J’ai testé : L’Argile de Manicouagan de Kevin Bacon’s

J’ai testé : L’Argile de Manicouagan de Kevin Bacon’s

On connaît tous les produits de soins de pieds et de fourchettes de Kevin Bacon’s, mais moins leurs autres produits. Depuis quelques semaines, nous avons testé leur argile de Manicouagan.

L’argile de Manicouagan est un produit naturel issu d’un écosystème unique et non pollué : la péninsule québécoise de Manicouagan. Elle contient une eau interstitielle marine, emprisonnée depuis des temps immémoriaux. Son analyse révèle la présence de 42 éléments atomiques différents ainsi qu’une grande diversité de végétaux marins et d’algues.

L’une des caractéristiques particulières de l’Argile de Manicouagan est sa forte teneur en silicates, en oxyde de fer et en alumine. Cette présence marquée d’oxyde de fer lui confère une coloration unique. Ce type d’argile est très riche en potassium, en magnésium, en sodium et particulièrement riche en fer et calcium.

À l’utilisation : 

Je l’ai testé dans deux situations différentes.

Tout d’abord, je l’ai utilisé après un effort (après une séance d’obstacle), de façon à aider à une bonne récupération. Le lendemain, les tendons étaient tous bien nets. Objectif validé.

Je l’ai ensuite essayé après un coup un un effort. Je n’ai pas pu identifier précisément ce qui s’était passé, mais un matin ma jument avait un postérieur gros et chaud, sans raison évidente car aucune plaie n’était visible. Elle était régulière, mais semblait fatiguée. Nous avons supposé qu’elle s’est probablement mis un coup ou coincée à un moment dans son box en se roulant. J’ai donc choisi de lui mettre de l’argile pour voir si ça améliorerait les choses. Je suis revenue en fin de journée pour la doucher et regarder l’évolution. Même si c’était encore un peu chaud, c’était déjà moins gros. Je lui ai remis de l’argile pour la nuit. Le lendemain matin, après avoir douché le membre, il était clairement moins gros et moins chaud. L’argile a bien eu l’effet espéré. Comme c’était beaucoup mieux mais pas encore parfait, après avoir sorti la jument, je lui ai remis de l’argile pour la nuit. Le lendemain, le membre était net et frais.

J’ai particulièrement apprécié sa texture. Elle est agréable à mettre et facile à enlever. Le mieux est évidemment de l’enlever en douchant, mais si jamais ce n’est pas possible, un simple coup de brosse permet aussi de l’enlever rapidement. Le sachet en plus du pot permet une bonne conservation. Le pot est ouvert depuis plusieurs semaines maintenant, mais l’argile est toujours comme neuve.

Les conseils d’utilisation donnés par Kevin Bacon’s: 

Usage quotidien ou après un effort intense

– Appliquer un couche de 1 cm d’argile sur la zone à traiter.

– Laisser sécher.

– Rincer à l’eau le lendemain.

Lors de traumatisme, pour obtenir un effet antiphlogistique et cicatrisant

– Appliquer l’argile en cataplasme.

– Recouvrir d’un film plastique et d’un bandage.

– Rincer à l’eau et renouveler chaque jour.

Les + : L’efficacité, ainsi que la facilité pour la poser et l’enlever.

Les – : Je n’en vois pas.

Le prix :  32 € pour 2 kg et 118,80 € pour 9 kg.

Le site : https://www.kevinbacons.com 

Photos :
© Shadows Photographie 
© Feeling Prod (photo dans l’herbe)

J’ai testé : le bonnet Oxxer en mesh

J’ai testé : le bonnet Oxxer en mesh

Le bonnet est un accessoire que l’on trouve dans la majorité des selleries. Utilisé au quotidien ou uniquement lors de concours, il en existe de nombreux modèles et formes, mais on doit bien admettre qu’ils se ressemblent tous un peu. Il y a quelques semaines, nous avons découvert de bonnet Oxxer en mesh à Equi Lyon.

La première chose qui surprend quand on le prend en main, c’est bien sûr la matière. On a tellement l’habitude des bonnets qu’on utilise depuis des années, qu’il est difficile d’imaginer ce qu’il peut rendre sur un cheval en l’ayant juste en main.

La finesse et la légèreté du produit déstabilisent un peu. On se demande comment ça va si bien tenir et si c’est un produit qui va bien vieillir… Mais par contre, dès qu’on le pose sur un cheval, on n’a plus aucun doute. Déjà, c’est très beau. La matière et la coupe apportent un côté sport et moderne qu’on n’imaginait pas sur un bonnet. Dès qu’il est sur le cheval, on voit qu’il tombe naturellement bien et se cale tout de suite mieux qu’un bonnet habituel. En mouvement, la promesse est tenue, il ne bouge pas. Je ne l’ai pas testé en plein été, mais là où, souvent, en enlevant le bonnet, les chevaux ont parfois eu chaud en dessous, ici ils sont bien. Ce qui confirme l’avantage du côté respirant de cette matière. 

