J’ai testé : les mors Winderen

J’ai testé : les mors Winderen

Quel cavalier n’a pas constamment envie de trouver une nouvelle embouchure encore plus adaptée à son cheval que celle qu’il a en ce moment ? C’est une envie irrationnelle qui nous pousse à vouloir souvent essayer le dernier mors dont on nous a parlé ou qui vient de sortir, même si souvent, tout va plutôt bien avec le mors que l’on utilise.

J’ai découvert les mors Winderen il y a quelques semaines. Leurs mors Gel Bit-System composés de gel doux et au système de canons et de branches échangeables m’ont donné envie de les tester.

Le système de canons et branches interchangeables permet de facilement s’adapter à son cheval, sans avoir à toujours racheter un mors entier. On peut choisir d’avoir un canon qui convient bien à notre cheval, et plusieurs sortes de branches différentes, que l’on peut varier selon les jours, par exemple pour passer d’un mors simple au quotidien à un mors avec un peu plus action comme releveur (ou autre) en concours. Mais on peut aussi choisir, par exemple pour un jeune cheval qui est bien encadré avec des branches à aiguilles, d’avoir plusieurs canons pour pouvoir varier selon les besoins (canon droit ou brisé, plus ou moins souple), etc. Le mors est livré avec la clé permettant de tout changer facilement.

Pour ce qui est de la résistance, après plusieurs semaines d’utilisation, ils ne se sont pour l’instant pas du tout détériorés. Là où certains mors sont parfois abîmés dès les premières utilisations, ceux-là semblent particulièrement durables. 

Pour ce qui est de la composition du gel, le gel synthétique utilisé a été entièrement testé et dispose de la certification FDA (reconnue à l’échelle internationale en tant que preuve attestant du niveau élevé en matière de norme, de qualité et de sécurité). Les canons des mors sont disponibles en orange ou en blanc.

Winderen a été créé et développé en Pologne et a choisi de tout produire localement, de façon à pouvoir suivre et être impliqué au maximum dans toutes les étapes de la création à la production. Pour leur gamme de mors, ils ont pris 4 ans et ont testé 14 versions de gel, avant d’aboutir au résultat actuel. Ce produit à d’abord été développé pour un de leurs chevaux, pour lequel ils avaient du mal à trouver une embouchure adaptée, puis il a été testé des divers cavaliers de différents niveaux et a montré qu’il est particulièrement apprécié par de nombreux chevaux. Quand on a cette gamme de mors entre les mains, on apprécie particulièrement le fait d’avoir un vrai produit technique de qualité, mais aussi un produit où on sent que le confort du cheval est clairement une priorité.

Winderen, c’est innover pour améliorer le confort, en prenant en compte les besoins spécifiques de chaque cavalier et cheval. 

Pour un jeune cheval de 6 ans ayant tendance à avoir du mal à se tendre et à prendre le contact (sur un mors simple double brisure en résine), j’ai choisi le mors à olive droit flexi (au canon plus souple qu’un mors “droit rigid”, mais un peu moins que le “super flexi”). Dès la première séance, j’ai trouvé le cheval beaucoup mieux avec. Il prenait naturellement un meilleur contact. Au fur et à mesure des séances, je trouve qu’il continue à s’améliorer avec. Il se tend de mieux en mieux et salive de plus en plus au travail. Il n’y a que dans les moments où l’on rentre dans les exercices plus “difficiles” pour le cheval, que parfois il s’appuie dessus un peu fort (mais il le faisait aussi avec l’autre mors). Je pense qu’il va vraiment bien lui convenir à long terme. Généralement, avec ce mors, j’ai eu de bons résultats avec des chevaux qui ont tendance à lâcher le contact en essayant de passer derrière la main.

Pour une jeune jument de 4 ans ayant fait quelques parcours en début d’année mais qui revient juste de vacances, j’ai d’abord commencé avec l’olive flexi droit, puis je suis passée assez rapidement au Beval droit flexi pour l’aider à s’orienter correctement un petit peu plus facilement. Elle a une bouche sensible, mais elle peut aussi fortement se durcir en mettant la nuque très haut par moment. Le Beval est un très bon compromis pour elle car on peut modifier l’endroit où l’on attache les rênes selon les besoins du moment et même varier si on veut dans la même séance. Avec ce mors, elle prend un bon contact tout en le respectant et en se réorientant plus facilement, sans que je n’ai à durcir mon action pour y arriver. Je pense que d’ici quelques semaines, je n’en n’aurais plus besoin ou uniquement occasionnellement, et je pourrais revenir au mors à olive flexi droit pour tous les jours. 

