Interview – Stéphane Landois

Interview – Stéphane Landois

Retour sur un beau week-end de sport au Mondial du Lion pour Stéphane Landois !

HAZELBERG’S NEW DELHI déroule un cross précis et plein d’aisance, confirmant sa belle forme du moment, et INVICTUS FOR FLY prouve encore sa générosité sur un parcours technique et engagé.
De belles promesses pour la suite de la saison !
CSI4* de St Lô – Le prix France Etalons pour Roger-Yves Bost

CSI4* de St Lô – Le prix France Etalons pour Roger-Yves Bost

Après avoir fêté ses 60 ans sur la piste juste avant la reconnaissance de l’épreuve, Roger-Yves Bost a remporté la grosse épreuve du jour avec plus d’une seconde d’avance ! 

Sur les 45 couples engagés au départ de cette épreuve à 1,50m, ils sont quand même 14 a avoir réussi à signer un parcours sans pénalité. Malgré les côtes (déjà importantes pour un parcours en manège) et le fait que ce soit le début de la saison indoor, les cavaliers et les chevaux ont montré qu’ils sont déjà bien près pour ce type d’épreuves. 

Bosty et sa rapide Ballerine du Vilpion ont encore frappé et ajoutent une nouvelle victoire à leur palmarès ! La fille de Baloubet montre encore une fois qu’il peut compter sur elle aussi bien sur les grandes pistes extérieures que dans de plus petits hall durant la saison indoor.

La deuxième place revient à l’espagnol Pello Elorduy Ibarzabal avec Champenoise de Rampan. La Selle Français, fille de Voltigeur de Rampan, s’est montrée particulièrement appliquée et a déroulé un très beau parcours. 

Charles Hubert Chiche prend la 3ème place avec l’étalon Andain du Thalie (Calvaro x Quick Star) qui semble avoir enfin trouvé son cavalier. Après seulement quelques mois ensemble, ils ont déjà de belles performances à leur actif, dont leur très belle 3ème place dans le Derby 1,55m du CSI de Hambourg !

La deuxième place revient à l’espagnol Pello Elorduy Ibarzabal avec Champenoise Le Belge Dries Dekkers termine 4ème avec Pommery van Het Ijzeren Lindehof, devant Dylan Ringot avec Oakley Ter Winjnen. Romain Bourdoncle et Fantasme de la Bride terminent 6ème, Guillaume Batillat et sa très bonne 9 ans Quistria du Bois (x Le Coultre de Muze) 7ème et Charles-Henri Fermé et Katmandu 8ème. 

Les seuls à avoir réussi à aller plus vite sont Bilal Zaryouh et Grabuge. Le propre frère du crack Orient Express est toujours rapide et à déjà un certain nombre de victoires à son actif, mais il a commis une petite faute sur l’entrée du double (avant dernier obstacle du parcours).

Les résultats complets

J’ai testé : l’huile pour sabots Nutri Pied de Nutragile

J’ai testé : l’huile pour sabots Nutri Pied de Nutragile

Pas de pied, pas de cheval. On ne le répètera jamais assez. La qualité des pieds et leur confort au quotidien sont indispensables au bien-être du cheval, que ce soit pour du loisir ou du sport. De nombreux produits sont disponibles sur le marché, selon ce que l’on cherche en fonction de chaque cheval, que ce soit pour régler un problème spécifique comme pour simplement entretenir la qualité des pieds jour après jour. Je teste depuis quelques semaines l’huile Nutri Pied de Nutragile. 

Ce qu’ils en disent : 

Qu’est-ce que c’est ?

L’huile pour sabots Nutri Pied Nutragile est une synergie de 6 huiles pures de hautes qualités : Huile de ricin, huile de lin, huile de coco, huile de noisette, huile d’avocat, huile de colza.

Pourquoi et comment ça marche ?

De belle apparence incolore, sa formule liquide pénètre rapidement en profondeur dans le pied et permet d’hydrater, de nourrir, d’assouplir et de protéger soigneusement l’ensemble du sabot tout en le laissant respirer. Multifonctionnel et facile d’application, elle garde la même consistance quelle que soit la température.

Il est adapté à toutes les saisons pour un entretien complet et efficace du sabot.

