacanciers de passage, puis à la rentrée, accueillera également les étudiants de l’Ecole du Pin et du nouveau campus de Goustranville.

L’ANTISÈCHE

Pour être incollable sur le concours complet néo-zélandais !

Médailles néo-zélandaises aux JO

> Individuelles • Or individuel : Los Angeles 1984 et Seoul 1988 (Mark Todd avec Charisma), Atlanta 1996 (Blyth Tait sur Ready Teddy) • Argent individuel : Atlanta 1996 (Sally Clark sur Squirrel Hill) • Bronze individuel : Barcelone 1992 (Blyth Tait sur Messiah), Sydney 2000 (Mark Todd sur Eyespy II)

> Equipe • Argent par équipe : Barcelone 1992 • Bronze par équipe : Atlanta 1996, Londres 2012 (équipe où figurait Jonelle Price – dans la longue liste 2024 – et Jonathan Paget, désormais directeur du haut niveau)

> Mark Todd (aujourd’hui retraité du sport) 7ème cavalier le plus médaillé de l’histoire des JO, toutes disciplines confondues (6 médailles, dont 2 d’or, 1 d’argent et 3 de bronze).

Palmarès des sélectionnés

Clarke JOHNSTONE – 37 ans – 30ème mondial
> 6ème indiv. et 4ème par équipe JO Rio 2016
> Médaillé de bronze par équipe aux Championnats du Monde de Pratoni Del Vivaro (ITA) 2022 et de Lexington (USA) 2010
> Son cheval MENLO PARK : hongre de 14 ans né en Grande-Bretagne chez Mme Serena Vitalini, inscrit au stud-book du SHBGB, par Berlin et Faerie Queen par Rock King. Propriété de Jean, Rob et Clarke Johnstone.

Jonelle PRICE – 43 ans – 8ème mondiale
> A participé aux JO de Londres 2012, Rio 2016 et Tokyo 2021
> Médaillé de bronze par équipe JO Londres 2012
> 11ème individuelle JO Tokyo 2021
> A participé 3 fois aux Championnats du Monde : Caen 2014 (4ème indiv.), Tryon 2018 et Pratoni Del Vivaro 2022 (bronze par équipe, 10ème indiv.)
> Son cheval HIARADO : jument bai de 12 ans née aux Pays-Bas, inscrite au stud-book néerlandais KWPN, par Diarado et Ubiloa par Ekstein. Propriété de David et Karie Thomson.

Tim PRICE – 45 ans – 9ème mondial
> A participé aux JO de Rio 2016 et Tokyo 2021
> A participé 3 fois aux Championnats du Monde : Caen 2014, Tryon 2018 (8ème indiv.) et Pratoni Del Vivaro 2022 (bronze par équipe et indiv. avec FALCO)
> Son cheval FALCO : hongre bai de 15 ans, inscrit au stud-book Hanovrien, né chez Norbert Nowak, par Cardenio 2 et Witta par Weinberg. Propriété de Sue Benson et Tim Price.

Réserviste : Caroline Powell – 51 ans – 23ème mondiale
> A participé aux JO de Pékin 2008 et Londres 2012
> Médaillée de bronze par équipe JO Londres 2012
> A participé 2 fois aux Championnats du Monde : Aix-la-Chapelle 2006 et Lexington 2010
> Vainqueur du mythique CCI5*- L de Badminton (GBR) 2024 !
> Son cheval GREENACRES SPECIAL CAVALIER : jument bai de 11 ans, inscrite au stud-book ISH (Irish Sport Horse), née chez Michael Callery, par Cavalier Royale et Greenacress Touch par Touchdown. Propriété de Chris et Michelle Mann, et de sa cavalière.

La flamme olympique au pas Espagnol

La flamme olympique au pas Espagnol

Communiqué R&B Presse

À 88 ans, Yves Bienaimé, l’écuyer fondateur du musée vivant du Cheval et ancien cavalier de concours complet, a été le premier relayeur de la flamme olympique à Chantilly ce matin. Un relais d’environ 200 m. Court ? Pas vraiment quand on sait que ce cavalier, qui chaque jour, monte toujours à cheval, a fait tenir le pas espagnol à son Lusitanien Lotus sur toute la distance. Un beau moment d’émotion olympique. 

Une histoire de filles et premier succès brésilien à Chantilly

Une histoire de filles et premier succès brésilien à Chantilly

Communiqué R&B Presse, Chantilly, samedi 13 juillet 2024

Un « gros » Grand Prix de Chantilly avec 50 candidats au départ et seulement cinq barragistes. Le parcours du chef de piste olympique Gregory Bodo n’aura pas été très indulgent et cela donne d’autant plus d’éclat à la victoire de la Brésilienne Luciana Lossio et sa jument de 14 ans, Lady Louise Jmen devant des tribunes pleines. Une épreuve de prestige bien ancrée dans les agendas des afficionados du saut d’obstacles.

Treize obstacles au programme du premier tour, dont un double et un triple, le tout culminant à un bon mètre cinquante. Une première manche « divisée » en deux parties, car, en raison de l’état du sol malmené par les intempéries, certains obstacles ont dû être déplacés, ce qui a conduit à une nouvelle reconnaissance du parcours pour les vingt-cinq derniers concurrents d’une liste de départ de cinquante cavaliers. Pourtant, malgré ses 16 points avec Equine America Unick du Francport, John Whitaker ne voulait pas forcément accabler le terrain : « Je ne pense pas que ce sol soit si mauvais, mais aujourd’hui, les gens sont un peu trop gâtés et habitués à des pistes trop parfaites ».

