Le Derby de La Baule 2024

Le Derby de La Baule 2024

Le Derby de La Baule est une épreuve mythique et toujours très attendue du public. Les passionnés les plus fidèles de ce rendez-vous sont d’ailleurs arrivés tôt ce matin (tandis que le derby commençait à 14h15) pour s’assurer de bonnes places en tribunes. Ils ont bien fait, puisque dès milieu – fin de matinée, il n’était plus possible de trouver une place en tribune. Après la reconnaissance des cavaliers, la piste a été ouverte pendant une quinzaine de minutes au public, qui a pu aller découvrir la technicité de ce parcours par lui-même. 

Ils n’étaient que 18 engagés dans le derby. Philippe Rozier et son cheval de Grand Prix Prestigio La Silla ont eu la difficile tâche d’ouvrir cette épreuve. Malgré toutes les qualités de sauteur de Prestigio, la partie “cross” était moins évidente pour lui, qui n’a pas vraiment compris ce que ces obstacles naturels faisaient dans ce parcours. Cela a tout de suite montré à quel point cette épreuve est compliquée. Entre les obstacles à 1,50m et les obstacles naturels auxquels les chevaux de concours sont moins voir pas du tout habitués, signer un sans faute est toujours un exploit. 

Cette année, ils ne sont que deux à passer la ligne d’arrivée sans pénalité. Steve Guerdat et son très bon Easy Star de Talma (Quick Star) ont pris la tête vers le milieu de l’épreuve et l’ont gardé jusqu’au passage du dernier couple, Shane Sweetman et Irandole du Flot (Vivaldi du Seigneur), qui ont pris la tête avec un parcours encore plus rapide. L’un comme l’autre ont fait un magnifique parcours, fluide et serein.

La jeune Lily Attwood (qui avait déjà remporté la 1,45m ce matin avec Karibou Horta) prend une très belle 3ème place avec une faute à la rivière, mais un magnifique parcours. Parmi les plus beaux parcours que nous avons vu, on peut également citer celui de Mégane Moissonnier et sa fille de Diamant de Semilly, Leeuwin van de Moerhoeve.

Comme toujours, ce Derby a été un très beau moment de sport ! 

Les résultats complets : https://results.worldsporttiming.com/event/199/competition/6576/result 

Maintenant, place à la 1,50m (2ème qualificative pour le GP de demain, puis à l’épreuve “Les étoiles du complet”.

Victoire de l’Allemagne dans la Coupe des Nations de La Baule

Victoire de l’Allemagne dans la Coupe des Nations de La Baule

Le Jumping International de La Baule fait partie des concours où l’on aime particulièrement aller. À peine arrivée (tout juste une heure avant le début de la Coupe des Nations), je retrouve cette atmosphère spécifique au CSIO de La Baule. Cette magnifique piste en herbe, la vie du village exposants, ainsi que le fantastique public dans lequel se mélangent professionnels, passionnés et touristes font de ce concours un événement particulier. Trente minutes avant le début de l’épreuve, les tribunes sont déjà remplies pour le défilé des nations.

Il suffisait de lire la liste de départ pour savoir que nous allions assister à du grand sport, mais nous avons en plus eu droit à un scénario parfait. Un parcours de haut niveau mais très “cheval” qui n’a fait aucune “catastrophe”, des couples à la pointe de leur sport et en plus, pour ne rien gâcher, le soleil a été au rendez-vous.  

Les Allemands (qui n’avaient pas gagné la Coupe des Nations de La Baule depuis 2007) ont dominé le sujet et remportent l’épreuve de très belle manière. Les vice-champions d’Europe Philipp Weishaupt et Zineday ont déroulés deux magnifiques parcours sans pénalité (malgré une touchette sur le n°1 en deuxième manche). Marcus Ehning a, comme toujours, donné une véritable leçon d’équitation, malgré une petite faute en première manche avec Coolio 42. Déjà gagnante fin mai dans la Coupe des Nations de Rome (avec un double sans faute) avec son 9 ans Tabasco de Toxandria Z, Kendra Claricia Brinkop montre encore une fois toute l’étendue de son talent, signant un parcours à 4 pts puis un sans faute. André Thieme et DSP , déjà 3ème du GP 1,60m du CSI5* de Hambourg début mai, confirment eux aussi leur grande forme avec un parcours sans pénalité et un 4 pts. 

