J-50 : le Jumping international de Saint-Lô revient du 24 au 27 octobre 2024

 J-50 : le Jumping international de Saint-Lô revient du 24 au 27 octobre 2024

J-50

Le Jumping international de Saint-Lô revient du 24 au 27 octobre 2024

Le jumping international de Saint-Lô, qui se tiendra du jeudi 24 au dimanche 27 octobre au Pôle Hippique, revient cette année pour sa 26ème édition. Au fil des ans, ce jumping est devenu un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’équitation en Normandie. Cet événement, organisé par Saint-Lô Cheval Organisation, rassemble chaque année des cavaliers et chevaux de renommée mondiale promettant des moments d’excellence, de compétition et de spectacle inoubliable.

« Sportivement parlant, c’est le plus gros concours de Normandie. Les plus grands viennent se préparer avant le CSI 5* d’Équita Lyon » Jean-Claude HEURTAUX , président de Saint-Lô Cheval Organisation

Les plus grands noms

Les années précédentes, certains des meilleurs cavaliers internationaux ont participé au jumping : le n°1 mondial Henrick Von Eckermann, les champions olympiques Steve Guerdat et Scott Brash, Marlon Modolo Zanotelli, Bertram et Harry Allen, Philipp Weishaupt, Pieter Devos, Denis Lynch, Wilm Vermeir…    
Mais aussi les français Julien Epaillard, Kevin Staut, Pénélope Leprevost, Jeanne Sadran, Gregory Cottard, Olivier Perreau, Edward Levy, Julien Anquetin, Roger-Yves Bost, Simon Delestre…

Qui succédera à Julien Anquetin et Blood Diamond du Pont, sacrés vainqueurs du CSI**** en 2023 ?

« Au lendemain des Jeux Olympiques et avec une médaille de bronze pour notre équipe française en saut d’obstacles, l’équitation a fait partie des sports qui ont brillé cet été. Le public pourra revoir de nombreux cavaliers au Pôle Hippique cet automne » poursuit Jean-Claude Heurtaux.

Saint-Lô après Versailles

Le Jumping International de Saint-Lô collectionne les interactions avec les Jeux Olympiques de Paris en dehors des cavaliers présents. L’entretien de la piste du Pôle Hippique est réalisé par Normandie drainage, société normande, qui a aménagé le site de Versailles dont la création des carrières pour le saut d’obstacles lors des Jeux Olympiques.

Le chef de piste Grégory Bodo a également conçu les parcours des épreuves de saut d’obstacles des Jeux olympiques de Paris vu par des milliers de téléspectateurs cet été.

Julien Epaillard, parrain du Jumping International de Saint-Lô

Il est manchois, 5ème  au classement mondial et médaille de bronze en équipe lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. « C’est un fidèle du Jumping International de Saint-Lô, il a remporté trois éditions d’affilée (2020- 2021-2022 ) depuis la création du CSI**** en 2020. Il est resté très attaché à ses racines, ce titre lui revient naturellement », précise Jean-Claude Heurtaux.

Le cavalier, médaillé olympique, a également confirmé sa participation cette année au saut d’obstacles.

Quatre jours de compétitions et trois soirées de ventes NASH

Le jumping international de Saint-Lô attire chaque année un public de passionnés, de familles et d’amateurs d’équitation, offrant une opportunité unique d’assister aux épreuves de saut d’obstacles de haut niveau.    
Au programme, quatre jours de compétitions avec 16 épreuves sur trois niveaux, CSI 4*, CSI 2* et CSI 1*, dont les « Ranking » qui comptent pour le classement mondial des cavaliers.      

Le programme complet des épreuves sera disponible en octobre.

L’agence NASH organise trois soirées de ventes aux enchères Élite de chevaux de sport le vendredi, le samedi et le dimanche et la foire aux foals d’automne de Cheval Normandie se déroulera le samedi matin en extérieur (carrière Normandie 2014). Ces temps de commercialisation seront l’occasion pour les intéressés d’acquérir leur perle rare de demain.

Ouverture de la billetterie en ligne le 16 septembre

Le Jumping International de Saint-Lô est accessible sur billets et le nombre de places est limité dans le Pôle Hippique. Pour faciliter la venue des visiteurs, une billetterie en ligne ouvrira dès le 16 septembre prochain sur www.csi-saintlo.com et permettra à chacun de réserver ses places pour pouvoir assister au jumping en toute tranquillité.

