L’équipe néo-zélandaise de concours complet au Pin

L’équipe néo-zélandaise de concours complet au Pin

Du 15 au 24 juillet, le Pôle International de Sports Equestres du Haras national du Pin (Orne, Normandie) accueille l’équipe néo-zélandaise de concours complet dans le cadre de sa préparation en vue des Jeux Olympiques de Paris. Une délégation composée d’une vingtaine de personnes, dont les quatre cavaliers sélectionnés, bénéficie ainsi des infrastructures exceptionnelles, un atout dans sa quête d’une médaille. 

Sur la route vers Paris, la Nouvelle-Zélande a choisi le Pôle International de Sports Equestres. L’Orne et la Normandie, terres d’excellence sportive ? Le choix de l’une des meilleures nations équestres au monde le confirme : l’équipe néo-zélandaise de concours complet d’équitation a posé ses bagages au Pôle International de Sports Equestres pour une semaine. Objectif : peaufiner les ultimes réglages sur les trois tests que comporte la discipline et ainsi, optimiser les chances de médailles lors de l’échéance majeure de l’année. En effet, l’un des atouts majeurs du site est de disposer d’infrastructures permettant aux athlètes, chevaux comme cavaliers, de s’entraîner aussi bien en dressage, cross-country et saut d’obstacles dans un confort optimal. Pour la première et la dernière disciplines, les pistes subirriguées du PISE apportent entière satisfaction aux compétiteurs, tandis que le parc du Hautbois offre un terrain idéal pour le travail sur les obstacles de cross. Une toute nouvelle piste de galop en ligne droite a même été construite dans cette zone afin de permettre aux cavaliers de travailler la condition de leurs montures. Une équipe solide Les cavaliers de concours complet intégreront une délégation olympique néo-zélandaise de près de 200 athlètes répartis dans 22 sports distincts. L’une des particularités de ce groupe est de respecter une parfaite parité, comme d’ailleurs au sein de cette équipe accueillie au Haras national du Pin. L’équipe retenue par la Fédération Equestre Néo-zélandaise (Equestrian Sports New Zealand) se compose donc de : > Clarke Johnstone & Menlo Park > Jonelle Price & Hiarado > Tim Price & Falco > Réserviste (présente au PISE) : Caroline Powell & Greenacres Special Cavaliers

Trois d’entre eux ont déjà foulé le sol ornais à l’occasion de compétitions internationales. Ils sont placés sous la direction de Jonathan Paget, Directeur Général du Haut Niveau et ancien cavalier international (il participa aux JEM 2014), et de Sam Griffiths, entraîneur principal et lui-même cavalier. Des entraîneurs spécifiques pour le dressage et le saut d’obstacles sont également sollicités durant ce stage de préparation. L’épreuve olympique débutera samedi 27 juillet par le dressage, se poursuivra par le cross dimanche 28 juillet avant de se terminer lundi 29 juillet par le saut d’obstacles. L’enjeu est énorme pour les « Kiwis » tels qu’on les surnomme : monter de nouveau sur le podium olympique après douze ans de disette (bronze par équipe à Londres en 2012). Hébergés dans la Cité Pontavice L’équipe néo-zélandaise est la première à profiter des logements flambant neufs créés à la Cité Pontavice. Ces anciens logements de gardes des Haras nationaux, situés à quelques centaines de mètres du PISE sur la route d’Argentan, ont été entièrement réhabilités et aménagés afin d’offrir là aussi tout le confort nécessaire. Cavaliers, grooms, encadrement vivrons ainsi en communauté tout au long de leur séjour, un paramètre important dans l’établissement d’un bon esprit d’équipe. A partir du 25 juillet, la Cité Pontavice sera ensuite ouverte à la réservation pour les vacanciers de passage, puis à la rentrée, accueillera également les étudiants de l’Ecole du Pin et du nouveau campus de Goustranville.

L’ANTISÈCHE

Pour être incollable sur le concours complet néo-zélandais !