Pour ce qui de sa durabilité, à l’utilisation, on comprend tout de suite qu’il est bien plus solide qu’on n’en avait l’impression. 

C’est sans aucun doute un produit qui va convaincre de nombreux cavaliers et chevaux ! Une fois qu’on l’a utilisé, on n’a aucune envie de revenir à nos anciens modèles de bonnets.

Les + : Le côté plus moderne de la matière et le fait qu’il ne bouge pas 

Les – : S’il faut vraiment en trouver un, pour l’instant, pas de choix de couleur possible. Il n’est pour l’instant disponible qu’en noir.

Le prix : 49 €

Le site : https://www.equidees.com/43-les-collections-oxxer

Photos © Shadows Photographie 

J’ai testé : Les bottes Mademoiselle Cavalière

J’ai testé : Les bottes Mademoiselle Cavalière

Les bottes font partie des incontournables de l’hiver. Qu’il fasse froid ou humide, on apprécie toujours d’avoir une bonne paire de bottes dans sa penderie. Les bottes Mademoiselle Cavalière sont sorties depuis quelques jours et on les a déjà complètement adoptées !

À la fois chic et décontracté, on adore leur look ! Dès qu’on les voit, on a tout de suite envie de les essayer. Les tiges des bottes sont très souples, ce qui les rend particulièrement confortables, mais elles sont aussi chaudes, car doublées en fourrure synthétique. Les semelles en caoutchouc sont assez épaisses pour isoler du froid du sol et absorber les chocs, mais elles restent assez flexibles pour qu’on soit bien à l’aise dedans.

À l’utilisation : 

Elles sont arrivées au meilleur moment possible pour moi. Le lendemain, il y avait beaucoup de vent et de la pluie. Un temps où l’on a envie de bien se couvrir de la tête aux pieds ! Ce jour-là, j’ai testé l’utilisation “lifestyle” en les mettant pour aller faire mes courses. Elles s’accordent parfaitement avec mon jean et mon manteau “de ville” et je me sens tout de suite très bien dedans. Confort et look : validés.

Deux jours après, il fait froid et on a 15 cm de neige ! Parfait pour continuer le test. Je vais me balader dans la neige pendant un moment avec. J’ai bien chaud aux pieds et quand je rentre ils sont encore bien au sec. Chaleur et imperméabilité : validées.

Une fois la neige fondue vient enfin le moment de les essayer aux écuries. Que ce soit à pied sur la carrière ou pour s’occuper des chevaux, elles s’adaptent à tous nos mouvements grâce à leur robustesse et leur souplesse. À cheval, pour moi elles conviennent pour aller se balader ou faire une détente, mais la souplesse des tiges (qui sont une de leurs plus grandes qualités) fait que je les trouve moins adaptées pour une vraie séance de travail car elles n’aident pas à la fixité de la jambe (mais ce n’est pas leur rôle premier, donc c’est tout à fait normal). Solidité et adaptabilité : validées. 

C’est sans aucun doute un produit qui trouvera sa place chez de nombreuses cavalières. De mon côté, elles ont rejoint mon kit d’indispensables pour l’hiver ! 

Composition : 15% Cuir – 33% Polyester – 52% Latex

Taille : Du 36 au 42

Prix : 129 €

Site :  www.mademoisellecavaliere.com

Photos
© Feeling Prod (photos dans le naige)
© Shadows Photographie (photos aux écuries)

Interview – Charlotte nous parle d’Equ’Idées et d’Oxxer 

Interview – Charlotte nous parle d’Equ’Idées et d’Oxxer 

À Equita Lyon, nous avons rencontré Charlotte, la créatrice d’Equ’Idées et Oxxer. Elle nous a confié deux produits pour des tests produits que nous vous ferons découvrir dans les prochains jours et a répondu à nos questions.

Quand et comment a démarré le projet d’Equ’Idées ? 

Ça a démarré il y a huit ans au moins. À ce moment-là, j’habitais à l’étranger. J’avais ouvert une page Facebook où je ne fabriquais que des bonnets. J’en ai fait un peu pour les gens autour de moi puis j’en ai commencé à les vendre par le biais de la page Facebook. Puis, en rentrant en France, j’ai décidé de m’y consacrer à plein temps. Et peu à peu, je me suis diversifié. D’abord, sur les tapis. Puis d’autres produits se sont ajoutés. Plus récemment, j’ai fait le choix inverse de me recentrer sur tapis, bonnet et couvre-reins.