« Le dimanche est une journée très prise car il se termine sur le grand prix du CSI**** mais les autres jours sont tout aussi intéressants. Nous aurons des épreuves Longines Ranking qui permettent aux cavaliers de remporter des points pour le classement mondial tous les jours » conclut Jean-Claude Heurtaux.

Comme chaque année, le jeudi 24 octobre sera gratuit pour les cavaliers licenciés dans un club de la Manche (sur présentation d’un justificatif).

Informations pratiques

– Dates : du 24 au 27 octobre 2024  
– Lieu : au Pôle Hippique de Saint-Lô  
– Billetterie : ouverture de la billetterie en ligne lundi 16 septembre / www.csi-saintlo.com

Pour plus d’informations, veuillez visiter notre site web :www.csi-saintlo.com 

L’équipe néo-zélandaise de concours complet au Pin

L’équipe néo-zélandaise de concours complet au Pin

Du 15 au 24 juillet, le Pôle International de Sports Equestres du Haras national du Pin (Orne, Normandie) accueille l’équipe néo-zélandaise de concours complet dans le cadre de sa préparation en vue des Jeux Olympiques de Paris. Une délégation composée d’une vingtaine de personnes, dont les quatre cavaliers sélectionnés, bénéficie ainsi des infrastructures exceptionnelles, un atout dans sa quête d’une médaille. 

Sur la route vers Paris, la Nouvelle-Zélande a choisi le Pôle International de Sports Equestres. L’Orne et la Normandie, terres d’excellence sportive ? Le choix de l’une des meilleures nations équestres au monde le confirme : l’équipe néo-zélandaise de concours complet d’équitation a posé ses bagages au Pôle International de Sports Equestres pour une semaine. Objectif : peaufiner les ultimes réglages sur les trois tests que comporte la discipline et ainsi, optimiser les chances de médailles lors de l’échéance majeure de l’année. En effet, l’un des atouts majeurs du site est de disposer d’infrastructures permettant aux athlètes, chevaux comme cavaliers, de s’entraîner aussi bien en dressage, cross-country et saut d’obstacles dans un confort optimal. Pour la première et la dernière disciplines, les pistes subirriguées du PISE apportent entière satisfaction aux compétiteurs, tandis que le parc du Hautbois offre un terrain idéal pour le travail sur les obstacles de cross. Une toute nouvelle piste de galop en ligne droite a même été construite dans cette zone afin de permettre aux cavaliers de travailler la condition de leurs montures. Une équipe solide Les cavaliers de concours complet intégreront une délégation olympique néo-zélandaise de près de 200 athlètes répartis dans 22 sports distincts. L’une des particularités de ce groupe est de respecter une parfaite parité, comme d’ailleurs au sein de cette équipe accueillie au Haras national du Pin. L’équipe retenue par la Fédération Equestre Néo-zélandaise (Equestrian Sports New Zealand) se compose donc de : > Clarke Johnstone & Menlo Park > Jonelle Price & Hiarado > Tim Price & Falco > Réserviste (présente au PISE) : Caroline Powell & Greenacres Special Cavaliers

Trois d’entre eux ont déjà foulé le sol ornais à l’occasion de compétitions internationales. Ils sont placés sous la direction de Jonathan Paget, Directeur Général du Haut Niveau et ancien cavalier international (il participa aux JEM 2014), et de Sam Griffiths, entraîneur principal et lui-même cavalier. Des entraîneurs spécifiques pour le dressage et le saut d’obstacles sont également sollicités durant ce stage de préparation. L’épreuve olympique débutera samedi 27 juillet par le dressage, se poursuivra par le cross dimanche 28 juillet avant de se terminer lundi 29 juillet par le saut d’obstacles. L’enjeu est énorme pour les « Kiwis » tels qu’on les surnomme : monter de nouveau sur le podium olympique après douze ans de disette (bronze par équipe à Londres en 2012). Hébergés dans la Cité Pontavice L’équipe néo-zélandaise est la première à profiter des logements flambant neufs créés à la Cité Pontavice. Ces anciens logements de gardes des Haras nationaux, situés à quelques centaines de mètres du PISE sur la route d’Argentan, ont été entièrement réhabilités et aménagés afin d’offrir là aussi tout le confort nécessaire. Cavaliers, grooms, encadrement vivrons ainsi en communauté tout au long de leur séjour, un paramètre important dans l’établissement d’un bon esprit d’équipe. A partir du 25 juillet, la Cité Pontavice sera ensuite ouverte à la réservation pour les vacanciers de passage, puis à la rentrée, accueillera également les étudiants de l’Ecole du Pin et du nouveau campus de Goustranville.

