Interview – Charlotte nous parle d’Equ’Idées et d’Oxxer 

Interview – Charlotte nous parle d’Equ’Idées et d’Oxxer 

À Equita Lyon, nous avons rencontré Charlotte, la créatrice d’Equ’Idées et Oxxer. Elle nous a confié deux produits pour des tests produits que nous vous ferons découvrir dans les prochains jours et a répondu à nos questions.

Quand et comment a démarré le projet d’Equ’Idées ? 

Ça a démarré il y a huit ans au moins. À ce moment-là, j’habitais à l’étranger. J’avais ouvert une page Facebook où je ne fabriquais que des bonnets. J’en ai fait un peu pour les gens autour de moi puis j’en ai commencé à les vendre par le biais de la page Facebook. Puis, en rentrant en France, j’ai décidé de m’y consacrer à plein temps. Et peu à peu, je me suis diversifié. D’abord, sur les tapis. Puis d’autres produits se sont ajoutés. Plus récemment, j’ai fait le choix inverse de me recentrer sur tapis, bonnet et couvre-reins.

Vous êtes basés en France et les produits sont tous fabriqués en France. C’est important pour vous ? 

Complètement. Ça l’a toujours été. Au départ, je ne pouvais pas parler de Made in France parce que j’habitais l’étranger, mais c’était moi qui fabriquais. Après, la production a toujours été basée en France. Au tout début, je faisais tout moi même. Ensuite, j’ai travaillé avec un atelier partenaire qui était dans ma région, puis, j’ai internalisé l’atelier en 2019. 

Après la marque Equ’Idée s’est ajouté Oxxer. Pourquoi avoir créé une deuxième marque ?

J’ai sorti les premières collections Oxxer sur au salon de Bordeaux en 2020. L’idée était de pouvoir les commercialiser en sellerie et surtout de pouvoir faire des collections avec des choses qui étaient très originales, qui changeaient de l’ordinaire, qui changeaient de ce qu’on trouvait jusqu’à maintenant. Avec toujours la volonté d’avoir des collections avec un petit truc en plus. Ça pouvait être un tissu particulier que j’utilisais en base de tapis ou en bordage, comme par exemple sur le monogramme. Ou alors un détail supplémentaire. Il y a eu des perles, il y a eu des paillettes, il y a eu du cuir… Il y a toujours un petit truc en plus sur Oxxer qui fait que ça rend le tapis unique. Par contre, ce sont des collections, donc il n’y a pas de notion de personnalisable chez Oxxer.

Donc, si je comprends bien, Equ’Idées et Oxxer ont chacun un fonctionnement différent, mais sont complémentaires.

C’est exactement ça. Chacun a son identité, chacun a son âme. Ce n’est pas tout à fait la même offre, de façon à s’adresser à deux publics différents.

J’ai découvert à Equitation les modèles poneys. Ce sont finalement sont des tapis taille poney, mais qui restent de la même qualité et avec le même souci du détail que vos tapis chevaux.

C’est un bon résumé. J’ai développé les produits “poney” il y a déjà longtemps, parce que clairement, il y avait un manque sur le marché et que c’était quelque chose qu’on nous demandait énormément sur les stands. C’est aussi, toujours dans cette démarche d’environnement et d’optimisation des matières. Pour faire quelque chose avec les bouts de rouleau qui nous restait, dans lequel on n’avait pas la place de mettre un tapis de taille cheval et donc dans lequel on faisait, nous, un plus petit tapis. Pour ne pas gaspiller de la matière.

Vous proposez toujours des tapis qui sont assez rares, car vous faites de petites séries. On ne trouvera pas 500 exemplaires du même tapis en vente. 

On a des modèles phares qui plaisent énormément. En ce moment, par exemple, il y a le tapis noir avec un bord fushia. Celui-là, on va le produire à peu près une cinquantaine de pièces. Par contre, il y a des modèles plus rares, que l’on va faire individuellement, ou peut-être les refaire deux ou trois fois, mais c’est tout. C’est quasiment du personnalisable.

Quelqu’un qui voudrait vous demander un tapis avec la couleur de l’un et le détail d’un autre, est-ce que c’est possible ? 

