J’ai testé : l’huile pour sabot Arbalou SaBioCade

J’ai testé : l’huile pour sabot Arbalou SaBioCade

L’automne est une période où l’humidité pose souvent des difficultés avec les sabots des chevaux. Nous avons testé l’huile pour sabots Arbalou SaBioCade, qui est particulièrement conseillée pour les soins des sabots du cheval en période humide et en cas de pourriture.

Je l’ai testé sur une jument rentrant au box après plusieurs mois passés au pré, qui avait deux fourchettes « humides » et que l’on continue à mettre dehors tous les jours (et donc vu la période, souvent sur sol humide) ce qui ne facilite évidemment pas à l’amélioration. 

Après la première utilisation, je n’ai pas vu de grande différence. Mais en lui en mettant un jour sur deux, en quelques jours, j’ai trouvé que la fourchette et la sole s’assainissaient progressivement. Il ne faut pas s’attendre à un grand changement dès le premier jour, mais avec une utilisation régulière en laissant le temps au produit de faire effet, l’efficacité est là. J’ai petit à petit espacé les applications et je ne l’utilise maintenant plus qu’une fois par semaine, en prévention. Cela semble bien convenir aux pieds de la jument.

L’application est facile avec le pinceau intégré au bouchon. L’huile pénètre assez rapidement. Si l’on fait attention à bien essuyer le bord du pinceau en le sortant du pot, on n’en gâche pas pour rien à chaque utilisation et le pot dure assez longtemps, même dans son format 250 ml.

Sa composition : 

L’huile de Cade vraie pour ses propriétés cicatrisantes, antiseptiques et désinfectantes pour votre cheval. Les propriétés calmantes, anti-infectieuses et antiprurigineuses de l’huile de cade permettent de l’utiliser en traitement de nombreux problèmes de sabots du cheval.

L’huile de Sésame Biologique hydrate et permet à la corne du cheval d’être plus élastique et plus robuste. Elle stimule également la croissance du sabot, le protège de la pourriture et des sabots trop mous.

L’huile de Ricin Biologique fortifie et nourrit la corne, elle contribue également à accélérer la pousse des sabots tout en les renforçant.

L’huile essentielle Biologique de Palmarosa est antifongique ainsi qu’antibactérienne. Elle est utilisée pour purifier les sabots à problèmes.

Les + : Le fait qu’il soit sans conservateur, sans excipient et sans colorant.

Les – : L’aspect pas particulièrement beau sur le sabot quand on vient de le poser (mais ce n’est qu’esthétique et donc pas ce qu’on demande spécialement à ce produit).

Le prix : 19,80 € les 250 ml / 33,80 € les 500 ml

Le site : https://www.boutique-arbalou.com/fr

Interview – Cédric et Barbara Hurel

Interview – Cédric et Barbara Hurel

Le week-end dernier, le couple Cédric Hurel et Fantasio de Floreval a brillé sur la magnifique piste d’Equita Lyon. Ils ont signé deux très belles performances en se classant 6èmes du GP 1,60m du vendredi et 6èmes du GP 1,60m Coupe du Monde du dimanche. Acheté à l’origine pour Barbara, la femme (et groom) de Cédric, l’histoire s’est finalement écrite différemment. Le trio ne se connait aujourd’hui par coeur et les performances sportives sont une belle récompense de tous les choix que Cédric et Barbara ont fait pour donner une vraie chance à ce petit mais si talentueux cheval. 

C’était ta première participation au CSIW-5* de Lyon ?

Cédric : Oui. C’était la première fois à Lyon Coupe du Monde. J’ai toujours eu envie de le faire, mais ce n’est pas facile d’avoir une place. Il y a deux ans, on a fait le Grand National et on a remporté l’étape du Grand National. L’année dernière, j’ai choisi de sauter le 2* parce que mon cheval était légèrement en méforme à ce moment-là. Il fallait sauter un peu plus petit et il a remporté le GP 2*. Cette année, du coup, comme on avait le titre de champion de France, on était sûr de pouvoir participer au 5* et Lyon était programmé depuis plusieurs mois. Et comme à son habitude, Fantasio a été très bon à Lyon. Il adore ce concours, moi aussi, et ça se ressent. 