L’ANTISÈCHE

Pour être incollable sur le concours complet néo-zélandais !

Médailles néo-zélandaises aux JO

> Individuelles • Or individuel : Los Angeles 1984 et Seoul 1988 (Mark Todd avec Charisma), Atlanta 1996 (Blyth Tait sur Ready Teddy) • Argent individuel : Atlanta 1996 (Sally Clark sur Squirrel Hill) • Bronze individuel : Barcelone 1992 (Blyth Tait sur Messiah), Sydney 2000 (Mark Todd sur Eyespy II)

> Equipe • Argent par équipe : Barcelone 1992 • Bronze par équipe : Atlanta 1996, Londres 2012 (équipe où figurait Jonelle Price – dans la longue liste 2024 – et Jonathan Paget, désormais directeur du haut niveau)

> Mark Todd (aujourd’hui retraité du sport) 7ème cavalier le plus médaillé de l’histoire des JO, toutes disciplines confondues (6 médailles, dont 2 d’or, 1 d’argent et 3 de bronze).

Palmarès des sélectionnés

Clarke JOHNSTONE – 37 ans – 30ème mondial
> 6ème indiv. et 4ème par équipe JO Rio 2016
> Médaillé de bronze par équipe aux Championnats du Monde de Pratoni Del Vivaro (ITA) 2022 et de Lexington (USA) 2010
> Son cheval MENLO PARK : hongre de 14 ans né en Grande-Bretagne chez Mme Serena Vitalini, inscrit au stud-book du SHBGB, par Berlin et Faerie Queen par Rock King. Propriété de Jean, Rob et Clarke Johnstone.

Jonelle PRICE – 43 ans – 8ème mondiale
> A participé aux JO de Londres 2012, Rio 2016 et Tokyo 2021
> Médaillé de bronze par équipe JO Londres 2012
> 11ème individuelle JO Tokyo 2021
> A participé 3 fois aux Championnats du Monde : Caen 2014 (4ème indiv.), Tryon 2018 et Pratoni Del Vivaro 2022 (bronze par équipe, 10ème indiv.)
> Son cheval HIARADO : jument bai de 12 ans née aux Pays-Bas, inscrite au stud-book néerlandais KWPN, par Diarado et Ubiloa par Ekstein. Propriété de David et Karie Thomson.

Tim PRICE – 45 ans – 9ème mondial
> A participé aux JO de Rio 2016 et Tokyo 2021
> A participé 3 fois aux Championnats du Monde : Caen 2014, Tryon 2018 (8ème indiv.) et Pratoni Del Vivaro 2022 (bronze par équipe et indiv. avec FALCO)
> Son cheval FALCO : hongre bai de 15 ans, inscrit au stud-book Hanovrien, né chez Norbert Nowak, par Cardenio 2 et Witta par Weinberg. Propriété de Sue Benson et Tim Price.

Réserviste : Caroline Powell – 51 ans – 23ème mondiale
> A participé aux JO de Pékin 2008 et Londres 2012
> Médaillée de bronze par équipe JO Londres 2012
> A participé 2 fois aux Championnats du Monde : Aix-la-Chapelle 2006 et Lexington 2010
> Vainqueur du mythique CCI5*- L de Badminton (GBR) 2024 !
> Son cheval GREENACRES SPECIAL CAVALIER : jument bai de 11 ans, inscrite au stud-book ISH (Irish Sport Horse), née chez Michael Callery, par Cavalier Royale et Greenacress Touch par Touchdown. Propriété de Chris et Michelle Mann, et de sa cavalière.