Les + : Le confort pour les chevaux, la qualité des mors (qui vieillissent bien) et la quantité d’options possibles (avec les canons et branches interchangeables). On peut aussi ajouter la vitesse d’expédition. 

Les – : Le tarif de base (qui peut être élevé quand on achète plus mors, canons, branches, mais qui est justifié par la qualité)

Prix : À partir de 130 € pour un mors, à partir de 80 € pour un canon et de 50 € pour des branches. 

Le site : www.winderen.com

Photos © Shadows Photographie
(sauf  celle sous le paragraphe d’intro © dr)

La tonte

La tonte

Quand il commence à faire froid et que les chevaux font du poil, c’est le moment de tondre. On vous donne nos astuces pour faire une belle tonte tout en gardant des zones protégées.

En général, nous tondons deux fois par hiver. Une fois aux alentours de Novembre et une nouvelle fois quand le poil est redevenu dense, avant la reprise des concours.

Pour commencer, bien préparer la zone de tonte : un endroit au calme, où vous ne serez pas dérangé, et sécurisé si la tonte entraîne un stress et que votre cheval s’affole. Préparez également le matériel de tonte : la ou les tondeuses, mais aussi la rallonge, l’huile et les brosses. Une fois que tout est prêt, vous pouvez emmener votre cheval. Commencez toujours par allumer la tondeuse quelques instants à côté de votre cheval pour qu’il s’habitue au bruit, et profitez-en pour mettre un peu d’huile pour éviter que les peignes ne chauffent. Une fois que c’est fait, vous pouvez commencer à tondre. Petite astuce, commencez toujours sous le tapis : si jamais la hauteur de coupe n’est pas bien réglée, au moins, la trace sera sous le tapis et ne se verra pas !

Plus les coups de tondeuse sont longs et d’une traite, moins votre cheval n’aura de marque de tonte. Aussi, pensez à bien tondre à rebrousse poil. Les parties du corps les plus charnues sont faciles. A contrario, les parties osseuses comme les pattes ou la tête sont plus délicates et demandent de la patience. Si votre cheval s’impatiente, il est préférable de faire une pause avant de s’attaquer aux pattes/à la tête. C’est aussi l’occasion de laisser la tondeuse refroidir. Au fur et à mesure de votre tonte, pensez à passer un coup de brosse douce pour enlever le surplus de poils. Aussi, si vous commencez par le corps, pensez à couvrir votre cheval le temps de faire les pattes et la tête : il fait froid sans poils.

Pour les délimitations, vous pouvez laisser un pad de garrot simple et la flèche de queue. De notre côté, on a choisi de ne pas tondre systématiquement les canons et les paturons. En effet, les poils protègent de la boue, des égratignures etc. Et ça se voit à peine ! Profitez de la tonte pour faire aussi pour le passage de têtière et les quelques crins au niveau du garrot. Une fois que votre cheval est tondu, pensez à le récompenser : il est important de faire en sorte qu’il associe la tonte à un moment agréable. Certains finissent même par s’endormir ! 

Enfin, maintenant que votre cheval est tondu, il est important de le couvrir pour éviter les coups de froid : pour cela, vous pouvez alterner entre différentes couvertures selon la température. Une chemise en coton 0g, une polaire fine, une polaire épaisse et une grosse couverture 400g. Attention à ne pas recouvrir votre cheval tondu directement après le travail : parfois, les chevaux transpirent encore longtemps après. Notre conseil : le recouvrir d’une petite polaire le temps qu’il redescende doucement à température normale.

A vos tondeuses ! 

J’ai testé : la gamme de prêt-à-porter Alexandra Ledermann Sportswear

J’ai testé : la gamme de prêt-à-porter Alexandra Ledermann Sportswear

Depuis quelques années, le nombre de marques de textiles équestres ne cesse d’augmenter. Il en existe pour tous les budgets et tous les goûts. Comme beaucoup de cavaliers, quand je suis contente d’une marque, j’ai tendance à racheter chez elle, plutôt que d’en tester d’autres. 