Médailles néo-zélandaises aux JO

> Individuelles • Or individuel : Los Angeles 1984 et Seoul 1988 (Mark Todd avec Charisma), Atlanta 1996 (Blyth Tait sur Ready Teddy) • Argent individuel : Atlanta 1996 (Sally Clark sur Squirrel Hill) • Bronze individuel : Barcelone 1992 (Blyth Tait sur Messiah), Sydney 2000 (Mark Todd sur Eyespy II)

> Equipe • Argent par équipe : Barcelone 1992 • Bronze par équipe : Atlanta 1996, Londres 2012 (équipe où figurait Jonelle Price – dans la longue liste 2024 – et Jonathan Paget, désormais directeur du haut niveau)

> Mark Todd (aujourd’hui retraité du sport) 7ème cavalier le plus médaillé de l’histoire des JO, toutes disciplines confondues (6 médailles, dont 2 d’or, 1 d’argent et 3 de bronze).

Palmarès des sélectionnés

Clarke JOHNSTONE – 37 ans – 30ème mondial
> 6ème indiv. et 4ème par équipe JO Rio 2016
> Médaillé de bronze par équipe aux Championnats du Monde de Pratoni Del Vivaro (ITA) 2022 et de Lexington (USA) 2010
> Son cheval MENLO PARK : hongre de 14 ans né en Grande-Bretagne chez Mme Serena Vitalini, inscrit au stud-book du SHBGB, par Berlin et Faerie Queen par Rock King. Propriété de Jean, Rob et Clarke Johnstone.

Jonelle PRICE – 43 ans – 8ème mondiale
> A participé aux JO de Londres 2012, Rio 2016 et Tokyo 2021
> Médaillé de bronze par équipe JO Londres 2012
> 11ème individuelle JO Tokyo 2021
> A participé 3 fois aux Championnats du Monde : Caen 2014 (4ème indiv.), Tryon 2018 et Pratoni Del Vivaro 2022 (bronze par équipe, 10ème indiv.)
> Son cheval HIARADO : jument bai de 12 ans née aux Pays-Bas, inscrite au stud-book néerlandais KWPN, par Diarado et Ubiloa par Ekstein. Propriété de David et Karie Thomson.

Tim PRICE – 45 ans – 9ème mondial
> A participé aux JO de Rio 2016 et Tokyo 2021
> A participé 3 fois aux Championnats du Monde : Caen 2014, Tryon 2018 (8ème indiv.) et Pratoni Del Vivaro 2022 (bronze par équipe et indiv. avec FALCO)
> Son cheval FALCO : hongre bai de 15 ans, inscrit au stud-book Hanovrien, né chez Norbert Nowak, par Cardenio 2 et Witta par Weinberg. Propriété de Sue Benson et Tim Price.

Réserviste : Caroline Powell – 51 ans – 23ème mondiale
> A participé aux JO de Pékin 2008 et Londres 2012
> Médaillée de bronze par équipe JO Londres 2012
> A participé 2 fois aux Championnats du Monde : Aix-la-Chapelle 2006 et Lexington 2010
> Vainqueur du mythique CCI5*- L de Badminton (GBR) 2024 !
> Son cheval GREENACRES SPECIAL CAVALIER : jument bai de 11 ans, inscrite au stud-book ISH (Irish Sport Horse), née chez Michael Callery, par Cavalier Royale et Greenacress Touch par Touchdown. Propriété de Chris et Michelle Mann, et de sa cavalière.

La flamme olympique au pas Espagnol

La flamme olympique au pas Espagnol

Communiqué R&B Presse

À 88 ans, Yves Bienaimé, l’écuyer fondateur du musée vivant du Cheval et ancien cavalier de concours complet, a été le premier relayeur de la flamme olympique à Chantilly ce matin. Un relais d’environ 200 m. Court ? Pas vraiment quand on sait que ce cavalier, qui chaque jour, monte toujours à cheval, a fait tenir le pas espagnol à son Lusitanien Lotus sur toute la distance. Un beau moment d’émotion olympique. 

Une histoire de filles et premier succès brésilien à Chantilly

Une histoire de filles et premier succès brésilien à Chantilly

Communiqué R&B Presse, Chantilly, samedi 13 juillet 2024

Un « gros » Grand Prix de Chantilly avec 50 candidats au départ et seulement cinq barragistes. Le parcours du chef de piste olympique Gregory Bodo n’aura pas été très indulgent et cela donne d’autant plus d’éclat à la victoire de la Brésilienne Luciana Lossio et sa jument de 14 ans, Lady Louise Jmen devant des tribunes pleines. Une épreuve de prestige bien ancrée dans les agendas des afficionados du saut d’obstacles.