Pour le plus grand plaisir du public, qui bien que toujours très sportif et soutenant toujours tous les cavaliers à La Baule, les Français prennent une très belle 2ème place ! Simon Delestre et I Amelusina R 51 qui avaient le rôle d’ouvreurs pour la France ont terminé la première manche avec 5 pts et la 2ème avec 4 pts. Olivier Robert et Iglesias D.V. ont quand à eux signé un magnifique double sans faute, tout comme François-Xavier Boudant et Brazil du Mezel. Après avoir remporté le GP 1,60m du Dublin en 2023, François-Xavier et Brazil confirment encore une fois qu’on peut compter sur eux au plus haut niveau. Après une première manche à 10 pts  suite à un problème dans la ligne oxer – rivière – double, Roger-Yves Bost et Delph de Denat*HDC ont signé un très beau sans faute en deuxième manche.

La troisième place revient à l’équipe Belge, composée de Olivier Philippaerts avec H&M Miro, Niels Bruynseels avec Origi vd Vosberg, Wilm Vermeir avec Iq van het Steentje et Jérôme Guery avec son crack Quel Homme de Hus.

Parmis les autres parcours à souligner, il faut citer les deux très bons parcours sans faute de l’Autrichien Max Kühner avec Electric Blue P, pour qui cette épreuve a semblé n’être qu’une formalité, mais aussi les parcours de Caracole de la Roque et Karl Cook qui ont signé un fabuleux sans faute en première manche et sont pénalisés de 4 pts pour une toute petite touchette sur le mur en 2ème manche. Malgré 2 fautes en 2ème manche (après un sans faute en première manche), Miss Blue-Sain Blue Farm a montré beaucoup de qualités et de facilités sous la selle de Yuri Mansur. Avec un parcours sans faute et un parcours à 4 pts, la jument de Petronella Andersson Odina van Klapscheut, a elle aussi montré beaucoup de bonnes choses.

CSI3* Cabourg Classic – La 1,50m du vendredi pour Constant van Paesschen

CSI3* Cabourg Classic – La 1,50m du vendredi pour Constant van Paesschen

Hier, la grosse épreuve du CSI3* Cabourg Classic s’est déroulé sous le soleil et devant un public nombreux, composé de connaisseurs comme de curieux profitant de l’entrée gratuite pour venir découvrir notre sport. 

Sur les 60 partants, 12 couples ont signé un sans faute et se sont qualifiés pour le barrage. Parmi eux, Marc Dilasser et Karl Cook ont choisi de ménager leurs chevaux en vue du GP de demain. Arioto du Gevres, le cheval de Marc Dilasser a signé un très beau parcours et semble en grande forme. Il a d’ailleurs remporté une 1,50m et pris la 2ème place du GP 1,55m du CSI3* de Compiègne mi-avril. La fantastique Caracole de la Roque, que l’on a bien connu sous la selle de Julien Epaillard, semble très bien s’entendre avec Karl Cook avec qui elle est 6ème d’un GP 1,60m à Wellington fin mars). 

La victoire revient à Constant van Paesschen et Karnark du Roset, fils de Kannan et Flamme du Roset par Dollar de la Pierre, né chez Claire et Philippe Rizzoli.

Jessica Burke et son compétitif African Affaire (par Billy Congo), avec qui elle s’était déjà classé sur 1,50m au CSI4* de Canteleu le week-end dernier, prennent une belle 2ème place.

Cian O’Connor et son très bon Maurice (par Thunder vd Zuuthoeve) qui ont entre autres remporté la Coupe des Nations d’Ocala (1,60m) fin mars, complètent le podium.  

Victor Bettendorf et Simolo de la Roque z prennent la 4ème place devant 4 français, Richard Breul et Exquis RB, Titouan Schumacher et Carera des Brimbelles, Julien Anquetin et Gravity of Greenhill, et Charlotte Spaas Levallois avec Dream de Beaufour.

Dans cette épreuve, j’ai également envie de souligner le très beau parcours du 9 ans Crystal King, monté par l’anglais Max Routledge. Ce Cornet Obolensky avec une mère Cassini I a beaucoup de choses pour lui. Il a été pénalisé d’une petite faute, mais a montré tellement de facilité et d’intelligence qu’il ne serait pas surprenant qu’il fasse parler de lui dans l’avenir. Le puissant Orak d’Hamwyck (Tobago Z x Toulon), monté par le Belge Frédéric Vernaet, a également fait forte impression, malgré ses 6 points.