  • Huile de Ricin : Nourrissante, assouplissante et hydratante.  Elle est aussi purifiante, grâce à son acide ricinoléique aux propriétés antibactériennes et antifongiques.
  • Huile de Lin : régénérante, nourrissante, anti-inflammatoire; l’huile de Lin est très riche en acides gras. Elle va donc pénétrer rapidement pour un effet hydratant et nourrissant. Elle permet de renforcer la barrière de la corne.
  • Huile de Coco : À la fois nourrissante, protectrice et fortement hydratante. Sa composition riche en acide laurique permet de renforcer la corne.
  • L’Huile de Noisette est riche en acide gras oléique et vitamine E, elle est connue pour ses propriétés hydratantes. Elle apporte de la souplesse à la corne.
  • Huile d’Avocat : C’est une huile végétale appréciée pour ces nombreuses qualités : elle est régénérante, protectrice, nourrissante et fortifiante pour le sabot.
  • L’huile de colza est composée à plus de 60 % d’acides gras monoinsaturés.  Elle est très riche en omégas 3, en acide alpha-linolénique, ainsi qu’en vitamine E. Cela lui confère des propriétés nourrissantes, antioxydantes et hydratantes. Elle apaise aussi très bien les inflammations.

À l’utilisation : 

J’utilise l’huile depuis trois semaines. Trois fois par semaine sur la sole et la paroie, ainsi qu’une fois par semaine sur la fourchette  (les deux autres fois, j’utilise un produit spécial pour assécher la fourchette). 

Dès la première utilisation, on apprécie le format du pot. Il est facile d’utiliser le pinceau de notre choix (il n’y a pas de pinceau intégré pour des raisons écologiques et économiques) car l’ouverture est assez grande et il suffit d’égoutter le pinceau sur le bord quand on a finit pour ne pas gâcher de produit et ne pas en faire couler à côté.

Il n’y a besoin que de peu de quantité pour chaque utilisation. Au début, les sabots de ma jument ont bu assez vite l’huile, mais au fur et à mesure, après une dizaine de jours, j’ai vu que j’avais besoin d’en mettre de moins en moins, sûrement parce que les sabots sont mieux hydratés qu’avant. Mettant, je le trempe à peine le pinceau dans le pot en l’essuyant un peu sur le bord et je fais sans problème un sabot entier avec. J’ai également vu progressivement une évolution de la qualité de la corne. Les pieds sont beaux, plus souples tout en restant solides.

Un très bon produit à avoir dans son kit d’utilisation du “quotidien”. 

Prix : 22 € les 500 ml

Le site : Huile Nutri Pied Nutragile

Vous pourrez retrouver Nutragile à Equita’Lyon la semaine prochaine. Stand H2 – H67.

Photos © Sophie Jacoby

J’ai testé : Le Cub de Vermes Distribution

J’ai testé : Le Cub de Vermes Distribution

On trouve de très nombreux produits pour “travailler” les chevaux sur le marché, mais beaucoup moins pour les cavaliers. C’est pour cela qu’on s’est particulièrement intéressé au Cub quand on en a entendu parler. Nous le testons depuis maintenant quelques semaines. 

Ce qu’ils en disent : 

Un contact juste dans le respect du cheval.

La plupart des cavaliers utilisent 80% de main pour communiquer avec leur monture, ce qui détériore la locomotion, la santé et la motivation du cheval.

Ce qu’apporte le CUB :

Le bien-être du cheval commence par une impulsion juste, transmise par les jambes et l’assiette, permettant de le recevoir dans la main. Ainsi le CUB avance et suit la bouche du cheval. Le cavalier, quant à lui, s’efface peu à peu, laissant place à un cheval autonome, cadencé et véritablement connecté.

Les résultats de cette connexion sont:

-Le cheval est plus relâché;

-Un équilibre naturel retrouvé;

-Moins de fatigue et plus de performance;

-Moins de traumatismes pour le couple cheval/cavalier;

Le CUB a pour fonction de solliciter le cavalier à utiliser ses jambes, son assiette dans le couloir de ses rênes et d’avoir une main qui avance, suit la bouche du cheval, tout en conservant un contact doux et moelleux ce qui permet de retrouver les aplombs naturels du cheval.

À l’utilisation : 

Les “outils” pour faire travailler l’équitation des cavaliers sont tellement rares, que le Cub ne pouvait que nous intéresser ! La qualité de l’équitation est quand même la meilleure chose qui soit pour travailler un cheval correctement. Après avoir rencontré le créateur lors du Horse Meet Up de Deauville, j’avais hâte de tester le Cub.

