Equi Seine 2024

Equi Seine 2024

Le 24 novembre au matin, je franchis les portes du Parc des Expositions de Rouen. L’atmosphère est électrique.

Des cavaliers de toute l’Europe convergent vers cet écrin normand, leurs chevaux volant au-dessus des obstacles. Je ressens immédiatement l’adrénaline et les émotions qui caractérisent ces compétitions internationales. L’accueil est chaleureux, les visiteurs ont le sourire aux lèvres, tout pour passer une bonne fin de weekend. Durant les épreuves, je suis fascinée par la précision technique des cavaliers. Le souffle du public tout entier se coupe avant chaque obstacle franchi. La relation entre le cavalier et sa monture est presque chorégraphique. Leur détermination et les émotions perçues me rappelle que le sport est avant tout une histoire de passion. Le public brandit des drapeaux, chante, cri, s’exclame, c’est incroyable de se dire que toute une salle vit les mêmes émotions grâce à un seul sport.

Au-delà des épreuves, je m’immerge dans l’univers équestre. Les boutiques et selleries, permettent de flâner en attendant le barrage, et de ramener de beaux souvenirs à la maison. L’organisation est méticuleuse ; les bénévoles ont été aux petits soins toute la journée, et surtout rendaient le sourire à tous ceux qui passaient. On voit bien qu’EquiSeine est aussi une expérience humaine. En parlant d’humanité, ma journée à été marquée par une action des plus touchantes ; un hommage à Jean-Maurice Bonneau, figure incontournable du monde équestre. Durant chaque remise des prix, son discours retentissait et prenait tout le monde aux tripes. Il n’est pas toujours question de chevaux et de scores, mais bien de relations humaines, plus qu’honorées.

Le Grand Prix du CSI2* est remporté par Jean Francois Filatriau et Gershwin Dromelle, qui signent le seul double sanf faute de l’épreuve. La 2ème place revient à Maëlle Martin avec Gucci des Embruns, devant Martin Provost et Doha Lgd. 

Les résultats complets

L’épreuve phare du week-end, le Grand Prix 1,55m du CSI4* est remporté de très belle manière par Titiouan Schumacher et Illusion. Passant la ligne avec seulement 16 centièmes de plus, Cédric Hurel et Fantasio Floreval Z prennent une belle 2ème place. Le Hollandais Michael Greeve est 3ème avec Denver. Deux autres couples ont signé un double sans faute dans ce Grand Prix. Rubert Murphy et Hudle G (qui remporte le prix de la meilleure jument du concours) sont 4èmes et Pénélope Leprevost est 5ème avec l’étalon Ehning Flamingo. 

Les résultats complet

Vous pouvez retrouvez notre interview de Titouan Schumacher : ici

Ce que je retiens d’EquiSeine 2024, ce ne sont pas seulement des performances sportives, mais des moments d’humanité. La complicité entre l’homme et l’animal, le respect, la technique et la grâce.

Interview – Titouan Schumacher nous parle d’Illusion

Interview – Titouan Schumacher nous parle d’Illusion

Quelques heures avant de remporter le Grand Prix du CSI4* de Rouen, Titouan Schumacher nous a parlé de son fantastique Illusion. 

Depuis quelques semaines, on voit de plus en plus Illusion sur les beaux concours. Quelle est l’histoire de ce cheval ? 

On l’a depuis maintenant deux ans et demi à peu près. C’est une histoire un peu dingue en fait. Avec un copain, on s’était mis en tête d’acheter un petit cheval à deux pour faire du commerce, tout simplement. J’étais parti en tournée au Portugal et lui avait vu ce cheval là plusieurs fois. Il sautait bien mais était un peu compliqué avec un amateur. Il était un peu spécial. Il est allé l’essayer, il a sauté deux obstacles dans la carrière, il m’a appelé et m’a dit “Il est super.”. Je n’ai pas trop réfléchi et je n’avais pas regardé les résultats du cheval.  J’ai dit “Ok, vas-y, on fait moitié moitié”. On l’a vraiment pas acheté cher.  Le cheval est arrivé, je regarde les résultats du cheval et je vois beaucoup d’éliminations. À ce moment-là, je me demande dans quelle histoire on s’est lancé. Il était très très compliqué au début. Mon ami le montait beaucoup à la maison et moi au concours. Au début, ça lui a valu un nez cassé et un trauma crânien. On est tombé tous les deux facilement cinq ou six fois ! Il n’était pas contre le cavalier, mais dès qu’il avait peur de quelque chose, il avait des réactions démesurées. Au début, je ne pouvais pas aller de l’écurie à la carrière à cheval, on le prenait en main, on descendait.