Treize obstacles au programme du premier tour, dont un double et un triple, le tout culminant à un bon mètre cinquante. Une première manche « divisée » en deux parties, car, en raison de l’état du sol malmené par les intempéries, certains obstacles ont dû être déplacés, ce qui a conduit à une nouvelle reconnaissance du parcours pour les vingt-cinq derniers concurrents d’une liste de départ de cinquante cavaliers. Pourtant, malgré ses 16 points avec Equine America Unick du Francport, John Whitaker ne voulait pas forcément accabler le terrain : « Je ne pense pas que ce sol soit si mauvais, mais aujourd’hui, les gens sont un peu trop gâtés et habitués à des pistes trop parfaites ».

Luciana Lossio : “gagner devant un tel décor, c’est incroyable”. © Cecile Sablayrolles

Ce rééquilibrage des chances aura permis d’ajouter deux nouveaux sans-fautes aux trois de la première partie, et ils étaient donc cinq candidats à la victoire, dont quatre femmes, à en découdre sur les sept obstacles du barrage. Quel que soit le début de l’histoire, le barrage d’un Grand Prix est toujours un grand moment et celui-ci n’a pas failli à la règle. Premier sans-faute de la première manche, une semaine après sa première victoire en 5*, la Française Ines Joly, a doublé la mise avec un deuxième sans-faute de Platini De Kalvarie. Le premier chrono était « posé », mais l’Américaine Alise Oken et Gervera l’améliorait aussitôt de quelques centièmes. Le Français Valentin Besnard avec Diamantina Beaufour sortait du débat qui ne devait être finalement qu’une affaire de femme. La Nordiste Juliette Faligot et sa bondissante Arqana De Riverland prenaient à son tour le commandement. Mais il était écrit que la victoire dans ce deuxième Grand Prix de Chantilly Classic était destinée au Brésil. Sans véritable plan, « j’ai seulement galopé et galopé », Luciana Lossio et Lady Louise Jmen ont mis tout le monde d’accord avec un écart de plus de deux secondes ! « C’est ma plus belle victoire et elle prend encore plus de dimension dans ce lieu extraordinaire, entre ces deux palais. C’est incroyable, je suis tellement heureuse. C’est la première fois que je suis ici et c’est comme un rêve devenu réalité ». À vrai dire, cette victoire n’est pas complètement une surprise, car, même si elle n’évolue sur le circuit international que depuis trois ans, la Brésilienne de 49 ans et sa géniale jument baie comptent déjà de beaux succès en CSI 5*, notamment une victoire dans le Grand Prix de Wellington, en Floride, au printemps dernier. Établie provisoirement en Belgique, Luciana va maintenant rentrer au Brésil… avec des étoiles plein les yeux.

Tribunes pleines à Chantilly pour salier la première victoire brésilienne sur la piste des Grandes écuries © Cecile Sablayrolles

Verte victoire sur l’herbe d’Aix-la-Chapelle

Verte victoire sur l’herbe d’Aix-la-Chapelle

Communiqué R&B Presse, jeudi 4 juillet 2024

Une Coupe des Nations Mercedes-Benz sur l’immense stade de la Soers revêt une autre dimension. Une ambiance comme nulle part ailleurs, des émotions amplifiées par les plus de 40 000 spectateurs qui bondent les tribunes. Alors, remporter cette épreuve dans cet endroit mythique a une saveur particulière. Un bonheur que l’Irlande n’avait plus connu depuis 2010. Et la deuxième place que le Mexique a pu partager aujourd’hui avec la Grande-Bretagne semblait avoir tout autant un goût de victoire pour cette nation d’Amérique centrale particulièrement en forme à quelques semaines des Jeux olympiques.

Même si le parcours de Frank Rothenberger pouvait sembler assez simple jeudi soir avec onze doubles sans-faute, le scénario n’en fut pas moins haletant. Une première manche avec cinq équipes à avoir réalisé le score parfait et trois autres à 4 points : rien n’était joué. La France faisait partie de ces qualifiées pour la seconde manche, sauvée sur le fil par Kevin Staut et Visconti du Telman qui effaçaient le 8 points d’Aurélien Leroy et Croqsel de Blaignac avant le 4 points d’Olivier Robert et Iglesias D.V, tout cela après le superbe sans-faute de François-Xavier Boudant et Brazyl du Mezel. Exploit qu’il renouvelait en seconde manche : un couple solide. Mais la France terminera septième.
 