Cela fait quelques semaines que je teste la gamme de prêt-à-porter Alexandra Ledermann Sportswear. Dès que je les ai enfilés, j’ai été séduite par les produits. Les coupes sont féminines et les matières particulièrement agréables. Cette marque a toutes les qualités techniques que l’on recherche pour notre sport, tout en tenant compte de l’envie des cavalières qui aiment porter des tenues qu’elles trouvent belles.

Le pantalon Grip No Name

Un vrai coup de cœur ! Quel confort ! Très facile à enfiler avec une grande partie du mollet en lycra, on se sent vraiment particulièrement bien dedans. Sa coupe tombe parfaitement sur moi. Que ce soit en longueur ou en largeur, on a la sensation qu’il s’adapte vraiment bien à notre morphologie en ne créant aucun pli. Sa taille un peu haute apporte une sensation de maintien très agréable. Le fait qu’il n’y ait pas de couture à l’intérieur de la jambe est un des différents points qui ont été pensés pour apporter du confort. Le grip aux genoux est original avec la forme du logo de la marque, mais est aussi très efficace. J’ai d’ailleurs été, dans un premier temps, un peu surprise par la force du grip, mais il a suffit de quelques minutes pour m’y habituer et l’apprécier. Les poches avant sont grandes et permettent d’y mettre un téléphone sans problème. À l’arrière, la finition apportée par les deux fausses poches et le passant de ceinture avec un motif ajoutent un vrai plus au niveau esthétique. 

À cheval, on se sent vraiment bien. À la fois maintenu et libre de nos mouvements.

Testé par tous les temps, je l’ai trouvé aussi agréable à porter par grosse chaleur que les jours plus frais. Après plusieurs lavages (à 30°, température maximum conseillée pour le laver), il n’a pour l’instant pas bougé d’un millimètre. Il est disponible en bleu marine, en gris et en blanc.

Les + : Sa matière et sa coupe. Ses fibres synthétiques et techniques très stretch font qu’il est vraiment particulièrement agréable à porter.  

Les – : Il taille grand. Il faut bien penser à prendre une taille en dessous.

Le prix : 179 €

La composition : Nylon et Spandex

Sweat Giovedi

Quand j’ai pris ce sweat en main, la première chose qui a attiré mon attention est le morceau de tissu cousu dedans, qui raconte “l’histoire” de la conception du produit. On apprend qui l’a imaginé, qui a fabriqué les prototypes, qui les a confectionnés, mais aussi qui les a réceptionnés, qui les a rangés, etc … Souligner le travail de chaque personne qui a permis que ce sweat arrive jusqu’à moi, j’ai trouvé ça génial. Ensuite, j’ai tout de suite apprécié la douceur de la matière. On a naturellement envie de le mettre. Une fois enfilé, je l’ai trouvé agréable à porter tout en ayant une coupe féminine cintrée. Il tombe vraiment très bien, que ce soit au niveau de la longueur des manches ou de la taille. Le curseur en cuir des poches est un des détails “chics” de ce produit. Le “ALs” en billes métalliques multifacettes à l’avant apporte également un côté élégant, sans rentrer dans le tape-à-l’oeil. Les cordons de capuche gris font un rappel aux détails argentés. Le parfait équilibre confort – élégance, tout en restant “classique” (ce qui est appréciable pour les cavalières comme moi, qui aiment ce qui est beau, mais n’ont pas forcément envie de quelque chose qui brille de partout). 

À cheval, il tient bien chaud. Pendant les premiers jours de cet automne, avec ce sweat, j’enlevais mon manteau pour monter malgré le froid et j’étais très bien comme ça. Les poches à zip permettent de garder quelque chose (téléphone, clé, etc..) sur soi si besoin, sans risque de le perdre. 

Comme le pantalon, après plusieurs lavages (à 30°, température maximum conseillée pour le laver), il n’a pour l’instant pas bougé. Il existe en bleu marine et en gris. 

Les + : La matière confortable et chaude. C’est devenu un incontournable de ma penderie pour l’hiver.

Les – : La taille de la capuche, qui est un peu grande. 