C’est un cheval hypersensible.

Oui. Au début, en concours, on arrivait au paddock en main, on montait au paddock, puis on redescendait, On entrait sur la piste à pieds et on montait dessus sur la piste. Mais par contre, j’ai jamais eu vraiment de problème sur la piste. À force de patience, il s’est déclenché. 

À ce moment-là, vous l’imaginiez devenir le cheval qu’il est aujourd’hui ? 

Il était sympa, mais non. L’idée, c’était de travailler un petit peu et de le revendre après. Au début, on s’est même dit que pour le revendre avant de faire monter quelqu’un dessus, ça allait être compliqué.

À quel moment est-ce que tu as commencé à te dire qu’il pourrait être mieux que ce que vous pensiez ? 

On l’a emmené assez vite à un concours à Nancy. J’ai engagé 1,35m, 1,40m, 1,45m, alors qu’il n’avait sauté que 1,20m avant qu’on l’achète. Il a fait ça sans faute et vraiment bien. Là on s’est dit qu’on avait peut être un bon cheval.

Ça fait quelques concours qu’on le voit vraiment très sauter sur des belles épreuves. Il donne l’impression de la faire avec beaucoup de facilité et on l’imagine facilement faire encore mieux. 

On verra, il passe des caps. Il saute avec plus de moyens et d’envergure qu’il le faisait au début. Il ne s’inquiète pas du tout, ne force pas et devient très régulier. Un concours où il ne fait pas un classement, ça n’existe plus.

Aujourd’hui, il se retrouve cheval de tête.

Oui, complètement. J’avais Atome à l’époque où on l’a acheté. Six mois après, Atome s’est blessé. J’avais une autre jument qui s’appelait Carera entre deux, qui fait un peu la transition.

Quel est l’objectif maintenant ? 

C’est toujours un cheval qui est “à vendre”. Mais ce n’est plus la même chose. Ce n’est pas pressé. Et si on peut le garder, c’est tant mieux. L’idée, c’est quand même de voir comment il évolue.

Quelles sont ses plus grosses qualités ? 

Le respect et le courage. C’est un guerrier. Il va au feu et il a vraiment tout le respect. 

Quel est ton programme avec lui ? 

Le Grand Prix, cet après-midi, puis il a fini sa saison et il va démarrer mi janvier à Oliva en tournée. En fonction de ça, on verra la suite.

 

Pour finir, peux-tu nous donner quelques nouvelles d’Atome ? 

Il va bien, il est au pré avec les un et deux ans. On a mis beaucoup de temps à le mettre au pré. Au début, au bout d’une heure il en avait marre, il fallait le rentrer. Ça a duré un bon moment comme ça. Puis un jour, je me suis dit qu’on allait le changer un peu d’endroit pour qu’il n’est plus les écuries en tête. On le mettait au paddock à côté des écuries et du coup il voulait vraiment rentrer. On l’a un peu éloigné et maintenant, ça va super.

Interview – Cédric et Barbara Hurel

Interview – Cédric et Barbara Hurel

Le week-end dernier, le couple Cédric Hurel et Fantasio de Floreval a brillé sur la magnifique piste d’Equita Lyon. Ils ont signé deux très belles performances en se classant 6èmes du GP 1,60m du vendredi et 6èmes du GP 1,60m Coupe du Monde du dimanche. Acheté à l’origine pour Barbara, la femme (et groom) de Cédric, l’histoire s’est finalement écrite différemment. Le trio ne se connait aujourd’hui par coeur et les performances sportives sont une belle récompense de tous les choix que Cédric et Barbara ont fait pour donner une vraie chance à ce petit mais si talentueux cheval. 

C’était ta première participation au CSIW-5* de Lyon ?