On a des sessions de personnalisation. On n’arrive pas encore à faire de manière très régulière, mais on aimerait. On est juste un peu pris par le temps, parce que c’est beaucoup de travail à préparer. Mais là, vous pouvez vraiment faire ce que vous voulez avec ce qu’on a en stock.

À Equita Lyon, vous m’avez aussi montré le nouveau bonnet, en mesh. 

Pour le nouveau bonnet en mesh, je suis parti de deux constats. Le premier, c’est qu’on avait toujours un souci d’approvisionnement. Mais aussi, comme on faisait nos bonnets à la main, au crochet à la main, le résultat dépendait  aussi de la personne qui le faisait. Ils étaient tous différents. Et on avait des problèmes d’harmonisation des tailles. L’autre chose, c’était que comme sur tous les bonnets, quand le cheval galope, le bonnet se soulève. Pour le nouveau bonnet, l’idée, c’était de résoudre ces deux problèmes en une seule fois. Le mesh, on l’utilisait déjà pour des tapis, soit pour le dessous des tapis, soit pour des tapis en plein. C’est une matière qui est très intéressante. C’est du polyester avec une partie qui vient de produits recyclés, avec des propriétés de respirabilité et de confort. De plus, on peut se fournir à 300 kilomètres de chez nous. Cette combinaison fait que le bonnet ne bouge pas sur la tête du cheval, même en mouvement. Le cheval, il peut bouger, il peut galoper, ça ne bouge pas. Je pense que, pour le cheval, c’est clairement beaucoup plus confortable que d’avoir quelque chose qui bouge sur sa tête. Et esthétiquement parlant, ça n’a rien à voir.

Où est ce qu’on va pouvoir vous retrouver sur les salons à la fin de l’année ?

D’ici la fin de l’année, on va à Paris et à Lille. Ensuite, on sera aussi au jumping de Bordeaux en février et après bien sûr à Lamotte.

Est-ce que vous avez quelque chose de spécial de prévu pour les fêtes de fin d’année ?

On va certainement refaire une session de personnalisation d’ici Noël, mais sans forcer, sans livraison garantie pour Noël. 

En parlant de Noël, quand faut-il commander pour quelqu’un qui veut commander sur votre site et être certain de recevoir le produit à temps ?

À partir du moment où c’est en ligne, on expédie en peu de temps. Donc, si c’est commandé une semaine avant, ça sera livré à temps. 

Le site

J’ai testé : Le tapis VELVET de Alexandra Ledermann Sportswear

J’ai testé : Le tapis VELVET de Alexandra Ledermann Sportswear

Presque toutes les marques proposent aujourd’hui un modèle de tapis de selle. Quand nous avons testé une tenue complète Alexandra Ledermann Sportswear (vous pouvez retrouver l’article ici), nous avons également reçu leur dernier modèle de tapis de selle. 

Quand on ouvre le paquet, on voit dès le premier coup d’œil que, comme dans leur gamme textile pour cavaliers, la qualité est là. 

Visuellement, je retrouve avec ce tapis ce que j’ai apprécié dans leur gamme de textile pour les cavaliers. De l’originalité sur les choix de couleurs et des détails, tout en restant chic et pas bling-bling.

Son extérieur en velour associé aux détails diamants apporte ce côté très élégant mais sobre, que j’apprécie vraiment.

Ce modèle bordeaux avec trois liserés “cordes” argentés / bordeaux et les détails “diamants” est vraiment beau et se marie parfaitement bien avec les chevaux bais sur lesquels je l’ai utilisé. Le logo AL utilisé dessus est à la fois moderne et chic. 

Le passant au passage de sangle fait bien son travail pour empêcher le tapis de reculer. Il n’a pas bougé une seule fois, que ce soit lors d’une petite détente ou d’une séance d’obstacle.

L’ayant testé des jours où il fait chaud comme par temps plus frais, j’ai pu voir par moi-même que son intérieur en coton est particulièrement respirant. Je n’ai jamais eu un cheval plus qu’un peu humide au moment de lui enlever la selle et quand c’est arrivé, il était complètement sec très rapidement après.