Le prix : 129 €

La composition : Coton et polyester

Le site : www.alsportswear.com

Les chaussettes hautes

Trouver les bonnes chaussettes pour monter n’est pas toujours facile. En les prenant dans les mains, j’ai craint qu’elles ne soient trop chaudes, car elles m’ont semblé plus épaisses que celles que je mets d’habitude, mais les chaussettes techniques mixtes AL Sportswear ont beaucoup de choses pour elles. En le mettant on retrouve tout de suite un confort au même niveau que celui des autres produits de la marque. Bien qu’il puisse à première vue sembler vraiment épais, le renfort au niveau des pieds est agréable. Une fois à cheval, que ce soit en boots / mini-chaps ou en bottes, on est à l’aise et même les jours de forte chaleur, on n’a pas pas particulièrement chaud avec. La promesse d’une chaussette “en matière technique respirante” annoncée sur leur site est donc parfaitement tenue.

Les + : Le confort, la matière respirante et le renfort des pieds. 

Les – : La matière du renfort des pieds qui s’abime un peu vite après quelques utilisations et lavages. On voit qu’il y a eu du frottement, mais cela n’a pour l’instant en rien modifié leur confort. 

Le prix : Entre 50 et 65 € (pack de 4 à 6 paires)

La composition : 75% polyamide, 23% coton, 2% élasthanne

Profitez de – 30 € sur le pantalon de votre choix avec le code CAVALETTIMAG ! 

Les 5 Étoiles de Pau – Un parfum olympique plane sur la cité Béarnaise 

Les 5 Étoiles de Pau – Un parfum olympique plane sur la cité Béarnaise 

Record battu ! Pour la seconde année consécutive, le seul et unique Concours Complet International 5 étoiles organisé en France – et l’un des sept dans le monde – rassemblera encore plus de participants que lors des éditions précédentes : 80. Pas moins de 5 des 6 meilleurs mondiaux ont choisi de clore leur saison face au public palois. Parmi eux, le n°1 mondial, vainqueur des 5 Etoiles de Pau 2019, Tom McEwen (GBR), la tenante du titre et n°2 mondiale Ros Canter (GBR) fraîchement médaillée d’or par équipe aux JO de Paris, et le gagnant 2021, Tim Price (NZL), actuel n°3 mondial, voudront très certainement clore leur saison de la plus belle des manières. En marge du sport, derby poney, horse-ball, spectacle équestre inédit et éthologie animeront les pauses sportives pour le bonheur de tous.

IN-CROY-ABLE ! De mémoire de Palois, on n’avait encore jamais vu ça ! Le plateau de cavaliers au départ de cette édition 2024 des 5 Etoiles de Pau est non seulement inédit en quantité mais aussi en qualité. 80 couples s’élanceront sur le Domaine de Sers, soit plus qu’en 2023, année où l’événement avait déjà battu un record. Côté têtes d’affiche, difficile de faire mieux. Jugez plutôt. Les spectateurs admireront Tom McEwen (GBR), Ros Canter (GBR), Tim Price (NZL), Oliver Townend (GBR) et Boyd Martin (USA)…cinq des six meilleurs cavaliers au monde ! Ajoutez-y la Championne du Monde individuelle en titre Yasmin Ingham (GBR), l’immense championne britannique Pippa Funnell (10 médailles en grands championnats dont trois olympiques), Alex Huan Tian (CHN), le Champion des Jeux Asiatiques en titre, deux membres de l’équipe néozélandaise des JO de Paris Caroline Powell et Clarke Johnstone, le vice-champion du monde par équipe William Coleman (USA), la multi médaillée Zara Tindall (GBR)…les amateurs de grand sport auront l’embarras du choix !

Les Néozélandais en embuscade

Si Jonelle Price (gagnante du cru 2022) sera pour une fois à pieds, elle supportera un fort contingent néozélandais emmené par son mari Tim. Vainqueur en 2021 sur les terres paloises, le géant d’Océanie sera accompagné de deux de ses coéquipiers des Jeux Olympiques de Paris, Clarke Johnstone (37e mondial, 18e individuel à Paris, médaillé de bronze par équipe au Championnat du Monde 2022) et Caroline Powell (16e mondiale, médaillée de bronze par équipe aux JO de Londres 2012 et au Championnat du Monde 2010). Cette dernière, réserviste cet été, a remporté au printemps le mythique CCI5* de Badminton (GBR).