Vous êtes basés en France et les produits sont tous fabriqués en France. C’est important pour vous ? 

Complètement. Ça l’a toujours été. Au départ, je ne pouvais pas parler de Made in France parce que j’habitais l’étranger, mais c’était moi qui fabriquais. Après, la production a toujours été basée en France. Au tout début, je faisais tout moi même. Ensuite, j’ai travaillé avec un atelier partenaire qui était dans ma région, puis, j’ai internalisé l’atelier en 2019. 

Après la marque Equ’Idée s’est ajouté Oxxer. Pourquoi avoir créé une deuxième marque ?

J’ai sorti les premières collections Oxxer sur au salon de Bordeaux en 2020. L’idée était de pouvoir les commercialiser en sellerie et surtout de pouvoir faire des collections avec des choses qui étaient très originales, qui changeaient de l’ordinaire, qui changeaient de ce qu’on trouvait jusqu’à maintenant. Avec toujours la volonté d’avoir des collections avec un petit truc en plus. Ça pouvait être un tissu particulier que j’utilisais en base de tapis ou en bordage, comme par exemple sur le monogramme. Ou alors un détail supplémentaire. Il y a eu des perles, il y a eu des paillettes, il y a eu du cuir… Il y a toujours un petit truc en plus sur Oxxer qui fait que ça rend le tapis unique. Par contre, ce sont des collections, donc il n’y a pas de notion de personnalisable chez Oxxer.

Donc, si je comprends bien, Equ’Idées et Oxxer ont chacun un fonctionnement différent, mais sont complémentaires.

C’est exactement ça. Chacun a son identité, chacun a son âme. Ce n’est pas tout à fait la même offre, de façon à s’adresser à deux publics différents.

J’ai découvert à Equitation les modèles poneys. Ce sont finalement sont des tapis taille poney, mais qui restent de la même qualité et avec le même souci du détail que vos tapis chevaux.

C’est un bon résumé. J’ai développé les produits “poney” il y a déjà longtemps, parce que clairement, il y avait un manque sur le marché et que c’était quelque chose qu’on nous demandait énormément sur les stands. C’est aussi, toujours dans cette démarche d’environnement et d’optimisation des matières. Pour faire quelque chose avec les bouts de rouleau qui nous restait, dans lequel on n’avait pas la place de mettre un tapis de taille cheval et donc dans lequel on faisait, nous, un plus petit tapis. Pour ne pas gaspiller de la matière.

Vous proposez toujours des tapis qui sont assez rares, car vous faites de petites séries. On ne trouvera pas 500 exemplaires du même tapis en vente. 

On a des modèles phares qui plaisent énormément. En ce moment, par exemple, il y a le tapis noir avec un bord fushia. Celui-là, on va le produire à peu près une cinquantaine de pièces. Par contre, il y a des modèles plus rares, que l’on va faire individuellement, ou peut-être les refaire deux ou trois fois, mais c’est tout. C’est quasiment du personnalisable.

Quelqu’un qui voudrait vous demander un tapis avec la couleur de l’un et le détail d’un autre, est-ce que c’est possible ? 

On a des sessions de personnalisation. On n’arrive pas encore à faire de manière très régulière, mais on aimerait. On est juste un peu pris par le temps, parce que c’est beaucoup de travail à préparer. Mais là, vous pouvez vraiment faire ce que vous voulez avec ce qu’on a en stock.

À Equita Lyon, vous m’avez aussi montré le nouveau bonnet, en mesh. 

Pour le nouveau bonnet en mesh, je suis parti de deux constats. Le premier, c’est qu’on avait toujours un souci d’approvisionnement. Mais aussi, comme on faisait nos bonnets à la main, au crochet à la main, le résultat dépendait  aussi de la personne qui le faisait. Ils étaient tous différents. Et on avait des problèmes d’harmonisation des tailles. L’autre chose, c’était que comme sur tous les bonnets, quand le cheval galope, le bonnet se soulève. Pour le nouveau bonnet, l’idée, c’était de résoudre ces deux problèmes en une seule fois. Le mesh, on l’utilisait déjà pour des tapis, soit pour le dessous des tapis, soit pour des tapis en plein. C’est une matière qui est très intéressante. C’est du polyester avec une partie qui vient de produits recyclés, avec des propriétés de respirabilité et de confort. De plus, on peut se fournir à 300 kilomètres de chez nous. Cette combinaison fait que le bonnet ne bouge pas sur la tête du cheval, même en mouvement. Le cheval, il peut bouger, il peut galoper, ça ne bouge pas. Je pense que, pour le cheval, c’est clairement beaucoup plus confortable que d’avoir quelque chose qui bouge sur sa tête. Et esthétiquement parlant, ça n’a rien à voir.