Photos © Shadows Photographie

Pour ce qui est de l’entretien, un coup de brosse à l’intérieur après chaque utilisation, et, quand il y a besoin, lavage à la machine à 30°. Après plusieurs utilisations et 2 lavages en machine, pour l’instant, il vieillit bien.

Conclusion, chaque produit que j’essai de cette marque ne fait que me convaincre encore un peu plus de la qualité globale de ce qu’ils produisent. Je suis définitivement convaincue des grandes qualités esthétiques et techniques de cette marque ! 

Les + : À la fois beau et de qualité

Les – : Le passant pour sanglon en haut à l’avant du tapis qui n’est peut-être pas indispensable (j’avoue ne plus en mettre depuis des années) mais qui ne gène pas. 

Le prix : Tarif normal 109 € mais actuellement en offre de lancement à 89 €

Le site : https://alsportswear.com 

Retrouvez Alexandra Ledermann Sportswear ce week-end à Equi Lyon, Équita Lyon, stand H4-L60 !

J’ai testé : le nouveau tapis Diamond par Greenfield

J’ai testé : le nouveau tapis Diamond par Greenfield

Le tapis, ou l’élément qui influence tout un look en concours, ou même à la maison. Bon nombre d’entre nous les collectionne, pour leur couleur originale ou leur coupe, et ils sont parfois très nombreux dans nos casiers. Mais comment différencier un bon tapis parmi tous ceux présents sur le marché ?

Aujourd’hui, Cavaletti Mag teste pour vous le petit dernier de chez Greenfield Selection : le Diamond en bleu mystique.

Déjà familière des produits de la marque Greenfield, l’équipe Cavaletti Mag est ravie de pouvoir tester les nouveaux modèles en conditions réelles.

Disponible en 3 coloris originaux, le tapis Diamond donne une très bonne première impression. La ligne de dos semble bien coupée, le garrot bien dégagé et le tapis présente une épaisseur idéale, plus importante que sur les modèles précédents, tout en restant raisonnable pour ne pas ajouter trop d’épaisseur entre la selle et le cheval.

Côté tissu, on remarque au toucher un effet déperlant qui donne un aspect plus qualitatif qu’un simple tapis en coton. (Dommage que la composition ne soit pas disponible dans le descriptif du site web !). Les passages de sangle tombent juste et au bon endroit, et il n’y a pas d’attaches en nylon autour du garrot (qui, reconnaissons le, nous enquiquinent plus qu’autre chose).
La partie interne est en nid d’abeille, un indispensable pour la gestion de la transpiration que l’on retrouve sur la majorité des tapis de sport aujourd’hui.

On aime particulièrement le travail de double coutures qui forment le motif Diamond, contrairement aux Diamond habituels qui n’ont généralement qu’une couture.

Et à l’utilisation, ça donne quoi ?

Dès le lendemain, c’est en selle que l’équipe Cavaletti Mag a testé le tapis Diamond de chez Greenfield.
Premier constat : le tapis pose bien sur le dos, la ligne de dos et le garrot sont bien dégagés. Une fois la selle posée, on confirme que les passants de sangle sont correctement positionnés, ni trop en avant, ni trop derrière.

Après une séance de 45 min, le tapis n’a pas bougé et est toujours bien à sa place. Le cheval n’est pas plus mouillé qu’avec ses tapis habituels, la transpiration a traversé le tapis et le côté externe est mouillé sous la selle, au niveau des quartiers.

Aux utilisations suivantes, même constat à chaque fois : le tapis reste bien en place, pas de transpiration excessive.

Attention toutefois au bord blanc, qui se salit assez rapidement avec le frottement des rênes.
Le tapis passe en machine à 30 degrés, séchage à plat à l’air libre, et retrouve sa couleur initiale sans trop d’effort, y compris pour récupérer le blanc. On note tout de même que le tapis est un peu moins rigide après deux lavages, à voir dans le temps si il conserve quand même sa forme et sa tenue.

Côté prix, on retrouve le tapis Diamond de chez Greenfield à 55€, très accessible donc pour un tapis de cette qualité.
Le tapis Diamond existe en bleu mystique, vert menthe et lavande, en taille Full.