Tout n’avait pourtant pas vraiment bien commencé pour l’Irlande. Premier à partir avec Vistogrand, Denis Lynch s’est un peu écrasé sur le tout premier obstacle avant de redresser la barre avec superbe pour ne plus toucher un seul obstacle jusqu’à la fin de l’épreuve : « C’était comme si en football, on se prenait un carton jaune dès la première minute, mais je savais que j’avais une équipe solide derrière moi et que mes coéquipiers allaient m’épauler. Alors, non, cela ne m’a pas déstabilisé, je me suis repris et après, nous avons aligné six sans-faute ». Car Cian O’Connor n’a pas eu besoin de repartir en seconde manche, la victoire étant déjà assurée : « C’est toujours un grand moment de gagner ici, se réjouissait O’Connor. Cet endroit est tellement exceptionnel. Le lundi, quand j’arrive ici, je me sens rajeunir… d’autant que je faisais déjà partie de l’équipe victorieuse il y a quatorze ans ».
 
Grande soirée pour le Mexique, invitée exceptionnelle de cette Coupe des Nations Mercedes-Benz. Une équipe en grande forme en ce moment, mais qui n’est pas qualifiée pour la Ligue des nations et le CHIO d’Aix-la-Chapelle avait tenu à lui offrir cette place à un mois de Paris 2024. Avec cette deuxième place, le Mexique a parfaitement honoré cette invitation  : « Concourir ici, dans ce stade, cela me donne toujours la chair de poule, jubilait Federico Fernandez. Se retrouver ainsi sur le podium, c’est un moment que nous ne sommes pas près d’oublier. C’est la meilleure performance mexicaine de tous les temps ici, à Aix-la-Chapelle ».
 
La Grande-Bretagne, avec le même score de 4 points, complétait ce podium à la troisième place avec notamment un double sans-faute de Ben Maher et le Selle français Dallas Vegas Batilly et de Scott Brash et Hello Jefferson, comme l’an dernier. Mais il est vrai que ce stade si particulier réussit plutôt bien au Britannique qui y avait remporté le Rolex Grand Prix en 2015 avant de s’envoler vers le seul Rolex Grand Slam of Showjumping de l’histoire.
 
Amazones de sport

Amazones de sport

Communiqué de presse – R&B Presse

R&B Presse est fière d’avoir contribué à hauteur de 12% à la rédaction des 500 entrées de ce véritable “dictionnaire de la femme de cheval”. Soixante-deux notices essentiellement consacrées, pour notre part, aux grandes cavalières sportives de l’après-guerre et à quelques grandes écuyères contemporaines. Une liste qui commence chronologiquement avec la cavalière danoise de dressage, Lis Hartel, première femme de l’histoire à avoir été médaillée olympique. C’était aux Jeux olympiques de 1952 à Helsinki. L’exploit était d’autant plus remarquable que Lis Hartel avait été victime de poliomyélite à la suite d’un accouchement. Courageusement, elle s’était remise à cheval pour décrocher deux médailles d’argent en 1952 et 1956. Nos notices racontent essentiellement toutes les médaillées d’or olympiques de dressage, toutes les médaillées de saut d’obstacles et de concours complet, les rares gagnantes du mythique Grand Prix d’Aix-la-Chapelle – elles ne sont que cinq –, les “petites anglaises” victorieuses du concours complet de Badminton, les joueuses de polo pionnières qui devaient se déguiser en hommes pour pouvoir pratiquer ce sport alors très “macho”, etc. Où l’on découvre que derrière chacune de ces héroïques « Amazones » sportives, il y a une histoire passionnante.
 
Le communiqué de presse d’Actes Sud ci-dessous explique plus largement l’esprit de cet ouvrage titanesque coordonné avec courage, talent et passion par Jean-Louis Gouraud.

AMAZONES
 
Femmes de cheval chez tous les peuples de la Terre, depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours.
 