Le 5* de Pau en chiffres

78 chevaux
• Les plus jeunes (9 ans) : Cil Dara Dallas (AUS), Filao de Perle (FRA), Plot Twist (GBR), Ivanhoe (IRL), CBI Aldo (NZL).
• Le plus âgé (17 ans) : Toronto d’Aurois (FRA).
• 1 cheval des JO de Paris (bronze individuel avec Chris Burton/AUS) : Shadow Man / Ben Hobday (GBR)

64 cavaliers (28 femmes, 35 hommes)

14 pays : Allemagne, Australie, Belgique, Chine, Danemark, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Irlande, Italie, Lituanie, Nouvelle Zélande, Pologne, Suède.

2 anciens vainqueurs des 5 Etoiles de Pau : Tom McEwen (GBR) et Tim Price (NZL)
22 l’âge de la plus jeune cavalière Jennifer Kuehnle (IRL)

55 la doyenne des cavaliers, Pippa Funnell (GBR)

11 disputent leur tout premier CCI5* : Samantha Cesnik (AUS), Wouter de Cleene (BEL), Alex Hua Tian (CHN), Louis Seychal (FRA), Katie Magee (GBR), Alexander Tordoff (GBR), Isabel White (GBR), Paolo Torlonia (ITA), Clarke Johnstone (NZL), Wiktoria Knap (POL), Frida Andersen (SWE).

23 découvrent Pau pour la première fois : Samantha Cesnik (AUS), Wouter de Cleene (BEL), Alex Hua Tian (CHN), Sara Bech Strom (DEN), Louis Seychal (FRA), Laura Birley (GBR), Imo Brook (GBR), Caroline Harris (GBR), Katie Magee (GBR), Aimee Penny (GBR), Storm Straker (GBR), Alexander Tordoff (GBR), Isabel White (GBR), Arne Bergendahl (GER), Robbie Kearns (IRL), Jennifer Kuehnle (IRL), Patrick Whelan (IRL), Paolo Torlonia (ITA), Clarke Johnstone (NZL), Ginny Thomasen (NZL), Wiktoria Knap (POL), Frida Andersen (SWE), William Coleman (USA).

Les plus fidèles en nombre d’éditions disputées
• Tim Price (NZL) 9
• Oliver Townend (GBR) & Joseph Murphy (IRL) 8
• Cédric Lyard (FRA), Tom McEwen (GBR), & Kirsty Chabert (GBR) 7

Ils souhaitent leur anniversaire pendant l’événement :
• Kirsty Chabert (GBR) dimanche 27 octobre – 36 ans
• Senne Vervaecke (BEL) vendredi 25 octobre – 28 ans

Et les français dans tout ça ?

Ils seront 8 tricolores au départ, emmenés par le n°54 mondial Luc Château, Camille Lejeune, associé à la jument française Dame Decoeur Tardonne, et le Champion de France Pro Elite 2024, Benjamin Massié, en selle sur son grand espoir âgé de seulement 9 ans, Filao de Perle. Les Bleus bénéficieront de l’expérience de l’un des doyens de cette édition 2024, Cédric Lyard, déjà sept fois au départ des 5 Etoiles dans sa carrière (il fut notamment Champion Olympique aux JO d’Athènes 2004). Derby Poney : de futures stars du complet ! Samedi 26 octobre, juste avant le cross du CCI5*, le public s’échauffera en compagnie des tous jeunes participants du Derby Poney. Cette deuxième édition, confiée à l’expertise de Jérôme Laclau, réunira des cavaliers à poney de toute la France pour un parcours ‘comme les grands’ sur les chapeaux de roue ! « Cette épreuve spéciale est réservée aux poneys de taille B, soit 1,30m au garrot maximum » explique Jérôme Laclau. « Pour participer, les enfants et leurs montures doivent avoir déjà participé à un concours complet. Les engagements seront clôturés le 16 octobre. Je procéderai alors à une sélection ». A la clé, la chance incroyable de se produire devant des milliers de spectateurs installés dans la tribune de la piste principale, là même où galoperont les meilleurs pilotes mondiaux. « Tous les concurrents seront récompensés par un grand cavalier international. Tous ont commencé par là, monter à poney…et tous ces enfants ne rêvent que d’une chose…devenir plus tard des stars du concours complet mondial ! ».