Cédric : Oui. C’était la première fois à Lyon Coupe du Monde. J’ai toujours eu envie de le faire, mais ce n’est pas facile d’avoir une place. Il y a deux ans, on a fait le Grand National et on a remporté l’étape du Grand National. L’année dernière, j’ai choisi de sauter le 2* parce que mon cheval était légèrement en méforme à ce moment-là. Il fallait sauter un peu plus petit et il a remporté le GP 2*. Cette année, du coup, comme on avait le titre de champion de France, on était sûr de pouvoir participer au 5* et Lyon était programmé depuis plusieurs mois. Et comme à son habitude, Fantasio a été très bon à Lyon. Il adore ce concours, moi aussi, et ça se ressent. 

Comme tu étais certain de pouvoir participer au 5*, tu as organisé ta saison en fonction de cet objectif ? 

Cédric : Après les championnats, on avait visé La Baule. Ça ne s’est pas très bien passé dans le Grand Prix. Après ça, je me suis dit qu’on allait faire notre programme de façon à arriver dans les meilleures conditions pour Equita Lyon.  On a laissé tomber le 5* de Dinard. J’ai préféré faire le 3*étoiles. On a fait plusieurs pauses dans la saison pour pas pour pas tirer trop dessus. Il a fait une pause d’un mois après le 4* de Deauville au mois d’août et on a refait une pause d’un mois après être rentré des deux semaines de Gassin, où d’ailleurs on n’a pas pu sauter le Grand Prix parce qu’il s’était fait un petit bobo à l’œil. Puis on l’a remis en route à Saint-Lô la semaine d’avant Lyon.

En le regardant sauter ce week-end, je l’ai trouvé particulièrement à l’aise sur cette hauteur. 

Cédric : Est-ce qu’on a passé un cap ? Peut-être. En tout cas, on a trouvé deux trois petites ficelles en plus pour que le cheval soit plus à l’aise dans sa locomotion et dans son corps. Du coup, ça lui donne de la sérénité dans son action et plus d’aisance dans les moyens. Dès qu’il fait un peu d’effort, il se contracte un petit peu ou il se recule plus qu’il ne faudrait. Là je pense qu’on a compris quelque chose tous les deux, enfin, tous les trois d’ailleurs avec Barbara aussi.  

En venant à Lyon, tu imaginais faire les performances de ce week-end ? 

Cédric : Honnêtement, je savais pas. Je savais pas. Parce que même si à Saint Lô, ça s’est bien passé, on a fait un petit quatre points dans la 1,50m du vendredi et un petit quatre points dans le Grand Prix. Toute la saison, il n’a pas raté grand-chose dans les Grand Prix, mais c’était des 3 ou 4*. Donc on était dans l’idée de tenter quelque chose, mais sans avoir la certitude que ça fonctionne.

En plus, il a répondu présent dans les 2 Grand Prix ! 

Cédric : Oui. Honnêtement, vendredi soir, après le barrage, je me suis dit “Voilà, ça c’est fait. Super ! Mais va falloir refaire.” Est-ce que c’est un hasard ou pas ? Vendredi soir, il était génialissime. Mais est-ce que c’est arrivé parce que ça devait arriver et que c’était c’était c’était uniquement ce parcours-là à 1,60m ou est-ce qu’on avait passé un cap, je ne savais pas. J’ai essayé de me forcer pour le parcours de dimanche à faire la même chose et ça s’est passé de la même manière. Sauf la dernière ligne évidemment, où je n’avais pas la distance que je voulais sur la spa et où du coup, j’ai refait une foulée de plus pour rentrer dans le double. 

Les performances de ce week-end sont une belle récompense de tout le travail des années passées !

Cédric : C’est une belle récompense du travail, du fait de n’avoir jamais voulu le vendre, mais aussi, après plus de 20 ans en étant spécialisé dans les jeunes chevaux, d’avoir fairt une croix dessus pour se consacrer uniquement aux vieux chevaux. C’est un peu la concrétisation de de toutes les années de travail en essayant toujours de s’améliorer. Pour en arriver là, il a fallu du travail, de la concentration et de la motivation aussi. Parce que ça coûte de prendre la route, d’aller loin, de faire des concours trois, quatre étoiles et puis de temps en temps, un cinq étoiles. Ce n’est pas pareil que des nationaux. Mais ça porte ses fruits. Il faut garder ses idées et aller au bout.

Tu prouves aussi que c’est encore possible, en étant propriétaire de son cheval, en le respectant et sans gros mécènes, d’accéder au haut niveau.  

Cédric : Oui, c’est possible, en effet. Il faut se donner du mal, mais c’est possible.