Comme tu étais certain de pouvoir participer au 5*, tu as organisé ta saison en fonction de cet objectif ? 

Cédric : Après les championnats, on avait visé La Baule. Ça ne s’est pas très bien passé dans le Grand Prix. Après ça, je me suis dit qu’on allait faire notre programme de façon à arriver dans les meilleures conditions pour Equita Lyon.  On a laissé tomber le 5* de Dinard. J’ai préféré faire le 3*étoiles. On a fait plusieurs pauses dans la saison pour pas pour pas tirer trop dessus. Il a fait une pause d’un mois après le 4* de Deauville au mois d’août et on a refait une pause d’un mois après être rentré des deux semaines de Gassin, où d’ailleurs on n’a pas pu sauter le Grand Prix parce qu’il s’était fait un petit bobo à l’œil. Puis on l’a remis en route à Saint-Lô la semaine d’avant Lyon.

En le regardant sauter ce week-end, je l’ai trouvé particulièrement à l’aise sur cette hauteur. 

Cédric : Est-ce qu’on a passé un cap ? Peut-être. En tout cas, on a trouvé deux trois petites ficelles en plus pour que le cheval soit plus à l’aise dans sa locomotion et dans son corps. Du coup, ça lui donne de la sérénité dans son action et plus d’aisance dans les moyens. Dès qu’il fait un peu d’effort, il se contracte un petit peu ou il se recule plus qu’il ne faudrait. Là je pense qu’on a compris quelque chose tous les deux, enfin, tous les trois d’ailleurs avec Barbara aussi.  

En venant à Lyon, tu imaginais faire les performances de ce week-end ? 

Cédric : Honnêtement, je savais pas. Je savais pas. Parce que même si à Saint Lô, ça s’est bien passé, on a fait un petit quatre points dans la 1,50m du vendredi et un petit quatre points dans le Grand Prix. Toute la saison, il n’a pas raté grand-chose dans les Grand Prix, mais c’était des 3 ou 4*. Donc on était dans l’idée de tenter quelque chose, mais sans avoir la certitude que ça fonctionne.

En plus, il a répondu présent dans les 2 Grand Prix ! 

Cédric : Oui. Honnêtement, vendredi soir, après le barrage, je me suis dit “Voilà, ça c’est fait. Super ! Mais va falloir refaire.” Est-ce que c’est un hasard ou pas ? Vendredi soir, il était génialissime. Mais est-ce que c’est arrivé parce que ça devait arriver et que c’était c’était c’était uniquement ce parcours-là à 1,60m ou est-ce qu’on avait passé un cap, je ne savais pas. J’ai essayé de me forcer pour le parcours de dimanche à faire la même chose et ça s’est passé de la même manière. Sauf la dernière ligne évidemment, où je n’avais pas la distance que je voulais sur la spa et où du coup, j’ai refait une foulée de plus pour rentrer dans le double. 

Les performances de ce week-end sont une belle récompense de tout le travail des années passées !

Cédric : C’est une belle récompense du travail, du fait de n’avoir jamais voulu le vendre, mais aussi, après plus de 20 ans en étant spécialisé dans les jeunes chevaux, d’avoir fairt une croix dessus pour se consacrer uniquement aux vieux chevaux. C’est un peu la concrétisation de de toutes les années de travail en essayant toujours de s’améliorer. Pour en arriver là, il a fallu du travail, de la concentration et de la motivation aussi. Parce que ça coûte de prendre la route, d’aller loin, de faire des concours trois, quatre étoiles et puis de temps en temps, un cinq étoiles. Ce n’est pas pareil que des nationaux. Mais ça porte ses fruits. Il faut garder ses idées et aller au bout.

Tu prouves aussi que c’est encore possible, en étant propriétaire de son cheval, en le respectant et sans gros mécènes, d’accéder au haut niveau.  

Cédric : Oui, c’est possible, en effet. Il faut se donner du mal, mais c’est possible.

Qu’elle est belle, cette histoire ! C’est ton cheval, tu as toujours refusé de le vendre et aujourd’hui il est là, classé dans deux Grand Prix 1,60m au CSIW-5* d’Eqyita Lyon. 