Luciana Lossio : “gagner devant un tel décor, c’est incroyable”. © Cecile Sablayrolles

Ce rééquilibrage des chances aura permis d’ajouter deux nouveaux sans-fautes aux trois de la première partie, et ils étaient donc cinq candidats à la victoire, dont quatre femmes, à en découdre sur les sept obstacles du barrage. Quel que soit le début de l’histoire, le barrage d’un Grand Prix est toujours un grand moment et celui-ci n’a pas failli à la règle. Premier sans-faute de la première manche, une semaine après sa première victoire en 5*, la Française Ines Joly, a doublé la mise avec un deuxième sans-faute de Platini De Kalvarie. Le premier chrono était « posé », mais l’Américaine Alise Oken et Gervera l’améliorait aussitôt de quelques centièmes. Le Français Valentin Besnard avec Diamantina Beaufour sortait du débat qui ne devait être finalement qu’une affaire de femme. La Nordiste Juliette Faligot et sa bondissante Arqana De Riverland prenaient à son tour le commandement. Mais il était écrit que la victoire dans ce deuxième Grand Prix de Chantilly Classic était destinée au Brésil. Sans véritable plan, « j’ai seulement galopé et galopé », Luciana Lossio et Lady Louise Jmen ont mis tout le monde d’accord avec un écart de plus de deux secondes ! « C’est ma plus belle victoire et elle prend encore plus de dimension dans ce lieu extraordinaire, entre ces deux palais. C’est incroyable, je suis tellement heureuse. C’est la première fois que je suis ici et c’est comme un rêve devenu réalité ». À vrai dire, cette victoire n’est pas complètement une surprise, car, même si elle n’évolue sur le circuit international que depuis trois ans, la Brésilienne de 49 ans et sa géniale jument baie comptent déjà de beaux succès en CSI 5*, notamment une victoire dans le Grand Prix de Wellington, en Floride, au printemps dernier. Établie provisoirement en Belgique, Luciana va maintenant rentrer au Brésil… avec des étoiles plein les yeux.

Tribunes pleines à Chantilly pour salier la première victoire brésilienne sur la piste des Grandes écuries © Cecile Sablayrolles

Verte victoire sur l’herbe d’Aix-la-Chapelle

Verte victoire sur l’herbe d’Aix-la-Chapelle

Communiqué R&B Presse, jeudi 4 juillet 2024

Une Coupe des Nations Mercedes-Benz sur l’immense stade de la Soers revêt une autre dimension. Une ambiance comme nulle part ailleurs, des émotions amplifiées par les plus de 40 000 spectateurs qui bondent les tribunes. Alors, remporter cette épreuve dans cet endroit mythique a une saveur particulière. Un bonheur que l’Irlande n’avait plus connu depuis 2010. Et la deuxième place que le Mexique a pu partager aujourd’hui avec la Grande-Bretagne semblait avoir tout autant un goût de victoire pour cette nation d’Amérique centrale particulièrement en forme à quelques semaines des Jeux olympiques.

Même si le parcours de Frank Rothenberger pouvait sembler assez simple jeudi soir avec onze doubles sans-faute, le scénario n’en fut pas moins haletant. Une première manche avec cinq équipes à avoir réalisé le score parfait et trois autres à 4 points : rien n’était joué. La France faisait partie de ces qualifiées pour la seconde manche, sauvée sur le fil par Kevin Staut et Visconti du Telman qui effaçaient le 8 points d’Aurélien Leroy et Croqsel de Blaignac avant le 4 points d’Olivier Robert et Iglesias D.V, tout cela après le superbe sans-faute de François-Xavier Boudant et Brazyl du Mezel. Exploit qu’il renouvelait en seconde manche : un couple solide. Mais la France terminera septième.
 
Tout n’avait pourtant pas vraiment bien commencé pour l’Irlande. Premier à partir avec Vistogrand, Denis Lynch s’est un peu écrasé sur le tout premier obstacle avant de redresser la barre avec superbe pour ne plus toucher un seul obstacle jusqu’à la fin de l’épreuve : « C’était comme si en football, on se prenait un carton jaune dès la première minute, mais je savais que j’avais une équipe solide derrière moi et que mes coéquipiers allaient m’épauler. Alors, non, cela ne m’a pas déstabilisé, je me suis repris et après, nous avons aligné six sans-faute ». Car Cian O’Connor n’a pas eu besoin de repartir en seconde manche, la victoire étant déjà assurée : « C’est toujours un grand moment de gagner ici, se réjouissait O’Connor. Cet endroit est tellement exceptionnel. Le lundi, quand j’arrive ici, je me sens rajeunir… d’autant que je faisais déjà partie de l’équipe victorieuse il y a quatorze ans ».
 
Grande soirée pour le Mexique, invitée exceptionnelle de cette Coupe des Nations Mercedes-Benz. Une équipe en grande forme en ce moment, mais qui n’est pas qualifiée pour la Ligue des nations et le CHIO d’Aix-la-Chapelle avait tenu à lui offrir cette place à un mois de Paris 2024. Avec cette deuxième place, le Mexique a parfaitement honoré cette invitation  : « Concourir ici, dans ce stade, cela me donne toujours la chair de poule, jubilait Federico Fernandez. Se retrouver ainsi sur le podium, c’est un moment que nous ne sommes pas près d’oublier. C’est la meilleure performance mexicaine de tous les temps ici, à Aix-la-Chapelle ».
 
La Grande-Bretagne, avec le même score de 4 points, complétait ce podium à la troisième place avec notamment un double sans-faute de Ben Maher et le Selle français Dallas Vegas Batilly et de Scott Brash et Hello Jefferson, comme l’an dernier. Mais il est vrai que ce stade si particulier réussit plutôt bien au Britannique qui y avait remporté le Rolex Grand Prix en 2015 avant de s’envoler vers le seul Rolex Grand Slam of Showjumping de l’histoire.