Qu’elle est belle, cette histoire ! C’est ton cheval, tu as toujours refusé de le vendre et aujourd’hui il est là, classé dans deux Grand Prix 1,60m au CSIW-5* d’Eqyita Lyon. 

Barbara : Il n’y a pas de mot… Même si je l’ai gardé pour nous, je ne pensais pas qu’il arriverait à ce niveau-là. Ils arriveraient tous les deux à ce niveau-là. Plein de monde m’ont fait remarquer qu’ils m’ont vu pleurer le premier jour. Pour la Coupe du monde, je n’ai même pas pleuré parce que ça me semblait tellement irréel… C’est tellement beau. Je n’y croyais pas en fait. Déjà, ce qu’on avait reçu en émotions le vendredi en émotion, c’était tellement beau.

Après le classement de vendredi, tout était déjà gagné pour vous en fait.

Barbara : Exactement. On avait déjà fait notre week end à partir du vendredi. On avait déjà rempli un objectif. Après, on a pris ça pour du plus. 

Après un week-end comme, on a d’autres rêves, d’autres objectifs pour la suite ?

Barbara :On reste toujours dans les mêmes objectifs. Après on ne s’emballe pas. Et encore hier matin on m’a dit que c’étaient les quinze premiers. Que je peux peut-être penser à la finale. Mais l’objectif, ce n’est pas du tout ça. Il donne tellement, il est tellement généreux. Bien sûr, il pourrait le faire. Mais non. Parce que je voudrais qu’il dure dans le temps. On ne va pas lui tirer dessus. On va continuer comme toujours, en priorisant le respect du cheval. Je l’ai monté ce matin en extérieur et il était très très en forme. Le vétérinaire va venir, le checker est fin de semaine, juste pour voir. Ok, tout va bien et je sais que tout va bien. Mais non, on ne va pas changer notre façon de faire et risquer de lui demander trop.

J’ai testé : l’amortisseur correcteur Winderen

J’ai testé : l’amortisseur correcteur Winderen

Il existe de nombreuses sortes d’amortisseurs : ceux en gel, ceux en mousse, ceux en feutre, ceux qui ont une coupe spéciale pour bien dégager le garrot, ceux avec un trou pour le garrot … Après avoir testé leur gamme de mors (vous pouvez retrouver l’article ici), nous avons testé l’amortisseur correcteur de la marque Winderen. 

J’avais hâte de tester ce produit depuis que je l’avais découvert. Sur le papier, l’amortisseur correcteur Wonderen vend du rêve. Design ergonomique, réduction des points de pressions sur le cheval, stabilité de la selle, réduction des tensions pour le cavalier… Tout cela ajouté à la possibilité d’ajuster très précisément l’amortisseur en fonction de la selle et du cheval grâce à 6 poches pour inserts.

1 . Le look 

C’est un modèle au design à la fois moderne et chic ou funky, selon la couleur que l’on choisit. Une vingtaine de couleurs sont proposées, ce qui laisse une grande possibilité de choix selon ses goûts. Comme la couche supérieure de l’amortisseur est facilement remplaçable, vous pouvez tout à fait avoir une couleur pour la maison et une autre pour les concours (ou même plusieurs couleurs pour la maison, pour changer selon l’humeur du jour).

2 . Les qualités techniques

Composé de cinq couches de matériaux technologiquement, l’amortisseur garantit un maximum de confort.

La couche supérieure en nylon protège les couches suivantes des facteurs extérieurs et empêche la selle de glisser sur le tapis de selle. Elle est remplaçable, résistante à l’usure et à la déchirure.

En dessous, un matériau moderne a été utilisé pour augmenter la surface de la selle en contact avec le dos du cheval et ainsi la stabiliser. Cette couche aide à compenser ou combler la structure du corps du cheval là où la selle ne s’ajuste pas parfaitement.

Ensuite, il y a un matériau non-Newtonien, utilisé dans l’industrie militaire moderne, est hautement flexible. Il a la capacité considérable de stocker et d’absorber l’énergie cinétique. Il est utilisé afin de capturer l’énergie excessive générée pendant le travail.

Après, un tissu connectif biomécanique a été utilisé pour protéger les muscles du cheval et pour réduire les forces qui agissent sur les muscles dorsaux, afin de faciliter leur relâchement et leur développement.