> Derby Poney : samedi 26 octobre à partir de 9h30.

Les 5 Etoiles de Pau, c’est aussi…

Le Théâtre des Anamorphoses : spectacle équestre inédit La Compagnie Nadal, troupe Occitane créé par Mathieu Nadal et Ewa Janina, enchantera les petits et les grands avec une représentation unique du Théâtre des Anamorphoses. Une création envoûtante où la vie et la mort s’affrontent et se complètent. Entre chorégraphies spectaculaires et tableaux vivants, les cavaliers racontent une histoire émouvante de confrontation et d’harmonie. Effets visuels saisissants, jeux de lumière et musique créent une atmosphère magique. > Spectacle équestre : samedi 26 octobre à 20h00

Les 5 Etoiles EN DIRECT

Pau lance sa web TV ! Soucieuses de proposer aux internautes des contenus de qualité, et une accessibilité maximum, Les 5 Etoiles de Pau ont choisi d’investir cette année dans la création d’une plateforme de streaming. Elle permet de suivre la compétition en intégralité et de bénéficier de contenus éditoriaux exclusifs, le tout en français et en anglais. Pour y accéder : https://tv.event-pau.fr/

Stéphane Dufour nous parle de Diego de Blondel

Stéphane Dufour nous parle de Diego de Blondel

Il y a quelques jours, l’étalon Diego de Blondel (Vigo Cécé x Dollar dela Pierre) s’est fait remarquer en remportant le Championnat du monde des étalons de 9 ans et plus à Valkenswaard. Stéphane Dufour, son cavalier de toujours (et propriétaire, avec sa femme Elodie), répond à nos questions.

Quel est ton tout premier souvenir de Diego ?

Mon tout premier souvenir, c’est le jour où nous l’avons vu dans le champ avec sa mère porteuse . J’étais très curieux , car j’ai monté sa mère  » Mapierre de Blondel  » et son père  » Vigo Cécé  » en concours, et j’avais particulièrement aimé les deux. Diego avait 2 mois. C’est là que l’histoire a commencé.

Il avait déjà quelque chose en plus comparé aux autres ? 

Il avait déjà des atouts. Après, de là à dire ce qu’il allait faire, c’était trop tôt. Michel (Ruel) voulait que l’on ait ce poulain là. Ses mots ont été :  » Vous en ferez un étalon et il sera « votre » cheval. Nous avons été voir dans le champ et il nous a plu tout de suite.

Tu l’as débourré puis monté dans les épreuves jeunes chevaux. À cette période-là, est-ce qu’il montrait déjà particulièrement de potentiel ? 

Oui. Quand nous avons commencé à le faire sauter en liberté, il nous montrait déjà vraiment des bonnes choses. Des choses qui nous plaisaient vraiment. C’est un cheval qui avait du rayon dans ce qu’il faisait, qui avait des moyens et était très respectueux. Après, nous avions vu qu’il avait besoin d’organiser un peu tout ça. Nous savions que c’était un cheval qui prendrait un peu de temps. C’est pour ça que nous avons été lentement et que nous avons pris le temps de le former. Nous aimons bien prendre le temps de former les jeunes et de leur apprendre leur métier. Celui-ci le demandait et si nous avions été plus vite, ce n’est pas dit qu’il aurait fait ce qu’il fait aujourd’hui. 

Dès cette époque, on a dû vous le demander régulièrement. Mais vous avez pour l’instant fait le choix de ne pas le vendre.

Il y a une histoire particulière autour de ce cheval, un attachement sentimental. La connexion entre lui et nous deux (avec mon épouse Elodie ) est assez singulière. Si nous le vend un jour, parce qu’il peut être à vendre, son bien être sera primordial.

D’ailleurs, on a bien vu que quand vous avez fait le choix de le confier à Nicolas Delmotte, le cheval n’était pas pareil. Il a vraiment un attachement particulier à vous.