Les résultats complet :
https://results.worldsporttiming.com/event/192/competition/6361/result 

Le GP 1,55m du CSI3* aura lieu demain à 13h. La liste de départ : https://results.worldsporttiming.com/event/192/competition/6346/startlist

Amazones de sport

Amazones de sport

Communiqué de presse – R&B Presse

R&B Presse est fière d’avoir contribué à hauteur de 12% à la rédaction des 500 entrées de ce véritable « dictionnaire de la femme de cheval ». Soixante-deux notices essentiellement consacrées, pour notre part, aux grandes cavalières sportives de l’après-guerre et à quelques grandes écuyères contemporaines. Une liste qui commence chronologiquement avec la cavalière danoise de dressage, Lis Hartel, première femme de l’histoire à avoir été médaillée olympique. C’était aux Jeux olympiques de 1952 à Helsinki. L’exploit était d’autant plus remarquable que Lis Hartel avait été victime de poliomyélite à la suite d’un accouchement. Courageusement, elle s’était remise à cheval pour décrocher deux médailles d’argent en 1952 et 1956. Nos notices racontent essentiellement toutes les médaillées d’or olympiques de dressage, toutes les médaillées de saut d’obstacles et de concours complet, les rares gagnantes du mythique Grand Prix d’Aix-la-Chapelle – elles ne sont que cinq –, les « petites anglaises » victorieuses du concours complet de Badminton, les joueuses de polo pionnières qui devaient se déguiser en hommes pour pouvoir pratiquer ce sport alors très « macho », etc. Où l’on découvre que derrière chacune de ces héroïques « Amazones » sportives, il y a une histoire passionnante.
 
Le communiqué de presse d’Actes Sud ci-dessous explique plus largement l’esprit de cet ouvrage titanesque coordonné avec courage, talent et passion par Jean-Louis Gouraud.

AMAZONES
 
Femmes de cheval chez tous les peuples de la Terre, depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours.
 
Sous la direction de Jean-Louis Gouraud
Préface de Michelle Perrot
Parution en librairie le 3 avril 2024
 
Guerrières, chevalières, chasseresses ou souveraines, elles ont dû surmonter les conventions de leur époque, qui réservaient aux hommes la pratique de l’équitation. De l’Antiquité à nos jours, de Penthésilée à Jeanne d’Arc, de l’impératrice de Russie à la reine d’Angleterre, ces audacieuses “femmes de cheval” ont dû faire preuve non seulement d’intrépidité, mais aussi d’indépendance d’esprit pour pouvoir s’adonner à leur passion.
Avec l’aide d’une centaine de contributrices et contributeurs (historiens, écrivains, journalistes, chercheurs), Jean-Louis Gouraud a fait le pari un peu fou de tenter d’établir un inventaire de toutes ces pionnières, qui n’ont pas hésité à bousculer les mœurs – avec le résultat que l’on connaît : aujourd’hui, 80 % des équitants sont des femmes.
L’idée de départ avait pour ambition – démesurée – de couvrir toutes les époques, toutes les civilisations et toutes les disciplines. Et donc de ne pas s’en tenir aux seules cavalières, mais de mentionner aussi celles qui, sans avoir nécessairement réalisé des exploits équestres, ont eu avec le cheval une relation forte, voire essentielle.
Ainsi trouve-t-on ici, parmi les cinq cents femmes de cheval répertoriées, à la fois des écuyères de cirque ou de haute-école, des championnes de dressage ou de saut d’obstacles, mais aussi des éleveuses, des cascadeuses, des driveuses, des entraîneures, des vétérinaires, des éthologues, des thérapeutes, des chercheuses, des artistes, des photographes, des poétesses d’hier ou d’aujourd’hui comme Christine de Pizan ou Laurence Bougault, des écrivaines comme George Sand ou Françoise Sagan, des comédiennes comme Sarah Bernhardt ou Marina Hands, des cantatrices comme La Malibran ou Caroline Casadesus. Ainsi que quelques grandes voyageuses, comme Isabelle Eberhardt ou Anne Mariage ; quelques aventurières, comme Calamity Jane et même quelques saintes, comme Jeanne de Chantal.
Sur le plan géographique, on trouvera dans cet ouvrage monumental la même diversité, ce qui garantit au lecteur, amateur ou spécialiste, de nombreuses surprises.
 
Ecrivain, voyageur, cavalier, éditeur, Jean-Louis Gouraud est un défenseur bien connu de la cause chevaline. Auteur de quelques aventures vécues avec des chevaux et d’une œuvre abondante, il a été récompensé par de nombreux prix littéraires.
Il dirige la collection Arts équestres éditée par Actes Sud. Le récit de son voyage à cheval de Paris à Moscou, Le Pérégrin émerveillé (Babel) a reçu le Prix Renaudot Poche 2013, Petite géographie amoureuse du cheval (Belin) le Prix Nicolas Bouvier 2017. Il a été nommé Ambassadeur des Jeux Équestres Mondiaux FEI AlltechTM 2014 en Normandie.
 
Format : 18,50 x 24 cm / 736 pages / 36,90 €