Pour finir, une dernière couche a été conçue pour assurer une tenue parfaite de l’amortisseur sur le tapis de selle et empêcher la selle de glisser. La structure poreuse de la maille assure un apport d’air au système d’absorbeurs et prévient de la moisissure.

Il est disponible en trois épaisseurs, 6mm, 10mm ou 18mm (ce qui peut être un bon choix pour un cheval déjà bien au travail et avancé dans sa musculature) ou en modèle “correcteur” (qui est, je trouve, une super option par exemple pour un jeune cheval, car elle permet de faire évoluer l’amortisseur avec le développement musculaire du cheval). Pour choisir quel amortisseur conviendra le mieux, cela dépend de nombreux critères comme votre utilisation, votre cheval et sa musculature, votre selle, l’amortisseur que vous utilisez actuellement, etc … Vous pouvez trouvez tous les détails ici : https://www.winderen.com/fr/news/24/quel-amortisseur-choisir-pour-votre-cheval.html 

Il est également disponible en quatre longueur différentes (15” (taille poney), 16”, 17” ou 18”) pour être le plus adapté possible en fonction de la taille de la selle. 

Dans le modèle correcteur, 6 poches permettent d’adapter l’amortisseur selon le cheval. La forme des panneaux a été dessinée pour épouser parfaitement la ligne de haut du dos du cheval en collaboration avec vétérinaires et kinésithérapeutes. Le set est constitué de inserts en trois épaisseurs : 2, 3 et 4mm. Il permet d’ajuster l’amortisseur comme souhaité, en pouvant ajouter de 2 mm à 9 mm de chaque côté.

Au niveau du garrot, la base de l’amortisseur est ouverte et a été remplacée par une partie souple qui apporte du confort et réduit la pression sur les apophyses des vertèbres dorsales.

3 . L’entretien

Un simple coup d’éponge humide dessus permet de le nettoyer facilement. 

4 . À l’utilisation

J’utilise actuellement un très bon amortisseur, conçu par un grand sellier avec qui je travaille depuis des années. Un modèle en feutre, avec un trou au garrot. Je n’avais donc pas spécialement de problème de ce côté-là. Mais j’étais curieuse de tester quelque chose de différent.

J’ai choisi de tester la version marron, pour le rappel avec la couleur du cuir. Je n’ai pas été déçu, j’adore le rendu ! Le petit détail arrondi avec le logo à l’arrière de l’amortisseur apporte un côté élégant que j’ai beaucoup, et qui n’est pas courant sur ce genre de produits.

Quand j’ai reçu l’amortisseur Winderen, j’ai tout de suite décidé de le tester sur une jeune jument de 4 ans qui a repris le travail depuis quelques semaines. C’est une jument qui n’est pas très grande, mais assez carrée et surtout encore en pleine croissance. Dès le premier jour où je lui ai mis cet amortisseur, je l’ai trouvé particulièrement souple dans son fonctionnement et elle se relâchait plus vite. Bien sûr, l’évolution de sa remise au travail de jour en jour y est aussi pour quelque chose, mais ma sensation à cheval était quand même qu’elle se sentait aussi mieux dans son corps comme ça. Ce jour-là, je l’avais testé avec simplement la base “slim”. 

Petit à petit, j’ai essayé d’ajuster au mieux l’amortisseur à son physique avec quelques inserts. Je n’en n’ai pas ajouté beaucoup, mais j’ai maintenant trouvé un équilibre qui semble parfaitement convenir au stade de travail où elle en est. Au début, il faut bien admettre qu’on ne sait pas trop comment faire ça, puisqu’on a l’habitude d’utiliser un produit tout fait. Il faut prendre le temps de bien regarder sa selle, son cheval, comment tout se positionne. Ensuite, il faut essayer de modifier l’amortisseur, jusqu’au moment où cela nous semble idéal. Si vous avez peur de ne pas savoir vraiment bien le faire seul, il ne faut pas hésiter à demander conseil à votre coach, votre vétérinaire, votre sellier, votre ostéopathe, etc .. 