Barbara : Il n’y a pas de mot… Même si je l’ai gardé pour nous, je ne pensais pas qu’il arriverait à ce niveau-là. Ils arriveraient tous les deux à ce niveau-là. Plein de monde m’ont fait remarquer qu’ils m’ont vu pleurer le premier jour. Pour la Coupe du monde, je n’ai même pas pleuré parce que ça me semblait tellement irréel… C’est tellement beau. Je n’y croyais pas en fait. Déjà, ce qu’on avait reçu en émotions le vendredi en émotion, c’était tellement beau.

Après le classement de vendredi, tout était déjà gagné pour vous en fait.

Barbara : Exactement. On avait déjà fait notre week end à partir du vendredi. On avait déjà rempli un objectif. Après, on a pris ça pour du plus. 

Après un week-end comme, on a d’autres rêves, d’autres objectifs pour la suite ?

Barbara :On reste toujours dans les mêmes objectifs. Après on ne s’emballe pas. Et encore hier matin on m’a dit que c’étaient les quinze premiers. Que je peux peut-être penser à la finale. Mais l’objectif, ce n’est pas du tout ça. Il donne tellement, il est tellement généreux. Bien sûr, il pourrait le faire. Mais non. Parce que je voudrais qu’il dure dans le temps. On ne va pas lui tirer dessus. On va continuer comme toujours, en priorisant le respect du cheval. Je l’ai monté ce matin en extérieur et il était très très en forme. Le vétérinaire va venir, le checker est fin de semaine, juste pour voir. Ok, tout va bien et je sais que tout va bien. Mais non, on ne va pas changer notre façon de faire et risquer de lui demander trop.

J’ai testé : Espace démêlant du laboratoire LPC

J’ai testé : Espace démêlant du laboratoire LPC

Le démêlant est un indispensable du sac de pansage de tout cavalier. Beaucoup de marques proposent leur démêlant avec de nombreuses promesses d’efficacité. Depuis quelques jours, nous avons testé l’Espace démêlant du laboratoire LPC. 

  1. L’efficacité 

Je l’ai testé sur différents chevaux, dont une jeune jument, revenant de plusieurs semaines de pré, et donc avec une queue bien emmêlée. J’ai fait 5 ou 6 pulvérisations dans différents endroits de sa queue, puis je lui ai fait son pansage, le temps de laisser agir. Quand j’ai commencé à brosser la queue, elle s’est démêlée très naturellement, sans qu’aucun crins de s’arrache. Pour la crinière, cette même jument n’appréciant pas spécialement les sprays, j’ai mis du produit sur la brosse puis j’ai brossé la crinière. Comme pour la queue, démêlage facile et sans accroc. Sur un autre cheval à l’épaisseur de queue particulièrement volumineuse et donc souvent difficile à bien démêler, l’efficacité à là aussi été immédiate. 

Le lendemain, je n’ai pas eu besoin d’en remettre, le produit faisait encore effet et les deux chevaux avaient de très beaux crins.

  1. La sensation 

Un gros point positif de ce produit après son efficacité : la sensation que l’on a en touchant les crins. Les crins ne sont ni gras ni collants, mais au contraire, vraiment doux et agréables au toucher. Quand on passe la main dans les crins de la queue juste après le démêlage, elle reste sèche. 

  1. La brillance

Dès les crins bossés, un effet de volume et de brillance apparaît instantanément. J’ai trouvé les crins de la queue comme ceux de la crinière, après un simple passage de brosse avec l’Espace démêlant, plus beaux que jamais sur les deux chevaux sur lesquels je l’ai utilisé. 

  1. À l’utilisation

La bouteille et le spray sont de bonne qualité. Pas de fuite à l’utilisation. Résistant à la chute (oui, j’ai réussi à le faire tomber de son étagère dès le premier jour). Il est disponible en bouteille de 500 ml, avec possibilité d’acheter un bidon de recharge de 5 litres. 

Depuis que je l’ai testé, c’est devenu un indispensable de mon sac de pansage !