Diego était très régulièrement classé et Nicolas lui a fait passer un cap, mais le cheval était triste et Nicolas s’en est rendu compte… 

D’ailleurs, parmi les premiers messages que nous avons reçus sur la route du retour de Valkenswaard, il y avait ceux des grooms de Nicolas Delmotte !

Je pense que Diego a besoin d’avoir une relation très proche avec son cavalier et avec son entourage.

Maintenant, il est régulièrement performant sur 1,50m. On voit que c’est un cheval qui prend du plaisir à faire du concours, qui est en forme et est assez régulier.

Oui. Nous lui faisons plaisir et il nous le rend je pense. Il faut le vivre pour le croire.

Il vous a offert une belle victoire le week-end dernier, dans le Championnat du monde des chevaux de 9 ans et plus à Valkenswaard. Comment avez-vous vécu ce week-end ?

C’était top! L’année dernière, nous avions fait Lanaken et le cheval s’était classé meilleur français. Il nous avait déjà fait plaisir. Cette année, nous avons choisi d’aller plutôt chez Jan Tops et nous étions content parce que je trouve que tout est plus “cheval” là-bas. Ça correspond plus à ce que nous cherchons. En plus, Diego a sauté magnifique ! Je pense que ça correspondait aussi à ce qu’il aime.

En plus d’une victoire individuelle, il faut surtout souligner que c’est la victoire d’un collectif, avec François-Xavier Boudant et Dylan Levallois, avec notre victoire par équipe.

Et tout le groupe France et Selle français a juste été incroyable !

Il a effectivement l’air particulièrement à l’aise sur une piste en herbe comme celle-là.

Oui. Il a un tel galop qu’il se sent bien sur une piste comme ça. Il peut s’exprimer totalement. Il est aussi capable de le faire sur des petites pistes, mais là, c’est le bonheur. Il peut s’exprimer à 100 %. Le dernier parcours, c’était un bonheur.

Quand tu le sens comme ça, tu te dis qu’il a encore une marge de progression ? 

Oui, c’est sûr. Il est encore possible monter les barres, c’est évident. J’aimerais bien d’ailleurs, que justement, la porte soit un peu plus ouverte pour aller sur des plus gros concours. Si nous voulons demander quelques CSI3 ou 4* sur des pistes qui correspondent à notre cheval, on ayant comme moi, qu’un seul cheval de ce niveau, on ne nous ouvre pas les portes. J’aimerais qu’on lui donne un peu plus sa chance. Nous aimerions que le sélectionneur ait envie de lui donner sa chance, de nous envoyer sur une Coupe des Nations de 2ème ligue par exemple.

En parallèle de tout ça, il a aussi une carrière d’étalon.

Oui. Et je pense qu’il va l’avoir encore plus maintenant que les étrangers commencent à s’intéresser à Vigo Cécé, avec la victoire d’un Vigo Cécé à Lanaken et d’autres fils qui sont gagnants en 4 et 5 *. Comme il n’y a plus de paillettes de Vigo, ils se rabattent sur les fils. Donc je pense que Diego va sûrement un peu plus travailler. En plus, il a une souche maternelle où il n’y a pas d’autres étalon et il fait partie des meilleures souches françaises, voire européennes. Je pense vraiment que c’est un cheval intéressant.

Comment tu conseilles de l’utiliser ?

Je sais qu’il va ramener sa locomotion, avec une classe de galop comme lui. Il transmet ça à tous ses poulains. Tous ceux qu’on a vu ont une super locomotion, avec des dos bien tendus et une bonne sortie d’encolure, bien dessiné et bien orienté. Il va donner des moyens et de la force. On peut l’utiliser sur une jument dans le sang, lui, va ramener tout le reste. Je pense qu’il va vraiment bien produire. Il faut juste que les éleveurs lui fassent plus confiance. Nous avons déjà un retour sur sa production , il a déjà un fils approuvé étalon. En plus, la fertilité est top, même en congelé. 

Quelle est la suite de son programme ? 

Il va faire le Grand National de Saint-Lô, parce que nous avons une équipe avec la sellerie West Cheval et que c’est important de faire ce circuit pour représenter nos sponsors. Ensuite, il fera le Grand National de Lyon pour le faire voir à d’autres éleveurs. Après, j’aimerais bien, mais c’est vraiment à voir, je voudrais demander le CSI4* de Rouen.