Ce qui est super avec ce produit, c’est qu’au fil de son évolution musculaire des prochaines semaines et des prochains mois, je pourrais modifier l’amortisseur de façon à ce qu’il soit tout le temps le mieux possible adapté à elle. Quand on voit à quelle vitesse un jeune cheval change physiquement, l’intérêt de ce système d’amortisseur correcteur est une évidence. C’est de toute façon un plus pour tous les chevaux, car même si l’évolution est plus marquée sur les jeunes chevaux car elle va avec leur croissance, tous les chevaux évoluent avec le travail. 

Pour ce qui est de mes sensations en tant que cavalière, je trouve effectivement une stabilité appréciable de la selle et je n’avais aucune sensation de tensions dans le dos ou le cou. Je me sens bien pendant et après les séances, mais n’ayant pas spécialement de problèmes de ce côté-là, je ne peux pas dire que j’ai senti un grand changement sur moi.

Après plusieurs semaines d’utilisation, la jument, comme moi, avons trouvé plus de confort avec cet amortisseur qu’avec celui que l’on utilisait avant. La jument est de plus en plus relachée au travail et elle fonctionne mieux dans son dos. Elle qui était sensible au moment du sanglage, ne bouge plus une oreille quand je la prépare. Il me semble évident qu’elle ses sent mieux avec l’amortisseur Winderen. 

Pour conclure, je dirais que c’est un produit innovant et technique qui apporte un vrai confort au cheval sur le long terme. On retrouve clairement la démarche de Winderen que l’on avait déjà vu pour les mors : la recherche de confort du cheval en priorité, mais aussi l’amélioration du confort du cavalier autant que possible en plus. Pour ne rien gâcher, le tout est présenté dans un produit élégant et moderne.

Les + : En premier le confort pour le cheval et la possibilité d’adaptation à long terme. Puis le design et le look. 

Les – : Le prix de l’investissement de base, qui peut être élevé pour certain (mais largement compensé par la qualité du produit)

Le prix : 279 €

Le site internet : https://www.winderen.com

United Touch S et Richard Vogel survolent le GP Coupe du Monde d’Equita Lyon

United Touch S et Richard Vogel survolent le GP Coupe du Monde d’Equita Lyon

LONGINES FEI Jumping World Cup™ Lyon 

Quel plateau de cavaliers et de cracks chevaux au départ de ce Grand Prix ! Bien malin celui qui pouvait trouver le tiercé gagnant en lisant la liste de départ. Ils étaient un certain nombre à pouvoir prétendre à la victoire. 

Le CSIW-5* d’Equita Lyon 2024 se termine en apothéose avec la victoire de l’extra-terrestre United Touch S, monté par Richard Vogel, dans le Grand Prix Coupe du Monde. 

 

Quatorze des 40 couples au départ ont réussi à terminer ce parcours sans barre au sol, mais 4 se retrouvent pénalisés par le temps. Quand on voit que Steve Guerdat, associée à sa fantastique Dynamix de Belhème passent la ligne avec 2 points de temps dépassé, il semble évident que le temps est particulièrement serré. 11ème et 12ème avec un point de temps, on peut quand même souligner que Jeanne Sadran avec Dexter de Kerglenn et Gilles Thomas associé à l’étalon Ermitage Kalone ont tous les deux signé de très beaux parcours.

Sur les 10 partants d’un barrage de folie, 7 couples ont réalisé la performance de signer un nouveau parcours sans faute. À la 7ème place, on trouve Pieter Devos, avec sa fabuleuse 9 ans, Casual DV. À la 6ème place, Cédric Hurel et son Fantasio Floreval Z confirment qu’il faudra maintenant compter sur eux pour ce niveau d’épreuve (ils étaient déjà 6ème du GP 1,60m de vendredi) et renouvelant de très beaux parcours avec facilité. Ils sont 5 à passer la ligne d’arrivée dans la même seconde. La 5ème place revient au Belge Gregory Wathelet, avec un Bond Jamesbond de Hay toujours aussi impressionnant de puissance. Julien Anquetin prend une belle 4ème place avec Blood Diamond du Pont, devant Eduardo Alvarez Aznar, 3ème avec Legend. Harrie Smolders et Monaco N.O.P s’offrent la 2ème place, devant l’ovni United Touch S. Quel galop, quelle qualité de saut, quelle classe … Difficile de trouver assez de superlatif à ce cheval.

Une fois encore Equita Lyon nous a offert du très grand sport tout le week-end. Une fois encore GL Events a organisé un événement exceptionnel. 

Merci et rendez-vous l’année prochaine !

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