Sous la direction de Jean-Louis Gouraud
Préface de Michelle Perrot
Parution en librairie le 3 avril 2024
 
Guerrières, chevalières, chasseresses ou souveraines, elles ont dû surmonter les conventions de leur époque, qui réservaient aux hommes la pratique de l’équitation. De l’Antiquité à nos jours, de Penthésilée à Jeanne d’Arc, de l’impératrice de Russie à la reine d’Angleterre, ces audacieuses “femmes de cheval” ont dû faire preuve non seulement d’intrépidité, mais aussi d’indépendance d’esprit pour pouvoir s’adonner à leur passion.
Avec l’aide d’une centaine de contributrices et contributeurs (historiens, écrivains, journalistes, chercheurs), Jean-Louis Gouraud a fait le pari un peu fou de tenter d’établir un inventaire de toutes ces pionnières, qui n’ont pas hésité à bousculer les mœurs – avec le résultat que l’on connaît : aujourd’hui, 80 % des équitants sont des femmes.
L’idée de départ avait pour ambition – démesurée – de couvrir toutes les époques, toutes les civilisations et toutes les disciplines. Et donc de ne pas s’en tenir aux seules cavalières, mais de mentionner aussi celles qui, sans avoir nécessairement réalisé des exploits équestres, ont eu avec le cheval une relation forte, voire essentielle.
Ainsi trouve-t-on ici, parmi les cinq cents femmes de cheval répertoriées, à la fois des écuyères de cirque ou de haute-école, des championnes de dressage ou de saut d’obstacles, mais aussi des éleveuses, des cascadeuses, des driveuses, des entraîneures, des vétérinaires, des éthologues, des thérapeutes, des chercheuses, des artistes, des photographes, des poétesses d’hier ou d’aujourd’hui comme Christine de Pizan ou Laurence Bougault, des écrivaines comme George Sand ou Françoise Sagan, des comédiennes comme Sarah Bernhardt ou Marina Hands, des cantatrices comme La Malibran ou Caroline Casadesus. Ainsi que quelques grandes voyageuses, comme Isabelle Eberhardt ou Anne Mariage ; quelques aventurières, comme Calamity Jane et même quelques saintes, comme Jeanne de Chantal.
Sur le plan géographique, on trouvera dans cet ouvrage monumental la même diversité, ce qui garantit au lecteur, amateur ou spécialiste, de nombreuses surprises.
 
Ecrivain, voyageur, cavalier, éditeur, Jean-Louis Gouraud est un défenseur bien connu de la cause chevaline. Auteur de quelques aventures vécues avec des chevaux et d’une œuvre abondante, il a été récompensé par de nombreux prix littéraires.
Il dirige la collection Arts équestres éditée par Actes Sud. Le récit de son voyage à cheval de Paris à Moscou, Le Pérégrin émerveillé (Babel) a reçu le Prix Renaudot Poche 2013, Petite géographie amoureuse du cheval (Belin) le Prix Nicolas Bouvier 2017. Il a été nommé Ambassadeur des Jeux Équestres Mondiaux FEI AlltechTM 2014 en Normandie.
 
Format : 18,50 x 24 cm / 736 pages / 36,90 €
CHIO d’Aix-la-Chapelle – L’autre dimension des sports équestres

CHIO d’Aix-la-Chapelle – L’autre dimension des sports équestres

Communiqué de presse, mardi 30 avril 2024
R&B Presse

Le Concours Hippique International Officiel d’Aix-la-Chapelle, l’évènement équestre mondial pluridisciplinaire de référence, se tiendra cette année du 28 juin au 7 juillet. Des dates avancées pour des raisons olympiques évidentes et il s’agira du dernier grand rendez-vous qui verra s’affronter les meilleures équipes du monde dans cinq disciplines, dont les trois olympiques, avant Paris 2024.

Qui pour succéder à Marcus Ehning en 2024 ? L’an dernier, le cavalier allemand remportait avec Stargold le Grand Prix Rolex d’Aix-la-Chapelle pour la troisième fois. La France, souvent sur le podium, attend son deuxième vainqueur depuis 1971. Pour cette année ? © Morgan Froment

Voltige, le premier week-end, puis dressage, saut d’obstacles, concours complet et attelage, le Festival mondial des sports équestres, accueille le meilleur de ces cinq disciplines depuis plus d’un siècle dans ses fantastiques installations : un premier stade de jumping de 40 000 places et un second stade de 6 300 places dédié notamment au dressage. Un site emblématique unique au monde qui organisera d’ailleurs en 2026 les Championnats du monde dans ces cinq mêmes disciplines ainsi qu’en para-dressage. Un lieu fascinant donc que les athlètes qualifient du « Wimbledon des sports équestres ». Les Français diraient plutôt le Roland-Garros qui, chaque année, attire plus de 350 000 spectateurs, ce qui en fait l’évènement sportif le plus fréquenté d’Allemagne. Des retransmissions télé dans plus de 140 pays dont 30 heures de directs sur les chaînes publiques allemandes ARD, ZDF et la régionale NRW !
 