La flamme olympique au pas Espagnol

La flamme olympique au pas Espagnol

Communiqué R&B Presse

À 88 ans, Yves Bienaimé, l’écuyer fondateur du musée vivant du Cheval et ancien cavalier de concours complet, a été le premier relayeur de la flamme olympique à Chantilly ce matin. Un relais d’environ 200 m. Court ? Pas vraiment quand on sait que ce cavalier, qui chaque jour, monte toujours à cheval, a fait tenir le pas espagnol à son Lusitanien Lotus sur toute la distance. Un beau moment d’émotion olympique. 

Une histoire de filles et premier succès brésilien à Chantilly

Une histoire de filles et premier succès brésilien à Chantilly

Communiqué R&B Presse, Chantilly, samedi 13 juillet 2024

Un « gros » Grand Prix de Chantilly avec 50 candidats au départ et seulement cinq barragistes. Le parcours du chef de piste olympique Gregory Bodo n’aura pas été très indulgent et cela donne d’autant plus d’éclat à la victoire de la Brésilienne Luciana Lossio et sa jument de 14 ans, Lady Louise Jmen devant des tribunes pleines. Une épreuve de prestige bien ancrée dans les agendas des afficionados du saut d’obstacles.

Treize obstacles au programme du premier tour, dont un double et un triple, le tout culminant à un bon mètre cinquante. Une première manche « divisée » en deux parties, car, en raison de l’état du sol malmené par les intempéries, certains obstacles ont dû être déplacés, ce qui a conduit à une nouvelle reconnaissance du parcours pour les vingt-cinq derniers concurrents d’une liste de départ de cinquante cavaliers. Pourtant, malgré ses 16 points avec Equine America Unick du Francport, John Whitaker ne voulait pas forcément accabler le terrain : « Je ne pense pas que ce sol soit si mauvais, mais aujourd’hui, les gens sont un peu trop gâtés et habitués à des pistes trop parfaites ».

Luciana Lossio : « gagner devant un tel décor, c’est incroyable ». © Cecile Sablayrolles

Ce rééquilibrage des chances aura permis d’ajouter deux nouveaux sans-fautes aux trois de la première partie, et ils étaient donc cinq candidats à la victoire, dont quatre femmes, à en découdre sur les sept obstacles du barrage. Quel que soit le début de l’histoire, le barrage d’un Grand Prix est toujours un grand moment et celui-ci n’a pas failli à la règle. Premier sans-faute de la première manche, une semaine après sa première victoire en 5*, la Française Ines Joly, a doublé la mise avec un deuxième sans-faute de Platini De Kalvarie. Le premier chrono était « posé », mais l’Américaine Alise Oken et Gervera l’améliorait aussitôt de quelques centièmes. Le Français Valentin Besnard avec Diamantina Beaufour sortait du débat qui ne devait être finalement qu’une affaire de femme. La Nordiste Juliette Faligot et sa bondissante Arqana De Riverland prenaient à son tour le commandement. Mais il était écrit que la victoire dans ce deuxième Grand Prix de Chantilly Classic était destinée au Brésil. Sans véritable plan, « j’ai seulement galopé et galopé », Luciana Lossio et Lady Louise Jmen ont mis tout le monde d’accord avec un écart de plus de deux secondes ! « C’est ma plus belle victoire et elle prend encore plus de dimension dans ce lieu extraordinaire, entre ces deux palais. C’est incroyable, je suis tellement heureuse. C’est la première fois que je suis ici et c’est comme un rêve devenu réalité ». À vrai dire, cette victoire n’est pas complètement une surprise, car, même si elle n’évolue sur le circuit international que depuis trois ans, la Brésilienne de 49 ans et sa géniale jument baie comptent déjà de beaux succès en CSI 5*, notamment une victoire dans le Grand Prix de Wellington, en Floride, au printemps dernier. Établie provisoirement en Belgique, Luciana va maintenant rentrer au Brésil… avec des étoiles plein les yeux.