Où est ce qu’on va pouvoir vous retrouver sur les salons à la fin de l’année ?

D’ici la fin de l’année, on va à Paris et à Lille. Ensuite, on sera aussi au jumping de Bordeaux en février et après bien sûr à Lamotte.

Est-ce que vous avez quelque chose de spécial de prévu pour les fêtes de fin d’année ?

On va certainement refaire une session de personnalisation d’ici Noël, mais sans forcer, sans livraison garantie pour Noël. 

En parlant de Noël, quand faut-il commander pour quelqu’un qui veut commander sur votre site et être certain de recevoir le produit à temps ?

À partir du moment où c’est en ligne, on expédie en peu de temps. Donc, si c’est commandé une semaine avant, ça sera livré à temps. 

Le site

J’ai testé : Le Sidepull No More de TdeT

J’ai testé : Le Sidepull No More de TdeT

Avec le développement de l’équitation sans mors, de plus en plus de marques proposent un modèle de Sidepull. TdeT vient de sortir le sien, le Sidepull cuir No More. Nous l’avons testé. 

Quand la marque TdeT m’a proposé de tester son sidepull, j’ai tout de suite dit oui, mais je me suis rapidement demandé avec quel cheval je pourrais faire ça… Parce que je ne fais pas (ou pas encore…) partie des gens qui montent régulièrement sans mors. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour un test produit ! Puis j’ai pensé à un cheval de 6 ans qui a une bouche particulièrement sensible, qui pourrait avoir tendance à vouloir “tricher” en s’enfermant un peu trop. C’était un bon choix. Le cheval a été rapidement réceptif à ce nouveau fonctionnement.

La matière : On le sent dès qu’on l’a en main, ce sidepull est en cuir de très bonne qualité.

Le confort : Sa muserolle large avec un double pad apporte un très bon confort au cheval. Comme les actions de mains agissent directement à cet endroit-là, c’est particulièrement important. Ses montants en Y assurent une bonne stabilité. Les montants et la muserolle restent bien en place durant le travail. Une pression sur une rêne agit directement sur la muserolle au niveau du point d’attache, et une action sur les deux rênes agit sur le chanfrein du cheval.

Le look : Avec ses finitions avec des liserés vernis et sa bouclerie, il a une touche d’élégance que l’on apprécie particulièrement. Le sidepull est n’est pas toujours un produit très mis en valeur au niveau esthétique. Ici, on a vraiment un beau produit. Il est disponible en noir et en havane foncé.  

À l’utilisation : Le cheval, qui n’avait jamais travaillé sans mors, s’est très vite habitué au Sidepull. À la fin de la séance, il avait un peu transpiré en dessous, mais pas plus qu’avec un filet normal. Grâce à ses montants en Y, les actions agissent réellement au bon endroit. Le bridon ne bougeant pas du tout quelle que soit l’action ou l’effort demandé au cheval. On ne se retrouve pas avec un montant ou la muserolle à un mauvais endroit suite à une action. La largeur de la muserolle et le pad de menton adoucissent vraiment les actions. On sent que c’est un produit qui a été complètement pensé pour le confort du cheval. Celui-ci l’ayant vraiment apprécié, il est possible que je continue à lui mettre régulièrement.

Pour l’entretien : Comme n’importe quel bridon, un nettoyage au savon glycériné régulier et du baume (ou de l’huile) pour cuir, une fois de temps en temps. 

Pour quelles utilisations ?  Ce Sidepull peut être utilisé pour différentes raisons. Cela peut être une première étape pour un cavalier qui veut petit à petit enlever des artifices dans l’idée de finir par monter sans rien. Cela peut être un bon choix pour faire de l’extérieur et laisser le cheval brouter sans rien avoir dans la bouche. Cela peut aussi être une bonne option pour un cheval irrité ou blessé à la bouche, le temps qu’il cicatrise. Mais quel que soit l’utilisation, il ne faut pas oublier que, comme pour tout changement, il faut du temps pour installer de nouveaux “codes” de façon à ce que le cheval et le cavalier se comprennent bien avec cette nouvelle façon de faire et puissent évoluer en toute sécurité.

Les + : Le confort pour le cheval et la stabilité apportée par les montants en Y. 

Les – : Attention, les rênes sont vendues séparément. La taille cheval est vraiment pour “grand” cheval (ici sur un cheval plutôt costaud, je suis presque à fond pour tous les réglages).

Le prix : 79,90 €

Le site : https://catalogue.tdet.fr/fr/