On trouve de très nombreux produits pour “travailler” les chevaux sur le marché, mais beaucoup moins pour les cavaliers. C’est pour cela qu’on s’est particulièrement intéressé au Cub quand on en a entendu parler. Nous le testons depuis maintenant quelques semaines. 

Ce qu’ils en disent : 

Un contact juste dans le respect du cheval.

La plupart des cavaliers utilisent 80% de main pour communiquer avec leur monture, ce qui détériore la locomotion, la santé et la motivation du cheval.

Ce qu’apporte le CUB :

Le bien-être du cheval commence par une impulsion juste, transmise par les jambes et l’assiette, permettant de le recevoir dans la main. Ainsi le CUB avance et suit la bouche du cheval. Le cavalier, quant à lui, s’efface peu à peu, laissant place à un cheval autonome, cadencé et véritablement connecté.

Les résultats de cette connexion sont:

-Le cheval est plus relâché;

-Un équilibre naturel retrouvé;

-Moins de fatigue et plus de performance;

-Moins de traumatismes pour le couple cheval/cavalier;

Le CUB a pour fonction de solliciter le cavalier à utiliser ses jambes, son assiette dans le couloir de ses rênes et d’avoir une main qui avance, suit la bouche du cheval, tout en conservant un contact doux et moelleux ce qui permet de retrouver les aplombs naturels du cheval.

À l’utilisation : 

Les “outils” pour faire travailler l’équitation des cavaliers sont tellement rares, que le Cub ne pouvait que nous intéresser ! La qualité de l’équitation est quand même la meilleure chose qui soit pour travailler un cheval correctement. Après avoir rencontré le créateur lors du Horse Meet Up de Deauville, j’avais hâte de tester le Cub.

Dès le lendemain, je l’ai utilisé 15 min, en fin de séance. Comme beaucoup de cavaliers, j’ai mes “habitudes”. Au début, j’ai donc choisi de le tester, mais après avoir fait une séance “classique”. Ce n’est jamais simple de “bousculer” les habitudes. En tant que cavalier, on a tendance à essayer de changer des choses, mais presque toujours sur le cheval, pas sur nous. Ici, le fonctionnement est simple. Une fois en main, si le rouge revient vers nous, c’est qu’on tire et il faut avancer les mains en “poussant” le vert vers l’avant. Pour les autres “effets” du Cub, il n’y a rien à faire, le simple fait de le tenir s’en charge. Dès ce premier essai, j’ai été complètement convaincu de l’utilité et de la facilité d’utilisation du Cub.

Au moment de prendre ses rênes avec, il faut bien admettre qu’il y a un instant de doute. Pour commencer, comment faire pour prendre ses rênes à la bonne longueur avec ça dans les mains ?… Puis, comment est-ce qu’on ajuste les rênes si jamais elles glissent un peu ?…Au pas, la sensation est un peu particulière au début, puisqu’on ne pense qu’à ça. Mais dès qu’on part au trot, finalement on se concentre sur le travail du cheval et le Cub se met à jouer son rôle tout seul, sans qu’on y prête attention.

Pour ma part, le premier point à souligner, c’est qu’il m’empêche de casser mes poignets (et par répercussion, d’écarter les coudes). Ensuite, ma jument ayant une bouche particulièrement sensible, j’ai tendance à la monter avec les doigts assez ouverts sur les rênes et donc à ce qu’elle se rallongent facilement. Comme il est difficile de remonter sur ses rênes avec le Cub, naturellement, je tiens mieux mes rênes et donc j’ai un contact à la fois meilleur et plus constant. Comme mes rênes sont plus ajustées tout le temps, j’ai les mains plus devant moi, ce qui améliore forcément le mouvement en avant et l’engagement que ce soit dans les allures ou dans les transitions.  Au bout de 2 séances, j’ai pu constater que la jument était toujours plus stable dans le contact, mais aussi plus droite entre ses deux rênes. La sensation après chaque utilisation est toujours positive, tant dans la façon d’être de la jument, qu’au niveau de mon ressenti sur les efforts que cela m’oblige à faire.

Après 5 ou 6 séances sur le plat avec, j’ai décidé d’essayer de le prendre pour travailler sur des cavalettis. Avec ma jument, j’ai souvent du mal à l’avoir constante, bien tendue et le nez un peu en avant dès qu’on enchaîne. Elle a tendance à vite s’enfermer à la moindre action de main. Le Cub oblige à la fois à avoir les mains à leur place, à tenir ses rênes correctement, mais aussi à ne pas “jeter” les mains en avant au planer, puisqu’il bute forcément sur l’encolure si on le fait. Logiquement, quand on a une main à sa place, stable et qui accompagne mais sans exagérer les mouvements, le cheval est naturellement plus stable, plus tendu et plus serein.

C’est vraiment un super outil pour les cavaliers de tous niveaux (à partir du moment où ils admettent pouvoir s’améliorer, bien sûr). Au quotidien, par période ou occasionnellement, son utilisation ne peut faire que du bien. Pour un enfant qui apprend, cela aide à tout de suite lui donner de bonnes habitudes. Pour un cavalier plus aguerri, cela aide à corriger des mauvaises habitudes (que l’on prend tous). Pour l’instant, je ne lui trouve aucun point “négatif”. Il ne peut pas “faire de mal”, est facile d’utilisation et au moindre souci, on peut le lâcher (donc aucun risque niveau sécurité, on est pas du tout “attaché”).

Depuis que j’ai commencé à monter avec, je vois une évolution positive tant pour moi que pour ma jument. J’ai donc bien l’intention de continuer à l’utiliser plusieurs fois par semaine. Pour les cavaliers de concours, quel meilleur moment que la saison “hivernale” pour se lancer dans un travail sur soi de façon à être le plus au point possible pour le début de la prochaine saison ? 

Le Cub sera bien sûr à Equita’Lyon dans quelques jours. Rendez-vous au VILLAGE STARTUPS HIPPOLIA  – stand PDL-A04 si vous voulez allez découvrir ce produit par vous-même.

Le prix : 65 €

Le site : Le Cub