Tribunes pleines à Chantilly pour salier la première victoire brésilienne sur la piste des Grandes écuries © Cecile Sablayrolles

Verte victoire sur l’herbe d’Aix-la-Chapelle

Verte victoire sur l’herbe d’Aix-la-Chapelle

Communiqué R&B Presse, jeudi 4 juillet 2024

Une Coupe des Nations Mercedes-Benz sur l’immense stade de la Soers revêt une autre dimension. Une ambiance comme nulle part ailleurs, des émotions amplifiées par les plus de 40 000 spectateurs qui bondent les tribunes. Alors, remporter cette épreuve dans cet endroit mythique a une saveur particulière. Un bonheur que l’Irlande n’avait plus connu depuis 2010. Et la deuxième place que le Mexique a pu partager aujourd’hui avec la Grande-Bretagne semblait avoir tout autant un goût de victoire pour cette nation d’Amérique centrale particulièrement en forme à quelques semaines des Jeux olympiques.

Même si le parcours de Frank Rothenberger pouvait sembler assez simple jeudi soir avec onze doubles sans-faute, le scénario n’en fut pas moins haletant. Une première manche avec cinq équipes à avoir réalisé le score parfait et trois autres à 4 points : rien n’était joué. La France faisait partie de ces qualifiées pour la seconde manche, sauvée sur le fil par Kevin Staut et Visconti du Telman qui effaçaient le 8 points d’Aurélien Leroy et Croqsel de Blaignac avant le 4 points d’Olivier Robert et Iglesias D.V, tout cela après le superbe sans-faute de François-Xavier Boudant et Brazyl du Mezel. Exploit qu’il renouvelait en seconde manche : un couple solide. Mais la France terminera septième.
 
Tout n’avait pourtant pas vraiment bien commencé pour l’Irlande. Premier à partir avec Vistogrand, Denis Lynch s’est un peu écrasé sur le tout premier obstacle avant de redresser la barre avec superbe pour ne plus toucher un seul obstacle jusqu’à la fin de l’épreuve : « C’était comme si en football, on se prenait un carton jaune dès la première minute, mais je savais que j’avais une équipe solide derrière moi et que mes coéquipiers allaient m’épauler. Alors, non, cela ne m’a pas déstabilisé, je me suis repris et après, nous avons aligné six sans-faute ». Car Cian O’Connor n’a pas eu besoin de repartir en seconde manche, la victoire étant déjà assurée : « C’est toujours un grand moment de gagner ici, se réjouissait O’Connor. Cet endroit est tellement exceptionnel. Le lundi, quand j’arrive ici, je me sens rajeunir… d’autant que je faisais déjà partie de l’équipe victorieuse il y a quatorze ans ».
 
Grande soirée pour le Mexique, invitée exceptionnelle de cette Coupe des Nations Mercedes-Benz. Une équipe en grande forme en ce moment, mais qui n’est pas qualifiée pour la Ligue des nations et le CHIO d’Aix-la-Chapelle avait tenu à lui offrir cette place à un mois de Paris 2024. Avec cette deuxième place, le Mexique a parfaitement honoré cette invitation  : « Concourir ici, dans ce stade, cela me donne toujours la chair de poule, jubilait Federico Fernandez. Se retrouver ainsi sur le podium, c’est un moment que nous ne sommes pas près d’oublier. C’est la meilleure performance mexicaine de tous les temps ici, à Aix-la-Chapelle ».
 
La Grande-Bretagne, avec le même score de 4 points, complétait ce podium à la troisième place avec notamment un double sans-faute de Ben Maher et le Selle français Dallas Vegas Batilly et de Scott Brash et Hello Jefferson, comme l’an dernier. Mais il est vrai que ce stade si particulier réussit plutôt bien au Britannique qui y avait remporté le Rolex Grand Prix en 2015 avant de s’envoler vers le seul Rolex Grand Slam of Showjumping de l’histoire.
 