Dès le lendemain, je l’ai utilisé 15 min, en fin de séance. Comme beaucoup de cavaliers, j’ai mes “habitudes”. Au début, j’ai donc choisi de le tester, mais après avoir fait une séance “classique”. Ce n’est jamais simple de “bousculer” les habitudes. En tant que cavalier, on a tendance à essayer de changer des choses, mais presque toujours sur le cheval, pas sur nous. Ici, le fonctionnement est simple. Une fois en main, si le rouge revient vers nous, c’est qu’on tire et il faut avancer les mains en “poussant” le vert vers l’avant. Pour les autres “effets” du Cub, il n’y a rien à faire, le simple fait de le tenir s’en charge. Dès ce premier essai, j’ai été complètement convaincu de l’utilité et de la facilité d’utilisation du Cub.

Au moment de prendre ses rênes avec, il faut bien admettre qu’il y a un instant de doute. Pour commencer, comment faire pour prendre ses rênes à la bonne longueur avec ça dans les mains ?… Puis, comment est-ce qu’on ajuste les rênes si jamais elles glissent un peu ?…Au pas, la sensation est un peu particulière au début, puisqu’on ne pense qu’à ça. Mais dès qu’on part au trot, finalement on se concentre sur le travail du cheval et le Cub se met à jouer son rôle tout seul, sans qu’on y prête attention.

Pour ma part, le premier point à souligner, c’est qu’il m’empêche de casser mes poignets (et par répercussion, d’écarter les coudes). Ensuite, ma jument ayant une bouche particulièrement sensible, j’ai tendance à la monter avec les doigts assez ouverts sur les rênes et donc à ce qu’elle se rallongent facilement. Comme il est difficile de remonter sur ses rênes avec le Cub, naturellement, je tiens mieux mes rênes et donc j’ai un contact à la fois meilleur et plus constant. Comme mes rênes sont plus ajustées tout le temps, j’ai les mains plus devant moi, ce qui améliore forcément le mouvement en avant et l’engagement que ce soit dans les allures ou dans les transitions.  Au bout de 2 séances, j’ai pu constater que la jument était toujours plus stable dans le contact, mais aussi plus droite entre ses deux rênes. La sensation après chaque utilisation est toujours positive, tant dans la façon d’être de la jument, qu’au niveau de mon ressenti sur les efforts que cela m’oblige à faire.

Après 5 ou 6 séances sur le plat avec, j’ai décidé d’essayer de le prendre pour travailler sur des cavalettis. Avec ma jument, j’ai souvent du mal à l’avoir constante, bien tendue et le nez un peu en avant dès qu’on enchaîne. Elle a tendance à vite s’enfermer à la moindre action de main. Le Cub oblige à la fois à avoir les mains à leur place, à tenir ses rênes correctement, mais aussi à ne pas “jeter” les mains en avant au planer, puisqu’il bute forcément sur l’encolure si on le fait. Logiquement, quand on a une main à sa place, stable et qui accompagne mais sans exagérer les mouvements, le cheval est naturellement plus stable, plus tendu et plus serein.

C’est vraiment un super outil pour les cavaliers de tous niveaux (à partir du moment où ils admettent pouvoir s’améliorer, bien sûr). Au quotidien, par période ou occasionnellement, son utilisation ne peut faire que du bien. Pour un enfant qui apprend, cela aide à tout de suite lui donner de bonnes habitudes. Pour un cavalier plus aguerri, cela aide à corriger des mauvaises habitudes (que l’on prend tous). Pour l’instant, je ne lui trouve aucun point “négatif”. Il ne peut pas “faire de mal”, est facile d’utilisation et au moindre souci, on peut le lâcher (donc aucun risque niveau sécurité, on est pas du tout “attaché”).

Depuis que j’ai commencé à monter avec, je vois une évolution positive tant pour moi que pour ma jument. J’ai donc bien l’intention de continuer à l’utiliser plusieurs fois par semaine. Pour les cavaliers de concours, quel meilleur moment que la saison “hivernale” pour se lancer dans un travail sur soi de façon à être le plus au point possible pour le début de la prochaine saison ? 

Le Cub sera bien sûr à Equita’Lyon dans quelques jours. Rendez-vous au VILLAGE STARTUPS HIPPOLIA  – stand PDL-A04 si vous voulez allez découvrir ce produit par vous-même.

Le prix : 65 €

Le site : Le Cub