Composition : Eau, glycérine, agent démêlant, parfum.

Le prix : 17,50 € les 500 ml / 79,90 € les 5 litres

Le site : https://laboratoirelpc.com

J’ai testé : l’amortisseur correcteur Winderen

J’ai testé : l’amortisseur correcteur Winderen

Il existe de nombreuses sortes d’amortisseurs : ceux en gel, ceux en mousse, ceux en feutre, ceux qui ont une coupe spéciale pour bien dégager le garrot, ceux avec un trou pour le garrot … Après avoir testé leur gamme de mors (vous pouvez retrouver l’article ici), nous avons testé l’amortisseur correcteur de la marque Winderen. 

J’avais hâte de tester ce produit depuis que je l’avais découvert. Sur le papier, l’amortisseur correcteur Wonderen vend du rêve. Design ergonomique, réduction des points de pressions sur le cheval, stabilité de la selle, réduction des tensions pour le cavalier… Tout cela ajouté à la possibilité d’ajuster très précisément l’amortisseur en fonction de la selle et du cheval grâce à 6 poches pour inserts.

1 . Le look 

C’est un modèle au design à la fois moderne et chic ou funky, selon la couleur que l’on choisit. Une vingtaine de couleurs sont proposées, ce qui laisse une grande possibilité de choix selon ses goûts. Comme la couche supérieure de l’amortisseur est facilement remplaçable, vous pouvez tout à fait avoir une couleur pour la maison et une autre pour les concours (ou même plusieurs couleurs pour la maison, pour changer selon l’humeur du jour).

2 . Les qualités techniques

Composé de cinq couches de matériaux technologiquement, l’amortisseur garantit un maximum de confort.

La couche supérieure en nylon protège les couches suivantes des facteurs extérieurs et empêche la selle de glisser sur le tapis de selle. Elle est remplaçable, résistante à l’usure et à la déchirure.

En dessous, un matériau moderne a été utilisé pour augmenter la surface de la selle en contact avec le dos du cheval et ainsi la stabiliser. Cette couche aide à compenser ou combler la structure du corps du cheval là où la selle ne s’ajuste pas parfaitement.

Ensuite, il y a un matériau non-Newtonien, utilisé dans l’industrie militaire moderne, est hautement flexible. Il a la capacité considérable de stocker et d’absorber l’énergie cinétique. Il est utilisé afin de capturer l’énergie excessive générée pendant le travail.

Après, un tissu connectif biomécanique a été utilisé pour protéger les muscles du cheval et pour réduire les forces qui agissent sur les muscles dorsaux, afin de faciliter leur relâchement et leur développement.

Pour finir, une dernière couche a été conçue pour assurer une tenue parfaite de l’amortisseur sur le tapis de selle et empêcher la selle de glisser. La structure poreuse de la maille assure un apport d’air au système d’absorbeurs et prévient de la moisissure.

Il est disponible en trois épaisseurs, 6mm, 10mm ou 18mm (ce qui peut être un bon choix pour un cheval déjà bien au travail et avancé dans sa musculature) ou en modèle “correcteur” (qui est, je trouve, une super option par exemple pour un jeune cheval, car elle permet de faire évoluer l’amortisseur avec le développement musculaire du cheval). Pour choisir quel amortisseur conviendra le mieux, cela dépend de nombreux critères comme votre utilisation, votre cheval et sa musculature, votre selle, l’amortisseur que vous utilisez actuellement, etc … Vous pouvez trouvez tous les détails ici : https://www.winderen.com/fr/news/24/quel-amortisseur-choisir-pour-votre-cheval.html 

Il est également disponible en quatre longueur différentes (15” (taille poney), 16”, 17” ou 18”) pour être le plus adapté possible en fonction de la taille de la selle. 

Dans le modèle correcteur, 6 poches permettent d’adapter l’amortisseur selon le cheval. La forme des panneaux a été dessinée pour épouser parfaitement la ligne de haut du dos du cheval en collaboration avec vétérinaires et kinésithérapeutes. Le set est constitué de inserts en trois épaisseurs : 2, 3 et 4mm. Il permet d’ajuster l’amortisseur comme souhaité, en pouvant ajouter de 2 mm à 9 mm de chaque côté.