Amazones de sport

Amazones de sport

Communiqué de presse – R&B Presse

R&B Presse est fière d’avoir contribué à hauteur de 12% à la rédaction des 500 entrées de ce véritable « dictionnaire de la femme de cheval ». Soixante-deux notices essentiellement consacrées, pour notre part, aux grandes cavalières sportives de l’après-guerre et à quelques grandes écuyères contemporaines. Une liste qui commence chronologiquement avec la cavalière danoise de dressage, Lis Hartel, première femme de l’histoire à avoir été médaillée olympique. C’était aux Jeux olympiques de 1952 à Helsinki. L’exploit était d’autant plus remarquable que Lis Hartel avait été victime de poliomyélite à la suite d’un accouchement. Courageusement, elle s’était remise à cheval pour décrocher deux médailles d’argent en 1952 et 1956. Nos notices racontent essentiellement toutes les médaillées d’or olympiques de dressage, toutes les médaillées de saut d’obstacles et de concours complet, les rares gagnantes du mythique Grand Prix d’Aix-la-Chapelle – elles ne sont que cinq –, les « petites anglaises » victorieuses du concours complet de Badminton, les joueuses de polo pionnières qui devaient se déguiser en hommes pour pouvoir pratiquer ce sport alors très « macho », etc. Où l’on découvre que derrière chacune de ces héroïques « Amazones » sportives, il y a une histoire passionnante.
 
Le communiqué de presse d’Actes Sud ci-dessous explique plus largement l’esprit de cet ouvrage titanesque coordonné avec courage, talent et passion par Jean-Louis Gouraud.

AMAZONES
 
Femmes de cheval chez tous les peuples de la Terre, depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours.
 
Sous la direction de Jean-Louis Gouraud
Préface de Michelle Perrot
Parution en librairie le 3 avril 2024
 
Guerrières, chevalières, chasseresses ou souveraines, elles ont dû surmonter les conventions de leur époque, qui réservaient aux hommes la pratique de l’équitation. De l’Antiquité à nos jours, de Penthésilée à Jeanne d’Arc, de l’impératrice de Russie à la reine d’Angleterre, ces audacieuses “femmes de cheval” ont dû faire preuve non seulement d’intrépidité, mais aussi d’indépendance d’esprit pour pouvoir s’adonner à leur passion.
Avec l’aide d’une centaine de contributrices et contributeurs (historiens, écrivains, journalistes, chercheurs), Jean-Louis Gouraud a fait le pari un peu fou de tenter d’établir un inventaire de toutes ces pionnières, qui n’ont pas hésité à bousculer les mœurs – avec le résultat que l’on connaît : aujourd’hui, 80 % des équitants sont des femmes.
L’idée de départ avait pour ambition – démesurée – de couvrir toutes les époques, toutes les civilisations et toutes les disciplines. Et donc de ne pas s’en tenir aux seules cavalières, mais de mentionner aussi celles qui, sans avoir nécessairement réalisé des exploits équestres, ont eu avec le cheval une relation forte, voire essentielle.
Ainsi trouve-t-on ici, parmi les cinq cents femmes de cheval répertoriées, à la fois des écuyères de cirque ou de haute-école, des championnes de dressage ou de saut d’obstacles, mais aussi des éleveuses, des cascadeuses, des driveuses, des entraîneures, des vétérinaires, des éthologues, des thérapeutes, des chercheuses, des artistes, des photographes, des poétesses d’hier ou d’aujourd’hui comme Christine de Pizan ou Laurence Bougault, des écrivaines comme George Sand ou Françoise Sagan, des comédiennes comme Sarah Bernhardt ou Marina Hands, des cantatrices comme La Malibran ou Caroline Casadesus. Ainsi que quelques grandes voyageuses, comme Isabelle Eberhardt ou Anne Mariage ; quelques aventurières, comme Calamity Jane et même quelques saintes, comme Jeanne de Chantal.
Sur le plan géographique, on trouvera dans cet ouvrage monumental la même diversité, ce qui garantit au lecteur, amateur ou spécialiste, de nombreuses surprises.
 
Ecrivain, voyageur, cavalier, éditeur, Jean-Louis Gouraud est un défenseur bien connu de la cause chevaline. Auteur de quelques aventures vécues avec des chevaux et d’une œuvre abondante, il a été récompensé par de nombreux prix littéraires.
Il dirige la collection Arts équestres éditée par Actes Sud. Le récit de son voyage à cheval de Paris à Moscou, Le Pérégrin émerveillé (Babel) a reçu le Prix Renaudot Poche 2013, Petite géographie amoureuse du cheval (Belin) le Prix Nicolas Bouvier 2017. Il a été nommé Ambassadeur des Jeux Équestres Mondiaux FEI AlltechTM 2014 en Normandie.
 
Format : 18,50 x 24 cm / 736 pages / 36,90 €