États-Unis
 
Pendant les dix jours, les quelques 360 cavaliers et leurs 650 chevaux des cinq disciplines se confrontent pendant 90 heures de compétitions. Les chevaux sont logés dans 430 boxes « en dur », des plus luxueux, et consomment pendant les dix jours de concours près de deux tonnes d’aliments, autant de foin, 1.500 balles de paille et 600 balles de copeaux. Tous les continents de la planète sont concernés, et cette année encore plus particulièrement à moins d’un mois des épreuves équestres des J.O de Paris (30 juillet au 5 août).
 
Parmi ces continents, l’Amérique dont les États-Unis, qui, cette année, seront le pays partenaire du CHIO. Un partenariat qui cadre parfaitement avec l’histoire commune de plus de 340 ans qui lie les États-Unis à la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Le perfect match (mariage parfait) qui se matérialisera notamment le 2 juillet lors de la cérémonie d’ouverture, un spectacle parfait de 90 minutes en nocturne dans le stade principal où les clichés seront parfaitement et sympathiquement assumés : ambiance Super Bowl, quarter horses, équitation américaine, hommage à “Barbie” etc.
 
Ingrid Klimke…
 
Le spectacle Horse & Symphony ouvre traditionnellement le CHIO le premier week-end. Cette année sera particulière puisque que cela fait cent ans exactement que le complexe de la Soers propose un spectacle équestre. Ingrid Klimke et sa fille Greta seront au centre de ce show musical avec un Pas de Deux qui rendra également hommage à leur père et grand-père, le Dr Reiner Klimke, champion olympique, qui, avec huit victoires au Prix Deutsche Bank, a largement contribué à l’histoire du CHIO d’Aix-la-Chapelle. Il a également remporté deux médailles d’or lors des tout premiers championnats d’Europe de dressage en 1967, qui se sont également déroulés à Aix-la-Chapelle.
 
Un spectacle qui mettra en lumière les valeurs de l’équitation allemande en hommage au premier spectacle de 1924, avec de l’attelage, les étalons de Trait du haras fédéral de Warendorf etc. sous la direction de Christopher Ward chef d’orchestre du philarmonique d’Aix-la-Chapelle. (Deux séances, les 28 et 29 juin, à 20h30).
 
Ingrid Klimke est la grande cavalière de dressage et de concours complet que l’on connaît. Plus tard dans l’été, elle dirigera un stage dans le cadre du programme CHIO Aachen CAMPUS, dans ce stade mythique de dressage, le Deutsche Bank Stadium, du 26 au 28 août. Un stage ouvert à tous… mais limité à dix cavaliers. Informations sur ce lien.
 
Le sport
 
Chaque jour à Aix-la-Chapelle livre de grands moments d’émotions sportives. Une victoire dans la plus petite épreuve de vitesse dans ce stade impressionnant reste un grand moment gravé dans la mémoire des cavaliers. La victoire dans le Grand Prix Rolex (doté de 1,5 million d’euros et comptant pour le Grand Chelem Rolex), la Coupe des Nations Mercedes-Benz ou le Prix de Dressage Deutsche Bank, reste quant à elle gravée dans le mythique tableau d’honneur en entrée de piste où chacun rêve d’y voir inscrit son nom et celui de son cheval. Un tableau où apparaissent seulement les noms de Margitt Otto-Crépin et Corlandus en 1987 pour le dressage, de Marcel Rozier et Sans Souci en 1971 pour le Grand Prix de saut d’obstacles et de l’équipe de France de CSO en 1980, 1988, 1990, 2009 et 2012.
 
2024 enrichira-t-elle l’une de ces lignes en bleu-blanc-rouge ?
 
Ce sont évidemment les moments forts à ne pas manquer lorsque l’on se rend à Aix-la-Chapelle, mais il faut également partager les émotions des parcours du cross du complet ou du marathon d’attelage dans la plaine avoisinant le grand stade avec les dizaines de milliers de spectateurs. Bref, il se passe toujours quelque chose au CHIO d’Aachen et entre les épreuves, on ne peut toujours pas s’ennuyer en visitant les quelques 200 exposants du Salon en plein air qui s’étend sur plus de deux hectares !
 
Chaque année, lorsque nous recevons une invitation pour nos équipes à Aix-la-Chapelle, c’est une journée qui commence bien pour notre fédération. (Henk Nooren, coach du saut d’obstacles français).