Au niveau du garrot, la base de l’amortisseur est ouverte et a été remplacée par une partie souple qui apporte du confort et réduit la pression sur les apophyses des vertèbres dorsales.

3 . L’entretien

Un simple coup d’éponge humide dessus permet de le nettoyer facilement. 

4 . À l’utilisation

J’utilise actuellement un très bon amortisseur, conçu par un grand sellier avec qui je travaille depuis des années. Un modèle en feutre, avec un trou au garrot. Je n’avais donc pas spécialement de problème de ce côté-là. Mais j’étais curieuse de tester quelque chose de différent.

J’ai choisi de tester la version marron, pour le rappel avec la couleur du cuir. Je n’ai pas été déçu, j’adore le rendu ! Le petit détail arrondi avec le logo à l’arrière de l’amortisseur apporte un côté élégant que j’ai beaucoup, et qui n’est pas courant sur ce genre de produits.

Quand j’ai reçu l’amortisseur Winderen, j’ai tout de suite décidé de le tester sur une jeune jument de 4 ans qui a repris le travail depuis quelques semaines. C’est une jument qui n’est pas très grande, mais assez carrée et surtout encore en pleine croissance. Dès le premier jour où je lui ai mis cet amortisseur, je l’ai trouvé particulièrement souple dans son fonctionnement et elle se relâchait plus vite. Bien sûr, l’évolution de sa remise au travail de jour en jour y est aussi pour quelque chose, mais ma sensation à cheval était quand même qu’elle se sentait aussi mieux dans son corps comme ça. Ce jour-là, je l’avais testé avec simplement la base “slim”. 

Petit à petit, j’ai essayé d’ajuster au mieux l’amortisseur à son physique avec quelques inserts. Je n’en n’ai pas ajouté beaucoup, mais j’ai maintenant trouvé un équilibre qui semble parfaitement convenir au stade de travail où elle en est. Au début, il faut bien admettre qu’on ne sait pas trop comment faire ça, puisqu’on a l’habitude d’utiliser un produit tout fait. Il faut prendre le temps de bien regarder sa selle, son cheval, comment tout se positionne. Ensuite, il faut essayer de modifier l’amortisseur, jusqu’au moment où cela nous semble idéal. Si vous avez peur de ne pas savoir vraiment bien le faire seul, il ne faut pas hésiter à demander conseil à votre coach, votre vétérinaire, votre sellier, votre ostéopathe, etc .. 

Ce qui est super avec ce produit, c’est qu’au fil de son évolution musculaire des prochaines semaines et des prochains mois, je pourrais modifier l’amortisseur de façon à ce qu’il soit tout le temps le mieux possible adapté à elle. Quand on voit à quelle vitesse un jeune cheval change physiquement, l’intérêt de ce système d’amortisseur correcteur est une évidence. C’est de toute façon un plus pour tous les chevaux, car même si l’évolution est plus marquée sur les jeunes chevaux car elle va avec leur croissance, tous les chevaux évoluent avec le travail. 

Pour ce qui est de mes sensations en tant que cavalière, je trouve effectivement une stabilité appréciable de la selle et je n’avais aucune sensation de tensions dans le dos ou le cou. Je me sens bien pendant et après les séances, mais n’ayant pas spécialement de problèmes de ce côté-là, je ne peux pas dire que j’ai senti un grand changement sur moi.

Après plusieurs semaines d’utilisation, la jument, comme moi, avons trouvé plus de confort avec cet amortisseur qu’avec celui que l’on utilisait avant. La jument est de plus en plus relachée au travail et elle fonctionne mieux dans son dos. Elle qui était sensible au moment du sanglage, ne bouge plus une oreille quand je la prépare. Il me semble évident qu’elle ses sent mieux avec l’amortisseur Winderen. 

Pour conclure, je dirais que c’est un produit innovant et technique qui apporte un vrai confort au cheval sur le long terme. On retrouve clairement la démarche de Winderen que l’on avait déjà vu pour les mors : la recherche de confort du cheval en priorité, mais aussi l’amélioration du confort du cavalier autant que possible en plus. Pour ne rien gâcher, le tout est présenté dans un produit élégant et moderne.

Les + : En premier le confort pour le cheval et la possibilité d’adaptation à long terme. Puis le design et le look. 

Les – : Le prix de l’investissement de base, qui peut être élevé pour certain (mais largement compensé par la qualité du produit)

Le prix : 279 €

Le site internet : https://www.winderen.com

J’ai testé : Le Sidepull No More de TdeT

J’ai testé : Le Sidepull No More de TdeT

Avec le développement de l’équitation sans mors, de plus en plus de marques proposent un modèle de Sidepull. TdeT vient de sortir le sien, le Sidepull cuir No More. Nous l’avons testé. 

Quand la marque TdeT m’a proposé de tester son sidepull, j’ai tout de suite dit oui, mais je me suis rapidement demandé avec quel cheval je pourrais faire ça… Parce que je ne fais pas (ou pas encore…) partie des gens qui montent régulièrement sans mors. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour un test produit ! Puis j’ai pensé à un cheval de 6 ans qui a une bouche particulièrement sensible, qui pourrait avoir tendance à vouloir “tricher” en s’enfermant un peu trop. C’était un bon choix. Le cheval a été rapidement réceptif à ce nouveau fonctionnement.

La matière : On le sent dès qu’on l’a en main, ce sidepull est en cuir de très bonne qualité.

Le confort : Sa muserolle large avec un double pad apporte un très bon confort au cheval. Comme les actions de mains agissent directement à cet endroit-là, c’est particulièrement important. Ses montants en Y assurent une bonne stabilité. Les montants et la muserolle restent bien en place durant le travail. Une pression sur une rêne agit directement sur la muserolle au niveau du point d’attache, et une action sur les deux rênes agit sur le chanfrein du cheval.

Le look : Avec ses finitions avec des liserés vernis et sa bouclerie, il a une touche d’élégance que l’on apprécie particulièrement. Le sidepull est n’est pas toujours un produit très mis en valeur au niveau esthétique. Ici, on a vraiment un beau produit. Il est disponible en noir et en havane foncé.  

À l’utilisation : Le cheval, qui n’avait jamais travaillé sans mors, s’est très vite habitué au Sidepull. À la fin de la séance, il avait un peu transpiré en dessous, mais pas plus qu’avec un filet normal. Grâce à ses montants en Y, les actions agissent réellement au bon endroit. Le bridon ne bougeant pas du tout quelle que soit l’action ou l’effort demandé au cheval. On ne se retrouve pas avec un montant ou la muserolle à un mauvais endroit suite à une action. La largeur de la muserolle et le pad de menton adoucissent vraiment les actions. On sent que c’est un produit qui a été complètement pensé pour le confort du cheval. Celui-ci l’ayant vraiment apprécié, il est possible que je continue à lui mettre régulièrement.

Pour l’entretien : Comme n’importe quel bridon, un nettoyage au savon glycériné régulier et du baume (ou de l’huile) pour cuir, une fois de temps en temps. 

Pour quelles utilisations ?  Ce Sidepull peut être utilisé pour différentes raisons. Cela peut être une première étape pour un cavalier qui veut petit à petit enlever des artifices dans l’idée de finir par monter sans rien. Cela peut être un bon choix pour faire de l’extérieur et laisser le cheval brouter sans rien avoir dans la bouche. Cela peut aussi être une bonne option pour un cheval irrité ou blessé à la bouche, le temps qu’il cicatrise. Mais quel que soit l’utilisation, il ne faut pas oublier que, comme pour tout changement, il faut du temps pour installer de nouveaux “codes” de façon à ce que le cheval et le cavalier se comprennent bien avec cette nouvelle façon de faire et puissent évoluer en toute sécurité.

Les + : Le confort pour le cheval et la stabilité apportée par les montants en Y. 

Les – : Attention, les rênes sont vendues séparément. La taille cheval est vraiment pour “grand” cheval (ici sur un cheval plutôt costaud, je suis presque à fond pour tous les réglages).

Le prix : 79,90 €

Le site : https://catalogue.tdet.fr/fr/